QuandFreecolors rencontre Miss de la Lune pour faire un 4 mains avec 1001 mains pour une Zazou ça donne ça! non non non sur notre dos ce sont des crĂ©as de GĂ© qui feront office d'une autre note place au chĂąle Alice 1001 mains pour Ecnerolf je vous laisse apprĂ©cier et jouer Ă  "oĂč est Charly" pour TOUTES celles qui ont travaillĂ© dessus. euh vivement la fin des fĂȘtes rĂ©gime C’est le onziĂšme des Parcs Nationaux de France et il est unique en son genre. Trois mots-clĂ©s identifient cette unicitĂ© forĂȘt, feuillus et plaine. Le Parc National de ForĂȘts abrite en son sein un patrimoine paysager et culturel, Ă  cheval entre Haute-Marne et CĂŽte-d’Or, qu’il a Ă©tĂ© jugĂ© nĂ©cessaire de prĂ©server. La forĂȘt y occupe forcĂ©ment une place de choix et c’est d’abord Ă  sa dĂ©couverte que je suis parti dans ce triptyque de reportages consacrĂ© au seul Pays ChĂątillonnais. J’y ai Ă©tĂ© invitĂ© Ă  dĂ©couvrir une petite boucle, dont le pĂ©rimĂštre immĂ©diat est inscrit au titre de la protection des milieux naturels, tant pour ses habitats que pour les espĂšces qui vivent dans ses bois. Point de dĂ©part et d’arrivĂ©e le Val des Choues et son abbaye. Un lieu grandiose, reconverti aujourd’hui en MusĂ©e de la VĂ©nerie. Une belle occasion pour mettre au placard ses a-priori en y rencontrant le maĂźtre des lieux le passionnant Michel Monot. Une vraie expĂ©rience Ă  vivre. Jugez plutĂŽt. DifficultĂ© facile Distance 8 km DĂ©nivelĂ© 135 m DurĂ©e 2h Carte IGN TOP 25 1/25000Ăš Recey-sur-Ource/Leuglay Dix minutes dĂ©jĂ  que la voiture a Ă©tĂ© avalĂ©e par la forĂȘt. La traversĂ©e du discret petit village de Vanvey, posĂ© dans la vallĂ©e de l’Ource, me semble relĂ©guĂ©e Ă  une Ă©ternitĂ©. Des kilomĂštres de futaie, arc-boutĂ©s au-dessus d’une route Ă©troite, sont en train de me conduire au bout du monde. DerriĂšre la vitre de la voiture de l’Office de Tourisme du ChĂątillonnais, le soleil de la CĂŽte-d’Or crĂ©e des jeux de lumiĂšres chatoyants entre les feuillages denses de l’immense forĂȘt de ChĂątillon. C’est mon premier contact avec le Parc National de ForĂȘts et, d’entrĂ©e de jeu, le rapport de force entre ma taille dĂ©risoire et les 9000 hectares d’une des plus grandes forĂȘts de Bourgogne me saisit Je me noie littĂ©ralement en tentant d’apprĂ©hender les 242000 hectares de ce Parc National de ForĂȘts, le second par la taille aprĂšs celui de Guyane. Vertigineux. Je suis vraiment enthousiaste d’aller Ă  sa dĂ©couverte. C’est un reportage photo, aperçu dans un numĂ©ro de Terre Sauvage, qui m’a fait m’emparer de mon tĂ©lĂ©phone pour proposer, Ă  mon tour, un reportage sur le petit dernier de la famille des grands parcs nationaux. La magie des photos sur papier glacĂ© aura eu sur moi valeur d’électrochoc. Il fallait que je vois ça par moi-mĂȘme. Un puits de lumiĂšre inonde subitement l’habitacle, dissipant le vertige des proportions inĂ©gales et des souvenirs de ce qui m’a conduit jusqu’ici. La forĂȘt a reculĂ©, laissant apparaĂźtre un bel espace de prairies et d’étangs, clos au loin par les hauts murs de ce qui pourrait ĂȘtre une colossale ferme. L’arrivĂ©e au Val des Choues, aprĂšs un voyage hypnotisant dans cet hyperespace forestier, sera nĂ©cessairement un Ă©vĂ©nement marquant. Par quelle volontĂ© des hommes ont-ils Ă©rigĂ© pareille monumentale bĂątisse dans les entrailles de la forĂȘt ? Celle de Dieu, forcĂ©ment ! Quelle meilleure destination que le cƓur d’une forĂȘt pour un ermite du 12Ăšme siĂšcle qui chercha, dans le silence, Ă  Ă©tablir une connexion apaisĂ©e avec le divin ? L’histoire a probablement dĂ» dĂ©marrer de cette maniĂšre et le site, dont la fondation est officiellement approuvĂ©e par la papautĂ© en 1203, peut entamer son dĂ©veloppement selon une rĂšgle originale, baptisĂ©e Ordo Valliscaulium, mĂȘlant Ă  la fois les usages en vigueur chez les bĂ©nĂ©dictins, les cisterciens et les chartreux. Ce sont les seconds qui en hĂ©riteront Ă  la fin du 18Ăšme siĂšcle avant que la RĂ©volution mette rapidement un terme Ă  son activitĂ©. Fin de l’histoire ? Pas exactement. Car un tout autre destin attendait dĂ©sormais les murs oubliĂ©s du lieu. L’endroit est maintenant la propriĂ©tĂ© de la famille Monot. », m’explique MĂ©ryl, chargĂ©e de dĂ©veloppement Ă  la CommunautĂ© de Communes du Pays ChĂątillonnais et qui m’accompagne pour ce premier jour ici. Ils y dirigent un Ă©quipage de 150 chiens pour la chasse Ă  courre et y ont ouvert un musĂ©e consacrĂ©e Ă  la vĂ©nerie. » Je tressaille dans la seconde, brutalement tirĂ© d’un songe et rappelĂ© Ă  la rĂ©alitĂ©. J’ai bien entendu le mot chasse Ă  courre ? La chasse et moi, ça fait deux. Alors la chasse Ă  courre vous imaginez ? C’est, Ă  mes yeux, le cran supĂ©rieur, ma limite ultime de tolĂ©rance. Une pratique que j’associe Ă  toutes ces images barbares Ă©parpillĂ©es sur la toile. Je prends un peu peur. À ma grande surprise, je dĂ©couvre que le Val des Choues est aujourd’hui la pierre angulaire de la pratique de la chasse Ă  courre. Une sacrĂ©e reconversion ! Mais tu auras le temps de bien la voir et de la visiter car, de toute façon, c’est lĂ  que tu dors ce soir. , ajoute MĂ©ryl. Douche froide, crise de panique contenue. Je fouille dans ma collection de masques et choisis celui de l’impassibilitĂ©. Pour de vrai ? Ça alors ! » Et puis je me dis que la vie, qui a le sens de l’humour, m’offre finalement une expĂ©rience. AprĂšs tout qu’est-ce que je connais Ă  la chasse Ă  courre ? Rien, sinon un avis prĂ©conçu. Je dĂ©cide de replacer ma curiositĂ© naturelle en premiĂšre ligne et de faire table rase de mes craintes et de mes a-priori. Ce soir, aprĂšs la rando, armĂ© de toute mon objectivitĂ©, je me ferai un authentique avis sur la question. Pour l’heure, c’est rando-time ! On a rendez-vous, devant l’entrĂ©e de l’Abbaye, avec Sylvain Boulangeot, animateur Ă  la Maison de la ForĂȘt de Leuglay, et RĂ©gis Gatteaut, le directeur de l’Office de Tourisme du ChĂątillonnais. C’est bien que Sylvain soit lĂ . Depuis mon incroyable expĂ©rience Ă  Brotonne, en Seine-Maritime, avec Emmanuel, je ne pars plus en reportage en forĂȘt sans confier mes cinq sens Ă  un spĂ©cialiste de ce milieu dont les clĂ©s de lecture et d’interprĂ©tation nĂ©cessitent une solide expĂ©rience naturaliste. Je le dis et le rĂ©pĂšte on ne peut dĂ©cemment pas s’immerger en forĂȘt sans un accompagnement pour apprendre Ă  poser notre attention sur des dĂ©tails qui, autrement, passeraient inaperçus La richesse de la forĂȘt, son univers grouillant de vie et d’histoires Ă  raconter, ne se rĂ©vĂ©leront qu’à celui, ou celle, dont le regard, l’ouĂŻe et mĂȘme parfois l’odorat, seront suffisamment affĂ»tĂ©s pour en dĂ©celer l’invisible prĂ©sence. Et, dans ce rĂŽle, Sylvain est assurĂ©ment la bonne personne. Un autre enfant de la forĂȘt, habillĂ© dans un corps d’adulte au visage souriant et Ă  l’Ɠil qui pĂ©tille. Le garçon a de la gouaille, de l’énergie et de la bonne humeur Ă  revendre. Pas de doute, on va passer un bon moment ! Un grand panneau d’informations, placĂ© au dĂ©part de l’itinĂ©raire, invite Ă  un peu de lecture pour contextualiser la randonnĂ©e. C’est une boucle facile de huit kilomĂštres, donnĂ©e en deux heures de temps. Rien d’insurmontable au demeurant. En marchant rapidement, il doit mĂȘme ĂȘtre gĂ©rable de la faire en moins que ça. Mais, si vous commencer Ă  tenir ce genre de raisonnement, je vous le dis tout de suite, vous faites fausse route ! L’ñme de la forĂȘt ne s’offre qu’à celles/ceux qui acceptent de laisser filer le temps. Cette courte durĂ©e sur le papier lĂšve, prĂ©cisĂ©ment, toute pression de la montre sur le/la marcheur/se. Si on peut se laisser aller Ă  marcher au rythme lent du pouls de la forĂȘt, Ă  ralentir pour en guetter les signes de vie, c’est justement parce qu’on a TOUT le temps pour boucler ce court parcours. Une invitation Ă  la portĂ©e de chacune de faire plus amplement connaissance avec les Ă©lĂ©ments constitutifs de ce Parc National de ForĂȘts dont on ne peut qu’avoir envie de dĂ©finir l’identitĂ©. Une petite rampe en sous-bois met derriĂšre nous, dĂšs le dĂ©part, l’essentiel du dĂ©nivelĂ© de la sortie. En Ă  peine cent mĂštres d’élĂ©vation, nous avons rejoint la TranchĂ©e du Val des Choues, une droite parfaite tirĂ©e Ă  travers l’énorme masse boisĂ©e, dans l’axe de l’abbaye Ă©ponyme. Sur la carte, l’homme semble avoir tirĂ© des traits Ă  la rĂšgle sur toute la surface boisĂ©e qui s’étend entre la vallĂ©e du BrĂ©von, au sud, celle de l’Ource, au nord et, Ă©videmment, celle de la Seine, qui ondule Ă  l’ouest. Un simple reliquat, pourtant, d’une encore plus ancienne et bien plus importante couverture forestiĂšre qui couvrait les plateaux du sud-est du Bassin Parisien. Les forĂȘts d’Arc-en-Barrois et d’Auberive, en sont d’autres tĂ©moins qui, elles aussi, ont Ă©tĂ© placĂ©es sous la coupole protectrice du Parc National de ForĂȘts, créé finalement en 2019 aprĂšs avoir Ă©tĂ© annoncĂ© aprĂšs le Grenelle de l’Environnement dix ans plus tĂŽt. 117 communes, prĂšs de 25000 habitants, 200 membres constituant un Groupement d’IntĂ©rĂȘt Public, 10 ans de concertations et d’études le Parc National de ForĂȘts est le fruit d’un patient labeur Un long processus de dix ans aura Ă©tĂ© nĂ©cessaire, qui aura rassemblĂ© prĂšs de 300 personnes Ă  diffĂ©rents niveaux, pour passer de l’idĂ©e Ă  l’acte. C’est le premier ainsi créé en forĂȘt feuillue de plaine. Un petit exploit en soi qui a, comme chaque fois, ses partisans et ses dĂ©tracteurs. Ici on a des forĂȘts qui ont mille ans d’ñge. , m’explique Sylvain. La prĂ©sence d’espĂšces souches trĂšs ancienne tĂ©moigne du caractĂšre exceptionnel de ce qui est un patrimoine Ă©copaysager Ă  prĂ©server. Le but du jeu ce n’est cependant plus seulement de protĂ©ger mais aussi de faire dĂ©couvrir. » La question de la chasse me trotte Ă  nouveau en tĂȘte et gĂȘne ma comprĂ©hension du discours. J’interpelle Sylvain sur ce sujet. Sylvain, on parle de protection, de Parc National de ForĂȘts mais on parle aussi de chasse ici. Comment la pratique de celle-ci est-elle compatible avec le statut mĂȘme de Parc ? Comment, tout simplement peut-elle mĂȘme y ĂȘtre autorisĂ©e ? » Ma confusion est palpable et je reçois une rĂ©ponse collective Ă  mes interrogations. RĂ©gis et MĂ©ryl sont, eux aussi, des enfants du pays et interviennent. La chasse, ici, c’est un Ă©lĂ©ment culturel et historique. Elle ne s’oppose donc pas au credo du Parc elle en fait partie intĂ©grante. » Vu de l’extĂ©rieur, chasse et parc national paraissent antinomiques. Leur mariage bourguignon trouve pourtant un sens qui m’aurait Ă©chappĂ© si on ne me l’avait expliquĂ©. La cohabitation avec les chasseurs, chez nous, se fait avec courtoisie. On a l’habitude de les voir. On n’est pas dans le conflit, mĂȘme si on ne partage pas toujours leurs points de vue. Il y a de la tolĂ©rance quand un dialogue s’engage. » Ce discours apaisĂ© me surprend mais m’aide pleinement Ă  comprendre comment ces deux notions, Ă  mon sens contradictoires, que sont la protection de la nature et la chasse rĂ©ussissent Ă  cohabiter de maniĂšre pacifiĂ©e ici, dans le Pays ChĂątillonnais. Un petit miracle en soi. Sylvain provoque une pause identification. HĂȘtres, chĂȘnes, Ă©rables, charmes
 Les essences les plus visuelles s’imposent autour de nous. Notre guide dĂ©busque chaque trouĂ©e, chaque poussĂ©e, chaque chute ou chaque coupe et l’inscrit dans la logique du cycle de vie du vĂ©gĂ©tal et dans sa lente et minutieuse stratĂ©gie pour rĂ©gner sur son espace et capter la lumiĂšre. D’un geste prĂ©cis, il coince une feuille de hĂȘtre entre le pouce et l’index, rĂ©vĂ©lant, Ă  la base de la feuille, une boursouflure Ă©carlate. La gale du hĂȘtre , explique-t-il. Du parasitisme. Dedans se trouve bien Ă  l’abri un petit diptĂšre qui va se dĂ©velopper tout le long de la croissance de la feuille. » La capacitĂ© d’analyse de Sylvain, son savoir et sa capacitĂ© Ă  transmettre m’impressionnent. Comme les animaux et les arbres qu’ils racontent, on sent que lui aussi a pris depuis longtemps racine dans cette forĂȘt. Plus loin encore, Sylvain dĂ©signe quelque chose sur le sol. Ça c’est une litiĂšre de chevreuil. » Au dĂ©but je ne vois que des feuilles parmi d’autres feuilles. Mais, en observant bien, je distingue une forme un peu concentrique, un agencement plus net des Ă©lĂ©ments, comme si un poids s’était posĂ© Ă  cet endroit. Je peux alors imaginer le chevreuil, endormi. Fascinant ! J’aurais pu passer un millier de fois devant sans le voir. Comme le frottis des jeunes mĂąles sur l’écorce des arbres. Comme le bruit du pic forant son nid. Comme les jolis baies de la viorne lantane, une plante qu’on utilisait jadis dans la vannerie. Comme
 Comme quasiment tout en rĂ©alitĂ©. Je rĂ©alise Ă  quel point je marche en aveugle en forĂȘt. Je prends conscience de ce cache-cache permanent auquel s’adonnent les espĂšces animales pour dissimuler leur prĂ©sence. Tout comme, dĂ©sormais, je regarde une feuille qui s’agite, un mouvement furtif dans les branches, l’aspect rugueux d’un tronc d’un autre Ɠil. Il n’y a pas quelque chose ici qui n’ait une histoire Ă  raconter au passant. J’en viens presque Ă  regretter d’ĂȘtre en mouvement et l’essence de l’affĂ»t acquiert soudain sa rĂ©elle dimension Ă  mes yeux. La forĂȘt est une Ă©cole de la patience, de l’immobilitĂ© et du silence. Rien d’étonnant Ă  ce que des religieux aient choisi cette forĂȘt comme dĂ©cor pour leurs priĂšres et leurs mĂ©ditations. Le fossĂ© est dĂ©cidĂ©ment mince entre le moine et le randonneur. On dĂ©ambule dans les travĂ©es, allĂ©es et tranchĂ©es de ce Parc National de ForĂȘts comme des cisterciens dans leur cloĂźtre. Dans le gazouillis des mĂ©sanges, on atteint ainsi la Haute Enclave, secteur le plus mĂ©ridional du parcours. À ce stade, on est trĂšs proche du village d’Essarois, posĂ© au bord de la Digeanne, affluent de de l’Ource qui flanque le cĂŽte oriental de la forĂȘt. À l’abri d’un gros chĂȘne, on dĂ©balle les pique-nique en continuant de s’imprĂ©gner de tous les signaux envoyĂ©s par la forĂȘt. Sous l’éclatant soleil de juillet, la forĂȘt de ChĂątillon est lumineuse et bienveillante. Par un inattendu effet de contraste, les lĂ©gendes effrayantes et les contes obscurs ayant pour dĂ©cor la forĂȘt, en gĂ©nĂ©ral, me reviennent Ă  l’esprit. Il est donc essentiel d’apprendre, dĂšs le plus jeune Ăąge, Ă  la comprendre, Ă  l’aimer et Ă  la respecter. C’est le mĂ©tier de Sylvain et sa fonction au sein de la Maison de la ForĂȘt, pionniĂšre, bien avant le lancement du Parc, sur la mission de sensibilisation et d’éducation Ă  l’environnement en ForĂȘt de ChĂątillon. Au rang des peurs primaires, la forĂȘt, en particulier la nuit, occupe une place de choix dans l’inconscient collectif humain Le dĂ©clic remonte Ă  l’enfance. , se souvient-il. Avec un papa bĂ»cheron dans les Vosges, ma fratrie a hĂ©ritĂ© des valeurs du travail et du respect de la nature. Une porte ouverte Ă  la curiositĂ© et Ă  l’envie d’en savoir plus. Pour moi ça a Ă©tĂ© un BTS Gestion et Protection de la Nature, le passeport qui m’a conduit aujourd’hui Ă  transmettre et animer. » Et essentiellement auprĂšs des plus jeunes, qu’il compare Ă  des livres encore vierges oĂč Ă©crire de belles pages d’avenir sur le sujet du respect de l’environnement et du vivant. Au-delĂ  du croisement avec la route forestiĂšre du Val des Choues, le retour vers l’abbaye s’amorce. Notre joyeux quatuor, peu avare en bons mots et en plaisanteries, ne favorise pas spĂ©cialement l’observation de la faune ! Je repartirai donc sans image de cerf, de sanglier ou de chevreuil, les ongulĂ©s remarquables du Parc National de ForĂȘts. Pas vue non plus la petite Chouette de Tengmalm dont je suis surpris d’apprendre la prĂ©sence ici, elle qui, traditionnellement, prĂ©fĂšre la montagne. Invisibles tout autant les 5 Ă  6 couples de cigognes noires, espĂšce qu’on pensait disparue mais qui a finalement rĂ©apparue localement, par ici, dans les annĂ©es 1990. Ici se trouve l’une des rares stations de plaine de la Chouette de Tengmalm en France ! À peine croyable ! Il faudra revenir, avec Sylvain bien sĂ»r, pour s’offrir un nouveau bain de forĂȘt, diurne et nocturne. Plonger plus loin encore que ce parcours de ronde dont la vocation est d’offrir un premier aperçu du territoire aux visiteurs. À bientĂŽt 17h, mes compagnons de marche me saluent, me laissant seul devant l’imposante entrĂ©e du Val des Choues, une porte cochĂšre gigantesque que mon poing fermĂ© est inefficace Ă  cogner pour annoncer ma prĂ©sence. J’opte pour la cloche situĂ©e dans le mur Ă  droite. Une jeune fille – j’apprends en discutant qu’il s’agit d’une Ă©tudiante isĂ©roise en fin de stage – m’ouvre et m’invite Ă  la suivre jusqu’à ma chambre. Un prĂ©au ouvre sur une cour immense dont le centre est occupĂ© par un bassin et un Ăźlot de verdure. Je suis bluffĂ© par la taille de l’endroit. Ma guide me conduit Ă  l’autre extrĂ©mitĂ©, peu avant les jardins, lĂ  oĂč les chambres d’hĂŽte ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es pour les invitĂ©es. D’un geste, elle me fait entrer dans une piĂšce bleutĂ©e et coquette, Ă  l’atmosphĂšre un peu ancienne et Ă  la dĂ©coration 100% chasse. Vous ĂȘtes attendu pour le dĂźner avec monsieur et madame Monot Ă  partir de 19h. Bon sĂ©jour. » S’il y a bien une chose que je n’aurais pas imaginĂ© en dĂ©marrant ce blog, c’est d’ĂȘtre invitĂ© Ă  manger Ă  la table d’un spĂ©cialiste de la vĂ©nerie ! Me voici donc au Val des Choues, petit paradis nichĂ© dans le Parc National de ForĂȘts, partagĂ© entre amusement et un soupçon d’anxiĂ©tĂ©, Ă  me demander de quoi pourra bien ĂȘtre fait le dialogue de ce soir. J’opte pour une position neutre et une sincĂšre curiositĂ© envers l’histoire et la vie de mes hĂŽtes. Cela tombe prĂ©cisĂ©ment au moment oĂč je souhaite centrer davantage Carnets de Rando sur l’humain. C’est l’occasion rĂȘvĂ©e de mettre en pratique l’idĂ©e. À 19h, je me suis refais une allure et je sonne Ă  l’entrĂ©e du logement de Michel et InĂšs Monot. Partager la table, en tĂȘte-Ă -tĂȘte et dans le cachet unique d’une abbaye millĂ©naire, d’un des plus importants reprĂ©sentants territoriaux de la chasse Ă  courre et de sa compagne, est une expĂ©rience singuliĂšre pour un randonneur. Michel nous y a rejoints en lĂ©ger diffĂ©rĂ©, occupĂ© Ă  gĂ©rer la destruction d’un essaim de frelons dans une aile de la propriĂ©tĂ©. C’est un personnage Ă  la taille impressionnante, Ă  la voix Ă  la fois bien placĂ©e et posĂ©e, terriblement charismatique. Un Ă©quilibre habile de bienveillance et d’autoritĂ© qui invite au respect. Autour d’un repas succulent, on a parlĂ© de leur vie, ici et avant ici, du Parc, de randonnĂ©e et, Ă©videmment, de chasse. Qu’on ne s’y trompe pas, les Monot ne sont pas des aristocrates entourĂ©s de valets. Ils font tout eux-mĂȘme et s’épuisent Ă  la tĂąche. La vie Ă  l’Abbaye n’a rien d’une vie de chĂąteau. C’est bien sĂ»r la vĂ©nerie qui les a rĂ©unis aujourd’hui, ici, au Val des Choues, Ă  la tĂȘte de Piqu’Avant-Bourgogne, un Ă©quipage de 150 chiens créé en 1999 dans la voie du sanglier. Les journĂ©es sont longues pour entretenir et faire vivre l’abbaye. Et encore plus quand on concourt Ă  ĂȘtre des acteurs engagĂ©s dans la vie culturelle et territoriale de sa rĂ©gion tout en dĂ©fendant la chasse avec une foi non feinte. Les Monot auraient pu juste dĂ©cider de s’adonner Ă  leur passion en privĂ©, Ă  fermer la porte de leur domaine et Ă  tourner le dos aux critiques fĂ©roces. Mais non. C’est exactement le contraire qu’ils ont fait. Ce Parc National de ForĂȘts, pour nous, c’est une chance et non l’inverse. Il va permettre d’accueillir tout un nouveau public. , m’explique Michel avec conviction. À nous de nous adapter et Ă  lui ouvrir les portes de notre maison de la chasse pour, j’espĂšre, tenter de la dĂ©mystifier. La philosophie c’est d’expliquer cette histoire, cette antĂ©rioritĂ© qui la fait passer de la tradition Ă  la culture. » Le discours est sincĂšre et n’a rien de dĂ©magogique. Au-delĂ  de mes croyances, je suis bluffĂ© par la volontĂ© d’ouverture de Michel, par cette invitation au dialogue, par ce souci manifeste de transmettre les valeurs qu’il aime et qu’il incarne. On aime ou on n’aime pas la chasse Ă  courre mais on ne peut pas enlever aux Monot d’ĂȘtre dans la bonne attitude et d’ĂȘtre citĂ©s en exemple comme des pacificateurs dans la guerre ouverte qui oppose parfois les chasseurs aux non-chasseurs. Le Val des Choues est une zone franche, un geste d’apaisement qui veut prouver que la chasse Ă  courre n’est pas dictĂ©e par un instinct criminel ou par le goĂ»t du sang. C’est une passion, une culture et, contre toute attente, un haut respect du vivant. Du moins quand c’est bien menĂ©. On paye malheureusement les Ă©carts et les mauvais comportements d’autres Ă©quipages. , plaide Michel. Il suffit de quelques imbĂ©ciles pour condamner un collectif entier. » Michel Ă©voque et dĂ©plore ces sĂ©quences barbares qu’on voit circuler sur le web. On a pleinement conscience de donner la mort Ă  un animal. », poursuit-il. Ce n’est pas anodin. Et lorsqu’on le fait, on doit le faire avec le respect nĂ©cessaire. » La vĂ©nerie, ici, n’est pas un hobby c’est un art de vivre dans et avec la nature. Pour l’expliquer, Michel et sa femme ont ouvert le MusĂ©e-OpĂ©ra de la VĂ©nerie. Un parcours pĂ©dagogique, visuel et sonore, pour naviguer avec tous ses sens dans cet univers qu’on ne connaĂźt finalement pas. Une suite de piĂšces Ă  l’agencement maĂźtrisĂ© et aux dĂ©cors soigneusement choisis qui ne peut pas laisser le visiteur indiffĂ©rent. Les Ă©poux ne sont pas en manque d’idĂ©es pour faire du site un lieu de partage. Ici on a le sens de l’accueil et de l’hospitalitĂ©. Et une envie tenace de faire entrer le visiteur dans l’intimitĂ© d’une passion maudite par un public nĂ©ophyte C’est le point d’orgue d’une visite au Val des Choues, aprĂšs avoir flĂąnĂ© dans les immenses jardins Ă  la française qui, longtemps, ont accueilli spectacles, concerts et cĂ©lĂ©brations Ă©questres dans les annĂ©es 90. Un succĂšs Ă©vĂ©nementiel que le site doit Ă  InĂšs Monot. Dernier-nĂ© de cette fiĂšvre crĂ©atrice, le MusĂ©e OpĂ©ra bĂ©nĂ©ficie depuis peu d’une scĂ©nographie de qualitĂ© qui veut transmettre les codes de la vĂ©nerie aux nĂ©ophytes. On propose Ă©galement Ă  ceux qui le dĂ©sirent d’accompagner une chasse, Ă  pied ou Ă  vĂ©lo. Ainsi ils peuvent se faire leur propre idĂ©e. » Encore une idĂ©e incroyable qui plaide en faveur de la cohabitation. Une mine d’inspiration pour renouer un difficile dialogue entre le public et les chasseurs. Avant de quitter Michel et InĂšs le lendemain pour la suite de mes reportages en Pays ChĂątillonnais, je rends visite au chenil. Les quelques 150 Grands Anglo-Français Tricolores qui constituent la meute sont lĂ , rĂ©partis en diffĂ©rentes courettes. Loin des chiens sanguinaires qu’on pourrait trop facilement imaginer, je trouve des pĂ©pĂšres cĂąlins Ă  l’Ɠil tendre et curieux. ÉlevĂ©s Ă  l’odeur d’un seul gibier – ici le sanglier – ils ne bronchent pas au passage d’autres espĂšces. Un Ă©pisode de chasse se solde parfois – et mĂȘme souvent – par une dĂ©faite. La meute est mise en Ă©chec par le gibier et c’est ainsi. » souhaite rappeler Michel. Le repas de la meute est assurĂ©ment un instant fascinant et magique oĂč la communion entre l’animal et l’homme s’expriment avec une solennitĂ© Ă©tonnante La meute est nourrie en fin de journĂ©e. Un moment incroyable lorsque, d’une seule parole de Michel, les aboiements nourris par l’excitation du repas s’arrĂȘtent net. En quittant le Val des Choues, mon regard sur la chasse a changĂ©. Je suis grĂ© Ă  Michel, InĂšs et leurs enfants de m’avoir permis d’entrevoir l’humain au-delĂ  de la main qui tient le fusil. On connaĂźt bien la caricature, hĂ©ritĂ©e de La TĂ©lĂ© des Inconnus dans les annĂ©es 90, qui questionne la diffĂ©rence entre un bon et un mauvais chasseur. Si je sais, malheureusement que trop, ce qu’est un mauvais chasseur, je sais aussi, depuis ma visite au Val des Choues, ce qu’est un chasseur armĂ© de bon sens. VENIR EN PAYS CHÂTILLONNAIS En voiture Le point d’ancrage pour cette escapade dans le Parc National de ForĂȘts, c’est la trĂšs belle ville de ChĂątillon-sur-Seine qui, a elle seule, mĂ©rite la visite. J’y reviendrai dans un prochain article. ChĂątillon est un point assez central dans un cercle disposĂ© autour de Dijon, Troyes, Auxerre, Chaumont et Langres. On peut donc le rejoindre facilement depuis la plupart des axes. Pour les sudistes, comme moi, on arrivera nĂ©cessairement par l’autoroute l’A6, on sortira Ă  Dijon et on rejoindra ChĂątillon par la D971 6h environ. Dijon sera Ă©galement le point de passage en arrivant depuis le Jura ou Mulhouse 3h30 environ. Pour le Grand Est, en revanche, on passera plutĂŽt par Chaumont puis par la D65, qui devient ensuite D965 environ 4h depuis Strasbourg. Le Nord contournera Paris pour passer par Troyes et descendre sur ChĂątillon par la D671, qui devient ensuite D971 5h depuis Lille. Les Parisiens, eux, descendront par l’A6 via Auxerre puis, par la sortie 20 et la D965, tireront sur ChĂątillon via Tonnerre 3h environ. Auxerre sera aussi point de passage pour les Bretons, en passant d’abord par OrlĂ©ans 8h depuis Brest. Le Grand Ouest et Sud-Ouest, quant Ă  eux, prĂ©fĂ©reront viser Clermont-Ferrand ou Moulins pour rejoindre d’abord Nevers, puis en diagonale Avallon pour attraper l’A6, la suivre au sud jusqu’à la sortie 23 puis, via Montbard et la D980, rejoindre enfin ChĂątillon 7h30 environ depuis Bordeaux. En train/bus La gare de ChĂątillon-sur-Seine n’est plus en service. Il faut passer par la gare de Montbard 30mn en voiture de ChĂątillon puis prendre la ligne 126 jusqu’à ChĂątillon. AccessibilitĂ© Ă©galement depuis Dijon avec 5 trains par jours environ 1h30 de trajet et un tarif allant de 15 Ă  20 euros. Pour celles et ceux qui arriveraient en train depuis Dijon, c’est la ligne 124 jusqu’à 7 dĂ©parts quotidiens qu’il faudra emprunter. ACCÈS AU VAL DES CHOUES ET AU PARC NATIONAL DE FORÊTS Depuis ChĂątillon-sur-Seine, suivre Ă  l’est la D928, direction Langres et Recey-sur-Ource. Au croisement avec la D13, continuer Ă  droite par la D928 direction A31, Maisey-le-Duc et Vanvey. Traverser Maisey et rejoindre Vanvey. Dans le village, juste aprĂšs l’église, tourner Ă  droite par la route C3 direction Villiers-le-Duc et Ancienne Abbaye du Val des Choues. Attention, aprĂšs 100 mĂštres, ignorer la direction Villiers-le-Duc par la D112a sur votre droite et poursuivre tout droit en suivant les indications Abbaye du Val des Choues. Stationnement devant le mur d’enceinte de l’abbaye. Depuis ChĂątillon-sur-Seine, comptez 30 minutes 22,5 km. CIRCUIT DU VAL DES CHOUES LE TOPO Note suivre un topo en forĂȘt n’est pas chose aisĂ©e mĂȘme si j’ai tentĂ© d’ĂȘtre le plus prĂ©cis possible par rapport au terrain et Ă  la carte. Sur place le balisage est correct mais restez nĂ©anmoins attentif en forĂȘt, on rate vite une balise ! Je vous mets, en plus, un lien vers le fichier GPX du parcours. Depuis le parking de l’Abbaye, rejoindre le panneau d’information de la randonnĂ©e en continuant par la route forestiĂšre. Partir Ă  droite de celui-ci par une belle allĂ©e de taillis et entrer ensuite dans le sous-bois par la gauche 1. Grimper une cĂŽte et Ă  la patte d’oie suivante, prendre Ă  gauche 2. Rejoindre ainsi rapidement la TranchĂ©e du Val des Choues qu’on suit par la gauche 3. AprĂšs environ 800 mĂštres, Ă  un croisement de 5 chemins, quitter la tranchĂ©e Ă  gauche 4. Le chemin va amorcer une descente progressive jusqu’à rejoindre l’extrĂ©mitĂ© de la TranchĂ©e de la Haute Enclave 5. La suivre et la poursuivre lorsqu’elle opĂšre, plus loin, un coude marquĂ© Ă  droite. 300m avant d’atteindre la Route ForestiĂšre de la Combe aux Cerfs Ă  Essarois, repĂ©rer le balisage qui repart en arriĂšre, Ă  gauche, Ă  la faveur d’une intersection avec le Chemin du Bas de Comet 6. Le suivre jusqu’à son extrĂ©mitĂ© 7. Dans l’espace final, partir dans les taillis, Ă  gauche. Un peu plus loin, bien suivre le balisage Ă  droite 8 qui s’étire ensuite tout droit par un chemin en sous-bois. AprĂšs environ 600 mĂštres, il coupe un autre chemin 9 le suivre Ă  gauche. À la suite d’une courbe Ă  droite, il finit par rejoindre une route goudronnĂ©e 10. La suivre d’abord sur la droite pendant une quinzaine de mĂštres puis prendre Ă  gauche par un chemin en forĂȘt jusqu’à rejoindre une large piste 11. La suivre Ă  gauche jusqu’à une ligne Ă©lectrique et tourner Ă  gauche par la TranchĂ©e de la Villie Ă  Essarois 12. Le balisage dĂ©croche lĂ©gĂšrement Ă  droite un peu plus tard, via un chemin plus forestier 13. Le suivre jusqu’à croiser une nouvelle piste 14. Tourner dessus Ă  gauche et descendre jusqu’à rejoindre l’abbaye. RECOMMANDATIONS PARTICULIÈRES & DIFFICULTÉ Bon on devrait assez vite faire le tour de la question. Cette randonnĂ©e dans le Parc National de ForĂȘts, c’est de la balade. À l’exception d’une courte cĂŽte, au dĂ©but, pour rĂ©veiller un peu les mollets, aucune difficultĂ© physique n’est Ă  prĂ©voir tout du long. C’est plus de la vigilance qui est recommandĂ©e pour bien veiller Ă  rester sur l’itinĂ©raire balisĂ©. Comme je l’ai dit dans le pas-Ă -pas ci-dessus, le balisage est trĂšs correct mais il suffit de quelques secondes d’inattention pour rater une balise et s’engager sur le mauvais chemin. Les forĂȘts, vous le savez, ce sont des labyrinthes. N’hĂ©sitez donc pas Ă  vĂ©rifier rĂ©guliĂšrement votre chemin avec la carto et le topo. Comme Ă  chaque reportage en forĂȘt, j’insiste sur la nĂ©cessaire et frĂ©quente attention qu’il faudra porter aux tiques. Ne nous leurrons pas il y en a. Ça fait partie du patrimoine forestier, c’est ainsi. Vous aurez donc avec vous tout le nĂ©cessaire dans le sac Ă  dos le rĂ©pulsif, la pince Ă  tiques et l’antisep
tique bien sĂ»r ! Autre chose, qui a son importance vous l’avez lu dans l’article, on est ici au pays de la chasse. La pĂ©riode de chasse court de mi-septembre Ă  fin fĂ©vrier. Il est donc prĂ©fĂ©rable d’éviter la forĂȘt Ă  cette pĂ©riode et les jours concernĂ©s. Pour anticiper, pensez Ă  consulter la carte des jours de chasse en battue pour le grand gibier sur le dĂ©partement de la CĂŽte-d’Or. LE CIRCUIT DU VAL DES CHOUES AVIS PERSO & CONSEILS Pour celles et ceux que ma prose fatigue et/ou qui n’ont pas vingt minutes pour lire un article en entier, je vous fais une synthĂšse ici. Courte et facile, cette petite boucle est une vraie opportunitĂ© de prendre le pouls de ce Parc National de ForĂȘts. Pour en profiter pleinement, j’ai deux conseils le premier c’est prenez le temps. Le temps d’observer, de guetter, de comprendre, de ressentir. Si vous ne faites que marcher d’une traite, vous passerez Ă  cĂŽtĂ© de l’esprit de cet itinĂ©raire. Mon deuxiĂšme conseil c’est, si vous ne vous sentez pas capable d’interagir avec le milieu par vous-mĂȘme, faites vous aider et partez accompagnĂ©es par quelqu’un comme Sylvain. Vous trouverez de bons conseils Ă  la Maison de la ForĂȘt de Lenglay. Bon, moi, comme je suis gourmand, j’en aurais aimĂ© encore plus. Plus de rencontre avec la faune – mais ça, ça ne s’improvise pas comme ça – plus d’exploration en profondeur pour pĂ©nĂ©trer le cƓur de la forĂȘt, plus de fleurs et de lumiĂšres magiques – mais ça c’est merci le Covid-19 car, initialement, ce reportage aurait dĂ» se faire plutĂŽt au printemps qu’en plein Ă©tĂ©. Alors un troisiĂšme conseil, ce serait de bien choisir vos heures et votre saison pour que le dĂ©cor soit encore plus magique. Et Dieu que, dans ces forĂȘts, il y a de la magie dans l’air derriĂšre chaque arbre. Enfin, dernier point de vue, sur le sujet sensible de ce reportage la chasse Ă  courre. Je me suis bien fait allumer sur ce sujet sur les rĂ©seaux quand je l’ai Ă©voquĂ© Ă  l’époque du tournage. Ça montre Ă  quel point c’est tendu et que la rĂ©flexion est Ă©vincĂ©e au profit de la colĂšre. Moi je ne vous dis qu’une chose venez au Val des Choues et voyez par vous-mĂȘmes. Rencontrez et parlez avec Michel et InĂšs Monot. Partagez leur table et une soirĂ©e avec eux. Et faites vous votre propre avis. À dĂ©faut d’en changer, vous aurez au moins les arguments pour savoir de quoi on parle rĂ©ellement. Du moins ici, en CĂŽte-d’Or. Et vous profiterez au passage du cadre prestigieux de l’abbaye. C’est instructif et ça fait rĂ©flĂ©chir sur nos jugements faciles et trop souvent portĂ©s sans connaissance des sujets. HÉBERGEMENT ASSOCIÉ Abbaye du Val des Choues testĂ© et approuvĂ© Dormir dans le cadre impressionnant d’une abbaye sĂ©culaire, en plein milieu du Parc National de ForĂȘts, ça n’est pas donnĂ© tous les jours. Quand, en plus, elle est situĂ©e juste devant le dĂ©part de l’itinĂ©raire, ça ne se refuse pas. Et quand elle offre, de surcroĂźt, la possibilitĂ© d’une rencontre riche en enseignements et en leçon de tolĂ©rance, on ne rĂ©flĂ©chit pas et on y va. Un passage au Val des Choues est le prolongement nĂ©cessaire Ă  cette boucle de randonnĂ©e. C’est un lieu hors du temps et, de surcroĂźt, on mange plus que trĂšs bien Ă  la table de Michel et InĂšs. Et, contre toute attente quand on n’est pas, Ă  la base, un grand fan de la chasse, on passe un excellent moment avec eux. Pas d’hĂ©sitation donc dormez au Val des Choues ! 2 chambres d’hĂŽtes, 90 Ă  110 euros la nuit, petit-dĂ©jeuner inclus. Note prĂ©sence Ă©galement sur le site d’un gĂźte de groupe pour 15 personnes, en location Ă  la semaine ou week-end Surla Librairie en Ligne Cultura retrouvez une sĂ©lection de Livres sur le Vin et Alcools, Livres de Recettes de Cocktails, de Smoothies ou de Boissons DĂ©tox. Apprenez Ă  faire votre BiĂšre Maison, Ă  reconnaĂźtre un Vin ou un Whisky et Ă  faire vos Eaux DĂ©tox. Plus de 1000 Livres sur le Vin et l'Alcool vous attendent sur Cultura.
Nous avons le plaisir de vous prĂ©senter le premier article je n’espĂšre pas le dernier de Leila Ayoub. Vous avez la vision de Leila qui vous emmĂšne dans ses souvenirs et surtout les photographies d’elle nous permettent de partager avec vous raconter la petite histoire, j’ai contactĂ© Leila sur un rĂ©seau social quand j’ai dĂ©couvert les photos qu’elle avait prises sur Kerkennah
 Je suis tombĂ© en admiration sur la façon dont elle a de nous faire passer les Ă©motions
 Je n’ai pas pu m’en empĂȘcher de la solliciter pour que je partage avec vous sa vision de Kerkennah
 Par la mĂȘme occasion je l’ai invitĂ© Ă  m’écrire un texte avec son regard de Kerkennah
. Voici le premier volet de la vision de Kerkennah texte et image signĂ©e Leila Ayoub. Bonne lecture 
Mehdi Kachouri Mon regard sur les Ăźles de Kerkennah Acte 1Une vue imprenable s’offre Ă  mes yeux, de la bonne musique et une pomme ; de quoi inspirer les piĂštres poĂštes. Et des poĂštes, il n’en manque pas Ă  Kerkennah poĂštes de la Mer, poĂštes de la langue, poĂštes des couleurs et des images, Ăąmes passionnĂ©es, enchantĂ©es, vantant son charme, lui dĂ©clarant leur flamme, leur dĂ©vouement
Si chacun Ă  sa maniĂšre fleurte avec sa Nature, elle ne le rend bien qu’à ceux qui, Ă  l’image des ancĂȘtres, ont su l’apprivoiser, pour mĂ©riter sa bĂ©nĂ©diction. Une nature oubliĂ© KerkennahEux connaissaient bien ses secrets et l’art de la vivre, que les plus jeunes, ont hĂ©las ciel, la sebkah, moi et mon Ă©choLe ciel, la Mer, moi et mon reflet Sebkhah » de Sidi Fonkhal » que les habitants de Ramla » avaient l’habitude de traverser Ă  pieds, sur une charette ou Ă  dos d’ñne, pour camper au bord de la Mer et y sĂ©journer parfois plusieurs jours, dans les constructions en palme kieb».A la marĂ©e basse, nous prenions un plaisir Ă  Ă©craser les petites buttes de sable
Felouk KerkennienneBarque KerkennienneFelouka de KarknaLes couleurs des felouks » reprĂ©sentent souvent le village d’origine du pĂ©cheur. Kerkennah et 

 La philosophie transcendantaleDes valeurs morales transcendantales, trop vite remplacĂ©es par celles matĂ©rielles, les rendant, sourds, aveugles
Leur amour pour elle devient possessif destructeur et ils se mettent Ă  la martyriser, tyranniser..Car sourd est celui qui ne peut Ă©couter son silence, aveugle est celui qui ne peut marcher Ă  la lueur de sa lune, bouchĂ© du nez est celui qui ne peut distinguer les odeurs de ces champs et insensible est celui qui ne peut caresser de ses pieds sa ce que je vois, entendre ce que j’entends, sentir ce que je sens, vivre ce que je vis ; et errer dans le temps et dans l’espace, se dissiper, s’évaporer, flotter dans cette atmosphĂšre festive et envoutante, parfumĂ©e d’essences, ouchak » ded », ambre, et d’eau de Cologne RĂȘve d’or ».Contempler toutes ses personnes pĂ©tillantes de vie, dans leurs plus beaux habits tout en couleurs, joyeuses aux visages rayonnants. Ah que je regrette la vue panoramique, du ciel, depuis le toit oĂč je ne manquais de repĂ©rer ma coquette grand-mĂšre Hbiba, assise comme de coutume au 1er rang, avec sa jebba ghouli », parĂ©e de ses bijoux en lira », ses deux tresses rousses se rejoignant au bout, ses yeux soulignĂ©s au khol », et sa bouche rougie au swek ».Dame kerkĂ©nienne en tenue ordinaire et tenue cĂ©rĂ©moniale jebba ghouli » en velour , elles se font rares de nos joursLa premiĂšre partie de ce rĂ©cit prend fin. Nous avons dĂ©libĂ©rĂ©ment divisĂ© cet article en deux parties pour faciliter sa lecture. Pour lire la suite du regard de Leila, merci de cliquer sur le lien suivant Vision des Ăźles de Kerkennah. N’hĂ©sitez pas Ă  nous laisser un message ci-dessous pour nous donner vos impressions sur cette premiĂšre partie

Depuissa crĂ©ation au XIIe siĂšcle, l'HĂŽtel-Dieu contribue au rayonnement de la ville de Lyon. Sa façade majestueuse, qui s'Ă©tire le long du RhĂŽne, est connue de tous les Lyonnais. En 2010, les portes de l'hĂŽpital se sont fermĂ©es, annonçant un nouveau chapitre de l'histoire de l'HĂŽtel-Dieu. Elles rouvriront dans quelques temps, pour ActivitĂ© atelier vannerie du 19 decembre Je pensais avoir du temps avec ces deux semaines de rĂ©pit mais les cĂ©rĂ©monies, obligations de fin d'annĂ©e m'ont laissĂ© que peu de temps. De plus mon Ă©pouse s'est ouvert la mais sur une sĂ©cateur Ă©brancheur ce qui nous a fait passer pas mal de temps aux urgences et a la clinique de la main. 14 points de suture, deux tendons touchĂ©s...Le positif c'est que nous savons maintenant ou se trouve dans la rĂ©gion l’établissement d'urgence spĂ©cialisĂ© main Clinique de l'Yvette 67 Route de Corbeil, 91160 Longjumeau. Une adresse a conserver et qui vous Ă©vitera de perdre du temps en cas de probleme. Une image pour cette occasion de fin d'annĂ©e dont certains anciens retrouverons des activitĂ©s d'atelier 2014. Cette Ă©toile de Kepler fait dans les 40 cm de haut... Renne Comme le veux la tradition dans certains pays, Noel c'est l'occasion de dĂ©corer. On a d'abord commencĂ© a trier de l'osier puis nous avons rĂ©alisĂ© un renne Un carton, un poinçon, 4 trous en ligne sĂ©parĂ©s de 2,5cm 4 brins forts, et 4 plus fins on pique les forts dans les trous du carton et remplis en commençant par le pied d'un brin. On pense a le passer au dessus de la clĂŽture afin qu’aprĂšs il ne se dĂ©fasse pas. On a choisi de faire une remplacement cime a cime afin de conserver la progression de couleur... Au bout d'un certain temps on conserve la queue avant la reprise... On abat les montants pied, puis on monte le cou. La fin on redescend en formant le museau en tortillant autour. On dĂ©coupe les cornes... et voilĂ ... Puis nous avons repris notre activitĂ© de vannerie sur le panier rond en crocanne... Scelette pour la vannerie Je vous avais prĂ©parĂ© les cotes de la planche... Tout est en produits de rĂ©emploi, on trouve des planches collĂ©es chez bricomarchĂ© a 6€40 Atelier Samedi 21 Novembre 9h30 Foyer Alexandre. un mois de novembre trouĂ© de congĂ©s, et pour moi une bonne bronchite ce qui fait que le blog n'est pas a jour. De plus je suis lĂ  semaine dans un lieu ou internet fonctionne 5 min puis plus rien ce qui ne facilite pas le partage. Au programme de ce samedi dĂ©but comme convenu a 9H30, salle Alexandre Au programme Amuse doigts Ă©toile pour noĂ«l, et tressage de "fouet polonais" Pour la suite on termine le panier sur croisĂ©e pour ceux qui l'ont commencĂ©. Pour les autres on en commence un... ou autre... Architecture vegetale J’espĂšre que nous trouverons le temps au printemps d'aborder l'architecture vĂ©gĂ©tale. Nous serons alors aux jardins du champ du coq... Pour vous faire une idĂ©e une vidĂ©o Atelier 24 octobre Amuse doigts support de boule a graisse pour les oiseaux La suite Vannerie sur arceaux, osier sauvage Fond sur croisĂ©e osier blanc MatĂ©riel de vannerie Pensez a apporter votre sĂ©cateur, couteau, pulvĂ©risateur et poinçon... Atelier 26 septembre 2015 Beaucoup de choses a partager et revoir... et pour moi s'adapter au nouveau type d'atelier. Outils de vannier Pour se faire une idĂ©e voici la page d'un des derniers fabricants Vous allez recevoir par email des tarifs si vous ĂȘtes intĂ©ressĂ© par un outils... Ce qui est utile DĂ©butants un sĂ©cateur felco n°4 que l'on trouve dans les jardineries dont truffaut. Un poinçon diam 6 tournevis cruciforme meulĂ© Un couteau opinel n°6 ou autre ou une serpette la bahco n°20 est pas mal 28€ C'est celle que je porte en permanence. Mordu et veux aller plus loin... Une batte Un poinçon Ă©pissoir EP145 Pour vous faire une idĂ©e de la France hyperrurale...une vidĂ©o de 1937 L'Ă©cole nationale d'osiĂ©riculture et de vannerie de Fayl-Billot lĂ  ou je passe ma semaine... Le bĂątiment principal est dĂ©saffectĂ© car pas entretenu et s'Ă©croule... L'atelier est dans le petit bĂątiment de gauche... Atelier Nous avons vu pas mal de choses pour un dĂ©but... 1 l'escargot Je vous ai fait dĂ©couvrir le genet, comme matĂ©riau tressable et le saule... Une tresse, une trace de poinçon de haut en bas et on insert un bĂąton et voilĂ ... 2 Fendre..; Revoir ce qui existe dĂ©jĂ  dans ce blog mot clef fendre 3 Oeil du maitre, oeil, cocarde, clĂ©s Meme clef que fendre ci dessus 4 Fond catalan Un brin d'osier = une cime, un ventre et un pied Le cercle, on commence par le bout fin puis on se dĂ©place vers le pied Vous avez vu la simplicitĂ© de fabrication. Je vous ai laissĂ© voir la notion d’enfonçures en nombre paire. Il est important que les enfonçures traverses soient fortes donc souvent on les doublent pour vous faire une idĂ©e Une vidĂ©o d'un atelier IdĂ©e de plessage pour les jardiniers, nos aurons une sĂ©ance aux jardins du champ du coq Reprise des ateliers vannerie 2015-2016 le 26 septembre Dates Les ateliers auront lieu normalement un jour par mois souvent le samedi aux dates suivantes 26 sept / 24 oct / 21 nov / 19 dec / 30 janvier / 27 fev / 26 mars / 9 avr / 14 mai / 25 juin Lieu AU foyer Alexandre 11 rue du Billoy Ă  Itteville au RDC Facade foyer Plan itteville Horaires 9h30 a 17h avec une pause repas de 12h a 13h30. Si vous en avez le besoin vous pouvez vous absenter un moment pendant la journĂ©e. a 16H45 fin de l'activitĂ© et netoyage de la salle. Note je commence a l'heure c'est a dire 9h30 + 5 min Programme de la premiĂšre journĂ©e du 26 septembre 1 - Faire connaissance se connaitre, vos attentes. Les pistes et comment on vas y aller. Les anciens / Les nouveaux 2 - FormalitĂ©s administratives, adhĂ©sion a l'association 20€ dont la moitiĂ© sert a payer l'assurance 3 - Le premier amuse doigts L'escargot pour les nouveaux et l'Ă©toile pour les anciens... 4 - Le fond catalan pour les nouveaux et un kit panier rond pour les anciens, reprise d'un fond sur croisĂ©e... Cahiers de vacances this page Dans Je Vais COMPLETER pendants les vacances nominale des lĂ©gales liens Qui donnent envie ... Vannerie spiralĂ©e Juin is la bonne saison versez les herbes rĂ©colter ... Vannerie traditionnelle Tressages vĂ©gĂ©taux en pĂ©rou Une rĂ©vision de ce que nous avons en partie abordĂ© ... Une boutique Qui montre de la DiversitĂ© traditionnelle Un reportage Sur un vannier Lundi 15 juin / IME et aprĂšs Le projet "l’École fleurie" se termine, mais c'est quand cela se termine que tout est possible. Autour de "Cache-Lune – Eric Puybaret" Constructions de vĂ©gĂ©taux Ma memoire a fait dĂ©faut ce n'est pas l'iran mais l'iraq ou se construisent des maisons Mudhif en vĂ©gĂ©tal a Ma-Adan - Iraq Pour plus d'images visiter - - Le principe est simple on rĂ©alise des faisceaux de "fibres" qui sont nouĂ©es. Pour les liens je vous ai montrĂ© un crochet drilleur 22€ et des liens armĂ©s deux boucles Je vous ferais un plan de ce qu'il serais possible de construire comme structure pour le forum et le posterais sur ce forum. Pour des Ă©lĂ©ments de "dĂ©coration Ă©nigmatiques" on peu rĂ©aliser des sphĂšres lune , Ă©toiles, takraw et autres... Lunes Etoile de Kepler Takraw Projet possible Ce qu'il reste 1 - a dĂ©terminer les Ă©lĂ©ments matĂ©riels du projet 2 - Quantifier ces Ă©lĂ©ments en durĂ©e de fabrication, rĂ©colte de matĂ©riaux 3 - Comparer avec le temps disponible. et rĂ©ajuster le projet... a suivre Lendemain atelier mardi 9 juin Fonds rectangulaires Nouveau monde et nouveau vocabulaire et en plus de nouvelles positions pour travailler. Je n'avais pas pour projet d'aborder ce sujet tout de suite mais c'est Ă  la demande gĂ©nĂ©rale... Donc 2 rives qui peuvent ĂȘtre doublĂ©es, et des enfonçures dont il vaut mieux qu'elles soient en nombre paire pb de passage des rives du mĂȘme cotĂ© et donc symĂ©trie de la construction On les aligne a moitiĂ© sur le bord de la chaise / sellette et les couvre d'un fagot, coussin, planchette Remplissage a brin perdu, remplacement tete a pied et rĂ©ciproquement. Tous les 2 tours on fait un tours mort sur la rive. On termine la clĂŽture par une super comme expliquĂ©e, puis on couvre le bout des enfonçures par une bĂąton piquĂ© dans le tressage au niveau de la bordure. VoilĂ ... La suite, le montage sur Ă©caffe ce sera plus tard...ainsi que les bordures sur rectangle...faites en 4 derriĂšre deux. Lego / Mecano Vous avez vu un certains nombre de tressages, a vous de rĂ©viser et tester. Note sur le panier en cours de confection La batte permet de tasser la clĂŽture. LĂ©gĂšrement sur une crocane cela aide a faire une panier avec plus de tenue. Quand les montants sont un peu faibles, on peu les doubler par des coursons. Coursons = bouts de bois qui doublent les monta,ts mais n’interviennent pas dans la bordure. Les coursons peuvent ĂȘtre piquĂ©s en double des montants dans le fond, mais plus gĂ©nĂ©ralement dans la torche du bas de la clĂŽture. Ils sont coupĂ©s quand on fait la bordure. Lendemain atelier mardi 2 juin Pas trĂšs actifs ce mardi ! Ça sent les vacances. Les liens sur les fournisseurs dont le site de vente internet est moins cher mais... top qualitĂ©... Image de crocane Ă  la romaine a trois brins ! Atelier Mardi 2 juin Itteville A la maison Franck Au programme RĂ©cap des "prĂ©sences en juin" Les temps de trempage des osiers Les fournisseurs Solide de Platon ou Ă©toile de Kepler en amuse doigts & travaux courants... Copie de paniers Annick et cordon de fond a 4 pour Marcel. Lendemain atelier 26 Mai Pas prolixe en ce moment, des problĂšmes d'Ă©paule, une douleur lancinante permanente en est une des causes. Sortie La sortie sur site vous a permis de vous promener parmi des lieux de rĂ©colte possible. Mais attention Ă  la maraude, soyez respectueux de la nature et de leurs propriĂ©taires. La sobriĂ©tĂ© est de rigueur. Pour vous retrouver une carte. Les rĂ©coltes sont de mise et la bonne humeur aussi. Notez avril mai juin, montĂ©e de sĂšve, les Ă©corces s’enlĂšvent facilement. Solide de Platon 30 bĂątons, 12 Ă©lastiques Les Ă©tapes suivantes pour mĂ©moriser W - 2 Ă©toiles - 2 Tipis - EmboĂźtage - PĂŽle - Diagonales - Correction des Ă©toiles le plus long Atelier Mardi 26 mai Attention changement ce projet est aussi variable en fonction de la mĂ©tĂ©o. Le souhait Nous allons faire une visite sur diffĂ©rents lieux de rĂ©colte de la rĂ©gion. Je passerais chez vous en voiture a partir de 15h. pour se rendre sur les lieux de rĂ©colte possible. Pour "marcel" l'atelier se fera a l’extĂ©rieur. Les dernieres information seront donnĂ©es le we prĂ©cĂ©dent par email. Atelier mardi 12 mai Notez bien Pas d'atelier la semaine prochaine ni Ă  l'IME lundi 17 ni a Itteville le mardi 18 ni Ă  Baulne Jeudi et vendredi 21 & 22 Ce que nous avons vu MatĂ©riaux c'est la bonne pĂ©riode avril, mai juin pour rĂ©colter et prĂ©lever l'Ă©corce des vĂ©gĂ©taux car nous sommes en pleine montĂ©e de sĂšve. Vous pouvez tresser les Ă©corces sur des moules boite a sucre, bols etc pour les tenir pendant le sĂ©chage. Un exemple de travail d'Ă©corce, de Matt Tommey Voir aussi ces pointeur pour des modĂšles. ou aussi lĂ  Pinterest certains ne connaissent pas cet outils voici un pointeur sur une collection d'image sur les paniers, je vous laisse le soins de dĂ©couvrir Attention addictif et outils a se perdre. A chacun de trouver son domaine de prĂ©fĂ©rence. IME 11 mai Les travaux progressent. une projection des photos prĂ©cĂ©dentes clic pour agrandir Le massif progresse au niveau de la construction, il reste les plantes a mettre en place. Enfin le groupe qui travaille sur le moulin continue "activement" a complĂ©ter l'ouvrage. IME 4 mai, le moulin avant et aprĂšs ;- Les travaux pour la classe fleurie continuent. clic sur images pour agrandir Quelques perles qui fleurissent la journĂ©es "je vais t'expliquer"... rĂ©ponse donnĂ©e spontanĂ©ment... Cette semaine on continu la fabrication du moulin a vent. clic pour agrandir dans la serre. Petites mains pour la fabrication des ailes Les ailes sont assemblĂ©es Autre Ă©quipe sur le corps du moulin Pour tester les ailes vont rejoindre le corps du moulin Moulin aprĂšs Il reste encore a faire le toit et terminer le corps... cela avance Lespace client Ă©tant accessible 7 jours/7, 24 heures/24. GĂ©rez facilement vos crĂ©dits 7J/7, 24H/24 : visualisez les soldes et derniĂšres opĂ©rations de tous vos crĂ©dits, en un clin d'oeil. PassĂ© ce dĂ©lai, le client n’a plus de recours. Pour cela vous devrez communiquer votre adresse mail et un numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone mobile. 1Pourquoi le soulĂšvement gbaya, la guerre de Karnou » dite aussi du manche de houe » du dĂ©but de la pĂ©riode coloniale a-t-il fait l’objet d’écrits substantiels alors que celui du dieu de Lam », en pays gidar, est restĂ© paradoxalement occultĂ© ? PrĂ©sentĂ©e comme un objet d’histoire bien identifiĂ©, la guerre de Karnou » illustrerait un cas avĂ©rĂ© de rĂ©sistance africaine face Ă  l’agression coloniale, alors que le dieu de Lam » relĂšverait d’évĂ©nements plus complexes et plus malaisĂ©s Ă  exposer. Encore que ces deux sĂ©ditions rĂ©vĂšlent de troublantes ressemblances. 2Tout d’abord, elles commencent Ă  la mĂȘme pĂ©riode, celle du dieu de Lam 1927 prĂ©cĂ©dant Ă  peine celle de Karnou 1928. Les protagonistes prĂ©sentent le mĂȘme profil » de sorciers », selon la terminologie coloniale d’alors. La vie et l’Ɠuvre des prophĂštes », Toumba chez les Gidar et Karnou pour les Gbaya, Ă©pousent une symĂ©trie confondante. 3Leurs magistĂšres respectifs commencent aprĂšs une disparition. Tous deux sont donnĂ©s morts et reviennent chez eux transfigurĂ©s ». La mĂȘme annĂ©e, 1924, ils inaugurent leurs premiĂšres prĂ©dications. Chacun dispose d’un sanctuaire, Ă©galement lieu de pĂšlerinage. Pour l’un, c’est un vaste camp de constructions de vannerie Ă  Lam ; pour l’autre, une bĂątisse vaste comme une Ă©glise » Bah 1974, dans le village de Nahim. Traditionnels dans leurs tenues, peau lombaire pour Toumba, pagne d’écorce de Ficus pour Karnou, ils n’en diffĂšrent pas moins physiquement. Toumba est dĂ©crit comme corpulent, et Karnou comme souffreteux ». Ils suivent un mode de vie singulier et n’acceptent que certaines nourritures. Leurs appartenances sociales respectives les auraient, d’une certaine façon, prĂ©parĂ©s Ă  leurs missions. Toumba appartient Ă  un clan de devins fameux ; Karnou est prĂ©sentĂ© comme un maĂźtre labi », un chef d’initiation. 4Ils dĂ©livrent leurs messages par le biais de mĂ©diums et/ou en contrefaisant leur voix. Quant au contenu, la ressemblance se fait plus prĂ©gnante encore. Tous deux invitent Ă  combattre et Ă  faire disparaĂźtre cette colonisation europĂ©enne qui avance inexorablement. Rejeter ce qui vient du Blanc », argent, impĂŽt, Ă©cole, etc., le tout, sur fond de discours messianique, celui du dĂ©sespoir, avec une transposition de la lutte Ă  travers la mobilisation de forces religieuses occultes. Leurs sacrifices seraient assez puissants pour chasser les colons », massacrer leurs suppĂŽts, les chefs qu’ils ont nommĂ©s et leurs protĂ©gĂ©s, les Peuls, les conquĂ©rants d’hier. 5Les troubles engendrĂ©s se jouant des toutes rĂ©centes frontiĂšres coloniales, s’étendent, avec le dieu de Lam », au Cameroun et au Tchad ; avec Karnou, l’embrasement est plus vaste encore Cameroun, Tchad, Oubangui. Le berceau de la rĂ©volte se situe, pour les uns, chez les Gidar, pour les autres, chez les Gbaya. 6Ces deux soulĂšvements ont pris au dĂ©pourvu l’administration coloniale, qui ne s’était prĂ©parĂ©e Ă  des rĂ©actions contre sa prĂ©sence que du cĂŽtĂ© des sociĂ©tĂ©s musulmanes, de leurs appareils dynastiques ou de certains cercles religieux – et n’avait, Ă  aucun moment, envisagĂ© une mobilisation d’une telle ampleur de la part de groupes paĂŻens inorganisĂ©s ». 7Ces mouvements, non seulement semblent totalement dĂ©connectĂ©s du monde musulman, mais ils leur sont antagonistes. L’administration coloniale apparaĂźt comme un nouveau suzerain des principautĂ©s peules, qui se sont implantĂ©es au xixe siĂšcle Ă  leurs dĂ©pens. En 1927, Ă  la demande des commandants » coloniaux, les lamidats peuls de Mindif et de Doumrou mobiliseront leurs cavaleries – curieusement dĂ©nommĂ©es partisans », dans les archives – pour mater l’insurrection gidar, comme le lamidat de Rey le fera en dĂ©cembre 1928 contre le soulĂšvement gbaya. 8On est alors en prĂ©sence des mĂȘmes types de combats, des embuscades derriĂšre des rideaux de mil et d’herbes hautes, conduits sans stratĂ©gie mais non sans tactique et savoir-faire. Puis ce sera, pour les insurgĂ©s, la mĂȘme confrontation Ă  la puissance de feu des colonnes de miliciens. Les deux prophĂštes connaĂźtront une fin semblable, leur disparition Ă©tant niĂ©e afin d’entretenir l’attente de leur retour pour un soulĂšvement enfin triomphant. 9Une interrogation demeure existe-t-il un lien entre ces deux soulĂšvements quasi concomitants ? Le point de jonction gĂ©ographique aurait pu ĂȘtre le pays laka, entrĂ© dans la rĂ©bellion de Karnou et proche des Lame et Kado, qui comptĂšrent parmi les plus engagĂ©s des affidĂ©s du dieu de Lam. Nous ne disposons d’aucun Ă©lĂ©ment pour avancer l’hypothĂšse d’une intelligence entre ces deux sĂ©ditions, ni mĂȘme d’une interinfluence. Le premier soulĂšvement, celui de Lam, s’est rapidement Ă©teint, en 1928, alors que la guerre de Karnou, parmi les Gbaya, devait durer, aprĂšs la mort de Karnou survenue en 1928, jusqu’en 1930 et mobiliser des troupes plus nombreuses. 10Outre les archives coloniales, le dieu de Lam a bien eu droit Ă  quelques mentions, de Jacques Lestringant 1964, Chantal Collard 1973 et Alain Beauvilain 1989 ; toutefois, aucun travail ne lui a Ă©tĂ© consacrĂ©. On peut s’en Ă©tonner. Pourquoi un historien camerounais aussi couvrant » que Mohammadou Eldridge 1934-2004, par exemple, ne s’en est-il pas saisi, ni n’a conseillĂ© ce sujet Ă  des Ă©tudiants de l’universitĂ© de NgaoundĂ©rĂ© fondĂ©e en 1993 ? La question semble d’autant plus lĂ©gitime que le lamidat de Mayo LouĂ©, dont Ă©tait originaire sa mĂšre et duquel dĂ©pendaient administrativement les Gidar de l’Est, se trouve en premiĂšre ligne dans les Ă©vĂ©nements du dieu de Lam. 11Ce sujet apparaĂźt aujourd’hui un peu dĂ©modĂ© comme s’il n’avait pu ĂȘtre Ă©tudiĂ© en son temps. L’histoire du dieu de Lam n’en demeure pas moins ambiguĂ« parce qu’elle relĂšve d’un double combat contre les principautĂ©s peules et l’administration coloniale. Les ingrĂ©dients du prophĂ©tisme millĂ©nariste, toujours complexe, avec ses issues mystiques pagailleuses, peuvent aussi dĂ©courager l’analyse. L’étrangetĂ© de ce soulĂšvement, rĂ©alisĂ© sur ses marges et non dans son Ă©picentre, Lam, suivi de son Ă©touffement rapide, concourt Ă  en faire un oubliĂ© de l’histoire. Il n’y aurait aucune nĂ©cessitĂ© Ă  y revenir, n’était-ce pour le prophĂšte, Toumba Modomdoko, personnage hors du commun, dont la carriĂšre se prĂȘte Ă  une constante réévaluation de la part de la sociĂ©tĂ© gidar. Le magistĂšre de Toumba Modomdoko, dit Mangilva ou le dieu de Lam » 1 Les recensements, commencĂ©s en 1935-1936, se font plus prĂ©cis en 1939-1941, mais le plus complet es ... 12Il est nĂ© Ă  Lam, en pays gidar. Lam, dĂ©formation de zam, en kada, langue des Gidar, dĂ©signe, selon Jean Mouchet 1967, un Ă©norme massif granitique plantĂ© en plaine. Bastion rocheux inexpugnable, ce massif a favorisĂ©, sur ses piĂ©monts, une concentration exceptionnelle de populations signalĂ©es par plusieurs administrateurs dans leurs rapports de tournĂ©e1. Il s’agit de quartiers agglomĂ©rĂ©s composĂ©s d’habitations en terrasses dĂ©bordantes tebalka, parfois coalescentes, accompagnĂ©es de greniers de diffĂ©rentes factures, l’ensemble sous une rĂŽneraie sans fin. Des haies composites Ă  base d’Adenium obesum et d’Acacia ataxacantha corsetaient chacun des quartiers, tout en doublant leurs lignes dĂ©fensives, cĂŽtĂ© plaine. Ces archĂ©ophytes sont longtemps restĂ©s en place Ă  Kongkong, ensemble de villages au sein d’un semis de roches ruiniformes, en face de Lam. On en trouvait encore des traces dans les annĂ©es 2000 alors qu’à Lam, l’administration coloniale avait ordonnĂ© leur dĂ©mantĂšlement dĂšs avant les annĂ©es 1930. 2 Nos principaux informateurs, hommes d’ñge pour la plupart, sont des proches de Mangilva, comme Damb ... 13Toumba Modomdoko, ou Na Domdoko, rĂ©side dans le sous-quartier de Bray, inclus dans celui, plus vaste, de Kisemo. Il est le fils de Saka Digisba, du clan Mandaway, celui des grands devins, encore que Saka lui-mĂȘme ne professe pas. Sa mĂšre, Diya, ou Diina Doduson, appartient au clan Makarba. AprĂšs la mort du chef de Lam, Nembata, fusillĂ© par les Allemands, Lam connaĂźt une Ă©poque de troubles. Dawaye Napal devient chef par intĂ©rim ; Saka, pĂšre de Toumba, est son notable principal. Il cherche Ă  imposer par la force le pouvoir de Dawaye Napal et dĂ©clare vouloir mener la chasse de nuit » – autrement dit, faire disparaĂźtre les opposants. Mais les partisans de Douloum, fils de Nembata, l’emporteront, et Saka mourra empoisonnĂ©. La famille de Toumba appartient bien au cercle du pouvoir de Lam2. Carte 1 Carte de situation de la rĂ©gion de Lam © Christian Seignobos Un personnage singulier dĂšs l’enfance 14Toumba a Ă©tĂ© Ă©levĂ© comme tout garçon gidar. Petit, il Ă©tait chevrier, avant d’accompagner son pĂšre sur les champs. Il a le teint clair et, jeune, il est dĂ©jĂ  replet. Son demi-frĂšre, Damba Govdo, le dĂ©crit comme agoraphobe. Il sort d’un cercle de camarades dĂšs lors qu’ils deviennent trop nombreux. Son comportement est jugĂ© trop calme, trop rĂ©servĂ© pour un garçon. NĂ©anmoins, on ne saurait s’en Ă©mouvoir, le caractĂšre prĂȘtĂ© aux Toumba », nom classificatoire des troisiĂšmes fils, chez les Gidar, Ă©tant celui d’ĂȘtres doux, peu aventureux voire benĂȘts. Post-adolescent, il ne se mĂȘle plus aux jeux et prend ses repas Ă  part. En se dĂ©sintĂ©ressant des filles, il s’engage dans une catĂ©gorie de cĂ©libataires volontaires boggor comprise comme sexuellement anormale. Cette dĂ©viance, conçue comme la consĂ©quence d’un sort, ferait de lui un sorcier » potentiel. Dans son cas, ce trait sera transcendĂ© comme le sceau d’une pseudo-divinitĂ© exprimĂ©e par Mangilva ». 15AprĂšs la mort de son pĂšre, il est recueilli par son oncle Govdo – qui hĂ©rite de sa mĂšre –, lui-mĂȘme devin rĂ©putĂ©, dont il subira l’influence. D’aprĂšs Chantal Collard 1977 329, le nombre de devins en pays gidar un pour une vingtaine d’enclos familiaux environ, est rĂ©vĂ©lateur de l’importance de leur rĂŽle et de la frĂ©quence de leurs interventions ». Nombreux aussi sont les procĂ©dĂ©s divinatoires. Le jet de pailles coudĂ©es, par exemple, rend compte d’une divination domestique, celle des metaw gumda ceux qui Ă©touffent le poulet, trĂšs courante chez les Gidar. Quant aux musu helgi devins aux pierres, ils opĂšrent Ă  partir d’une table divinatoire, avec des artefacts disposĂ©s en demi-cercle. Ces derniĂšres sĂ©ances mantiques intĂ©ressent la vie sociopolitique de la communautĂ©, aussi se dĂ©roulent-elles sous le contrĂŽle des autoritĂ©s du village. Les devins peuvent agir individuellement ou collĂ©gialement, selon la demande du chef. Dessin 1 Damba Govdo, demi-frĂšre de Toumba 2005. © Christian Seignobos 3 Chez les Giziga, les Tupuri, les Gizey, l’habitation des plus anciens et puissants ritualistes est ... 16Toumba disparaĂźt soudainement pendant sept lunes. Sa famille le pleure. L’histoire commence alors. Il serait ĂągĂ© de 25 ans, mais aujourd’hui, on parle de 32 ans, lorsque Dieu [descend] en lui », mangilva gik azani, selon de nouvelles formulations dont nous aurons Ă  reparler. Son histoire Ă©pouse dĂšs lors le parcours du prophĂšte inspirĂ©. Lorsqu’il rĂ©apparaĂźt Ă  Lam, Ă  l’aube, il porte des cheveux longs, hirsutes, ce qui, chez les Gidar, dĂ©note une marque de possession, de folie. Il se dĂ©clare Mangilva na Bray », le divin de Bray, nom de son quartier et qui est aussi l’appellation du bouclier en bois de caĂŻlcĂ©drat des Gidar. À l’annonce de sa divinitĂ©, sa famille prend peur Comment vont rĂ©agir les grands notables ? » Mangilva refuse d’entrer dans la concession de son oncle et on lui construit une case Ă  part, toute en vannerie3. Il cherche Ă  se dĂ©gager des liens du sang, adopte une existence Ă  l’écart et, pour mieux ce faire, il choisit de se soustraire au regard du commun. Son magistĂšre, qui se dĂ©roule de 1924 Ă  1927, commence Ă  l’époque des chefs Douloum, de Lam, et MĂ©li Toumba de Kongkong. Toumba, le rĂ©formateur religieux 17Toumba est appelĂ© Mangilva, le cĂ©leste », ou encore l’envoyĂ© de Dieu » Mangilva det leuwa. Lui-mĂȘme se prĂ©sente comme celui qui tient la main de Dieu, naw narma vaho aza Mangilva » moi/agripper/main/Ă  Dieu. 18Toumba va faire oeuvre de rĂ©formateur au sein du systĂšme religieux gidar. Il engage d’entrĂ©e deux combats Ă©manciper les Gidar et les groupes voisins de l’influence tutĂ©laire de Goudour, et limiter l’emprise sociale des forgerons sur la communautĂ© gidar. Mangilva donne l’impression de vouloir solder l’hĂ©ritage de Goudour, ancien grand centre religieux rĂ©gional. Ce dĂ©tachement de Goudour poursuit un long combat menĂ© par les clans venus de l’Est et du Sud Mundang et Mambay – sa famille est issue de LĂ©rĂ©, au Tchad – contre ceux prĂ©alablement Ă©tablis, qui se revendiquent de Goudour. 4 Daniel Barreteau, communication de notes de terrain 1995, en cite d’autres, qui relĂšvent du mĂȘme ... 19Goudour, situĂ© Ă  l’entrĂ©e des monts Mandara, au nord du pays gidar, fut un centre religieux exceptionnel dont l’influence toucha les monts Mandara et les plaines adjacentes sud-orientales. Il suscita, du xvie au dĂ©but du xxe siĂšcle, un Ă©norme pĂšlerinage, qui cessera en partie, pour les plaines, avec la conquĂȘte peule, au dĂ©but du xixe siĂšcle Seignobos 2014. Un grand nombre de clans gidar comptaient parmi les plus fervents affidĂ©s de Goudour. Les routes de pĂšlerinage qu’ils suivaient passaient par des relais rituels oĂč les dĂ©lĂ©gations de pĂšlerins s’agrĂ©geaient peu Ă  peu Ă  d’autres, chaque groupe composĂ© de quelques reprĂ©sentants, marquĂ©s d’ocre au front, poussant devant lui un tribut de moutons, Ă©galement estampillĂ©s d’ocre. À Hina, les Gidar ralliaient des dĂ©lĂ©gations venues des pays gude, bana et kapsiki. La codification des parcours a pu varier avec le temps4. Ces dĂ©lĂ©gations allaient formuler des requĂȘtes venues de chaque village, alors que d’autres en dĂ©posaient de plus personnalisĂ©es. De ce pĂšlerinage, qui battait son plein Ă  la fin de la saison sĂšche, les gens de Lam rapportaient des boules de mil de Goudour qu’ils mĂ©langeaient Ă  celles de Lam pour en distribuer des morceaux jusqu’aux plus lointains quartiers. Cette nourriture de Goudour » protĂ©geait de la famine, des Ă©pidĂ©mies, des dĂ©prĂ©dateurs de cultures. Le pĂšlerinage de Goudour reste inscrit dans toutes les mĂ©moires collectives, autant de celles des populations qui y ont adhĂ©rĂ© que de celles qui ont essayĂ© de s’affranchir de son influence. Mangilva ambitionne de se rĂ©approprier le fonctionnement de Goudour, tout en le restituant dans une aire plus en rapport avec l’espace gidar. Il veut reproduire des Ă©changes culturels et mercantiles dans le cadre protecteur d’une ferveur religieuse partagĂ©e, avec leurs cĂŽtĂ©s ludiques, compĂ©titions de danses, de chants, de courses. Dessin 2 ÉlĂ©ments d’architecture du gla l’habitation gidar Ă  l’époque de Toumba. © Christian Seignobos 20Mangilva se montre Ă©galement hostile aux maĂźtres de la pluie gidar, propriĂ©taires de pierres qui font pleuvoir buna et de celles qui bloquent la pluie kwoley, pouvoir qui leur vient Ă©galement de Goudour. Il voudrait les voir indĂ©pendants de Goudour et ne relever que des prĂ©rogatives rĂ©galiennes locales. 5 Dong-Douvah, sous-quartier de Douvah, peuplĂ© de forgerons Ă©galement rĂ©ducteurs de fer, sera toujour ... 21En s’attaquant aux forgerons, c’est encore Goudour qu’il vise car, si ces forgerons ne sont plus en lien avec Goudour qui, vers le xvie siĂšcle, s’est coupĂ© de façon radicale d’avec les gens de la forge, ils n’en revendiquent pas moins leur origine de Goudour, en rĂ©fĂ©rence Ă  une Ă©poque oĂč ils Ă©taient puissants. Mangilva relance lĂ  un conflit dĂ©jĂ  ancien contre la trop forte emprise des forgerons sur ces sociĂ©tĂ©s paysannes. La rĂ©gion de Goudour elle-mĂȘme avait bien antĂ©rieurement Ă©cartĂ© ce pouvoir en castant » les forgerons et en leur imposant d’enterrer les morts. Les Gidar apparaissent, Ă  travers leurs chartes de cohabitation, comme les hĂ©ritiers des plus anciennes institutions de la rĂ©gion. Mangilva demande de ne plus avoir recours aux forgerons en dehors de leurs activitĂ©s de mĂ©tallurgistes. Les Gidar, en effet, jurent de leur innocence sur la forge, vĂ©ritable autel. Les ordalies les plus puissantes se dĂ©roulent toujours dans l’enceinte d’une forge. La deuxiĂšme annĂ©e de son ministĂšre, les sectateurs de Mangilva iront jusqu’à arracher les tambours de fer des forgerons du quartier de Douvah5 que l’on avait fait sortir lors d’une fĂȘte vouĂ©e Ă  Mangilva, et qu’ils feront jeter dans une anfractuositĂ© de la montagne. 22Toutefois, au fur et Ă  mesure que les prĂȘches de Mangilva se radicalisent et s’orientent vers un soulĂšvement contre le pouvoir colonial, ses envoyĂ©s, auxquels s’adjoignent nombre de dĂ©lĂ©gations, mundang en particulier, lui conseillent de se rĂ©concilier avec les forgerons le jour venu, il faudra en effet des armes en nombre et s’en servir. À Lam, le chef de guerre, le gambara, appartient au clan MohoĂŻsoko clan forgeron issu de Goudour. À Bray mĂȘme, le quartier de Mangilva, croĂźt un Ă©norme tamarinier, l’arbre des forgerons, sous lequel se dĂ©cide la guerre Collard 1977 316. 6 Tuya pl. tuyengue, appelĂ© kuli chez les Mafa, Mofu, Giziga est prĂ©sentĂ© par tous les auteurs comm ... 23Poursuivant sa politique de monopolisation du religieux, Toumba va jusqu’à toucher au mĂ©canisme et Ă  la codification du mĂ©dium essentiel celui de l’adresse aux mĂąnes des ancĂȘtres, les tuya6. DĂ©sormais, les sacrifices ne se dĂ©roulent plus sur les autels Ă  l’entrĂ©e des concessions mais dans le secret des cuisines et en prĂ©sence des femmes, et sous l’injonction de partager la viande des sacrifices avec ses voisins. Alors que les Gidar pratiquaient deux types de sacrifice – soit l’animal est Ă©touffĂ© eretni wulani, soit on lui brise la nuque endlu wulani –, Mangilva impose un seul sacrifice, celui de l’animal immolĂ© ataw wulani. Il fait Ɠuvre de rĂ©formateur – les nouveaux codes sacrificiels qu’il enseigne lui seraient directement inspirĂ©s du Dieu crĂ©ateur Dieu du nombril ». Les Ă©lites chrĂ©tiennes d’aujourd’hui voudraient y voir un monothĂ©isme avant la lettre. 24Mangilva entend s’approprier le calendrier des rites et le dĂ©clenchement des fĂȘtes pour ainsi dominer l’intĂ©gralitĂ© de la vie religieuse. Dans la deuxiĂšme annĂ©e de son magistĂšre, il voudra ĂȘtre seul Ă  dĂ©cider quand et quel animal il faut sacrifier par lĂ , il se comporte en maĂźtre de la terre supĂ©rieur. Il impose aux chefs de terre de sacrifier aprĂšs lui, sur la place de leur quartier baldangay ; ensuite chaque chef de famille sacrifiera selon ses moyens. Lorsqu’il tente de s’accaparer, pour le transformer, le sacrifice de la croissance du mil et celui des rĂ©coltes, certains maĂźtres de la terre, refusant d’ĂȘtre relĂ©guĂ©s au rang de simples exĂ©cutants, s’exilent ; d’autres suivent, en rechignant, le signal dĂ©sormais donnĂ© par le seul Mangilva pour ouvrir fĂȘtes ou sacrifices. Des maĂźtres de la terre se dressent contre lui c’est le cas de ceux du clan Medefsere de Bidzar ou du clan Muldama de Lam, qui rejoignent d’autres opposants parmi les maĂźtres de la pluie, comme celui de Bidzar Miliya. Certains des disciples de Mangilva pensent qu’il va trop loin. Peut-on Ă  la fois mener une rĂ©volution religieuse interne et conduire une rĂ©bellion Ă  l’extĂ©rieur ? Lorsque, cherchant Ă  regagner le soutien de ces chefs de terre, Mangilva tentera de faire machine arriĂšre, il sera trop tard. Beaucoup s’afficheront plutĂŽt aux cĂŽtĂ©s des chefs nommĂ©s par l’administration. Dessin 3 Toumba Modomdoko dit Mangilva ou le dieu de Lam ». © Christian Seignobos Dessin 4 Une poterie tripode. © Christian Seignobos 25Ce que cherche Ă  faire Mangilva n’est pas fondamentalement nouveau. Dans le passĂ©, le rĂ©pertoire rituel a toujours Ă©tĂ© manipulĂ© pour rĂ©pondre Ă  des intrusions extĂ©rieures ou Ă  la volontĂ© hĂ©gĂ©monique d’une coterie ou d’un individu Van Beek 2017 45. Les actions de Mangilva ne sortent pas du cadre rituel en vigueur, elles ne sont qu’amĂ©nagements et puisent leurs inspirations dans un rĂ©servoir symbolique dont certains rites sont remis au goĂ»t du jour. Ce qui achoppe, c’est le calendrier trop rapide des rĂ©formes », mĂȘme si les temps incertains et angoissants de l’arrimage de ces sociĂ©tĂ©s Ă  l’administration coloniale en fournissaient le prĂ©texte. Celui qui bouscula la sociĂ©tĂ© gidar » 26C’est ainsi qu’il est prĂ©sentĂ© par un certain nombre d’informateurs gidar. Tous s’accordent sur ce point il a voulu changer les rapports hommes-femmes. Lui-mĂȘme refusa toute femme, sa part de divinitĂ© ne pouvant s’accorder avec le commerce charnel. Mangilva s’élĂšve contre la violence faite aux femmes, interdisant qu’on les lie et qu’on les batte. Il prĂȘche pour une forme d’égalitĂ© devant les fautes. Il contribue Ă  faire cesser le monopole des hommes sur la nourriture carnĂ©e. Jusque-lĂ , les femmes gidar n’avaient pas un accĂšs libre Ă  la viande, notamment celle des gallinacĂ©es. La viande se cuisinait dans les mezenzen, poteries tripodes, se passant de foyer dans la case vestibule, sous la surveillance du chef de famille qui, seul, avait autoritĂ© pour la distribuer. Avec Mangilva, les femmes prĂ©parent la viande, gĂ©nĂ©ralement celle des sacrifices, dans la cuisine avant de la rĂ©partir. Le chef de famille qui se trouve contraint de prĂ©lever des animaux dans le troupeau de sa femme doit payer avec des mesures de gabak, bande de coton de 4,5 cm de largeur, tissĂ©e par les hommes et utilisĂ©e comme unitĂ© monĂ©taire. L’émancipation des femmes commence avec la nourriture – elles deviennent maĂźtresses de leur cuisine – et aussi par leur participation Ă  la confection de mets rituels. L’introduction de ces nouveaux comportements au sein des familles rallie la gent fĂ©minine Ă  Mangilva. 27Chez les Gidar, de mĂȘme que chez les Daba voisins et les Kapsiki, la circulation des femmes dans la sociĂ©tĂ© est Ă©tonnamment fluide. Nombreuses sont les femmes qui se flattent d’avoir contractĂ© une douzaine de mariages et plus. Le mariage par rapt ngumu est le plus rĂ©pandu Collard 1977, souvent organisĂ© par la fille ou la femme elle-mĂȘme. Il peut aussi ĂȘtre provoquĂ© par un pĂšre qui pousse sa fille Ă  contracter ailleurs un mariage afin de rĂ©cupĂ©rer dot et nouvelle alliance. La femme circulera ensuite pour visiter les enfants qu’elle a obligation de laisser auprĂšs de ces prĂ©cĂ©dents maris. Ce fut, par le passĂ©, une façon d’étendre le tissu relationnel pour ces trop petites communautĂ©s dans l’incapacitĂ© de contrĂŽler politiquement des espaces suffisamment vastes. NĂ©anmoins, fluiditĂ© de la circulation des femmes ne signifie pas libertĂ© de conduite des femmes au sein de la famille, mĂȘme si les filles de chefs ont pu, plus que les autres, en tirer avantage. Mangilva va trouver ses plus fermes appuis auprĂšs de personnages fĂ©minins que seule la sociĂ©tĂ© gidar Ă©tait capable de susciter. Todou, fille de chef, femme de chef et mĂšre de chef, fut une personnalitĂ© centrale de Lam Ă  cette Ă©poque. Elle n’était pas d’origine gidar, mais la fille du chef daba, de Kola, proche du pays hina. Elle fut mariĂ©e au chef Moubaya, de Lam. À la mort de ce dernier, elle est hĂ©ritĂ©e par son fils Nembata. Todou donne un fils Ă  Nembata, Hamaoka, qui deviendra Ă  son tour le chef de Lam. Elle sera ensuite hĂ©ritĂ©e par Bakari, frĂšre de Nembata. Une femme fait partie de l’hĂ©ritage d’un homme, mais le statut de Todou lui donne une libertĂ© de choix parmi ceux qui ont des droits sur elle. Todou est une femme dont on vantait encore la beautĂ© lors de nos enquĂȘtes, mais c’est plus encore sa personnalitĂ© que l’on a voulu retenir. Ces princesses sont libres de parole, souvent savantes et naturellement au fait des intrigues de cour. Avec l’ñge, elles acquiĂšrent le statut enviĂ© de conseillĂšres dans les cercles du pouvoir. Leur vie rend compte de la complexitĂ© des relations sociales et de pouvoir dans ces sociĂ©tĂ©s. Dans le cas prĂ©cis de Todou, mĂȘme Mangilva recherche son influence. 28Bakari complote auprĂšs du commandant » de Guider avec les turjman interprĂštes peuls du poste pour prendre le pouvoir Ă  Lam et Ă©carter son neveu Hamaoka. Todou dĂ©cide d’aller vivre chez Mandi, frĂšre de Bakari, et, de lĂ , elle intrigue pour maintenir son fils Hamaoka au pouvoir, avec l’assentiment et l’appui de Mangilva. Todou a hĂ©ritĂ© de son pĂšre, chef et maĂźtre de la pluie Ă  Kola, des pierres de pluie » dont de redoutables kwolay. Elle les transmettra Ă  son fils et s’appliquera Ă  le faire savoir. DĂšs lors, le conflit entre Hamaoka et son oncle Bakari se poursuit par le biais des attributs du pouvoir. Bakari, bien que nommĂ© par l’administration, doit acquĂ©rir, de son cĂŽtĂ©, des pierres de pluie » que l’opinion juge peu prestigieuses, donc moins puissantes. Hamaoka se voit quant Ă  lui gratifiĂ©, grĂące aux siennes, de plus de pouvoir, au point que cet excĂšs de tuya aurait Ă©tĂ© la cause de sa stĂ©rilitĂ©, ce que Collard 1977 321 signale Ă©galement. 7 Wanaka donna deux fils Ă  MĂ©li Toumba, un fils Ă  Douloum, un Ă  Hamaoka et, enfin, un dernier Ă  Tizi ... 29Au temps de Mangilva, une autre femme dĂ©fraye la chronique, ManĂ©kĂ©. SurnommĂ©e Wanaka, elle aussi bĂ©nĂ©ficie de la rĂ©putation flatteuse faite aux princesses. MariĂ©e Ă  MĂ©li Toumba, chef de Kongkong, elle s’enfuit pour Ă©pouser le chef douloum de Lam, frĂšre aĂźnĂ© d’Hamaoka, puis Hamaoka, devenu chef, et enfin Bakari7, devenu Ă  son tour chef de Lam. Elle Ă©tait la grand-mĂšre du chef de Lam, Hamiti Tizi, au moment de nos enquĂȘtes. 30Ces deux femmes trĂšs influentes furent, l’une comme l’autre, des soutiens indĂ©fectibles de Mangilva. Celui-ci prend plutĂŽt conseil auprĂšs de Todou, dont il serait, selon l’un de nos informateurs, le directeur de conscience ». Ces dĂ©ambulations matrimoniales de Todou et Wanaka entraĂźnent des imbroglios politiques sans fin et engendrent des haines durables. Cette derniĂšre, en particulier, devait accentuer les dissensions entre Lam et Kongkong. D’aucuns affirment que les affaires matrimoniales auraient Ă©tĂ© un Ă©lĂ©ment, et non des moindres, qui poussa Kongkong Ă  trahir Lam et Ă  rejeter Mangilva. À la recherche des influences, gidar et extĂ©rieures, concernant Mangilva 8 Nous faisons rĂ©fĂ©rence, pour cette partie, Ă  des Ă©lĂ©ments recueillis dans un document dactylographi ... 31Contrairement Ă  l’hagiographie populaire qui en fait un prophĂšte ex nihilo, Mangilva est bien le produit de la notabilitĂ© de la sociĂ©tĂ© gidar et de son ouverture au monde de l’époque. Loin d’ĂȘtre sorti de nulle part, il appartient Ă  un clan de devins Mandaway, celui qui se rĂ©unit annuellement dans le bois sacrĂ© ou dans une grotte Ă  Dahal prĂšs de Kongkong, pour la grande fĂȘte aprĂšs la rĂ©colte tla net derdew8. 9 Chaque groupe, dans la rĂ©gion, dispose de rites pour prĂ©voir les Ă©vĂ©nements de l’annĂ©e Ă  venir, apr ... 32Dans cette grotte, les anciens du clan Mandaway rĂ©alisent des boules de terre reprĂ©sentant chacune un quartier. Ils montent rĂ©guliĂšrement les inspecter. Si l’une se fend, ils la lissent Ă  nouveau avec de l’argile fraĂźche. Au bout de quelques semaines, ils en tirent augure et dĂ©duisent, des boules fendillĂ©es, les menaces qui pĂšsent sur certains quartiers. On allume un feu et les orientations de la fumĂ©e confirment les indications premiĂšres. Dans cette grotte, est Ă©galement dĂ©terrĂ©e une jarre de biĂšre restĂ©e scellĂ©e depuis l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Le collĂšge des devins du clan Mandaway, associĂ© Ă  des chefs de terre, se rĂ©unit pour boire cette biĂšre tout en listant les Ă©vĂ©nements Ă  venir pour l’ensemble de la communautĂ© gidar et prĂ©voir les sacrifices Ă  rĂ©aliser pour obvier aux rĂ©sultats manciques nĂ©fastes. Ils enterrent ensuite une nouvelle jarre pleine pour remplacer la prĂ©cĂ©dente9. 33AprĂšs avoir soldĂ© l’annĂ©e qui vient de s’écouler, on jette un coq Ă©missaire en brousse, vers Djougui, qui est censĂ© emporter malheurs et maladies, puis on met symboliquement le feu Ă  la brousse pour en chasser les derniĂšres impuretĂ©s... La fĂȘte commence alors Ă  Konkong, puis Ă  Lam et dans tous les villages, selon un circuit oĂč, au cours de chacune des fĂȘtes, les Mandaway dĂ©voilent les Ă©vĂ©nements futurs rĂ©vĂ©lĂ©s dans la grotte. Les femmes peuvent alors Ă©craser le mil nouveau en plein air et chanter. 34Govdo, oncle et beau-pĂšre de Mangilva, est le second du grand devin mandaway, Tambayo, qui prĂ©side ce cercle prestigieux. Toumba est d’une certaine façon prĂ©parĂ© au prophĂ©tisme, et il a mĂȘme pu s’employer par la suite Ă  convaincre certains devins que sa venue Ă©tait annoncĂ©e. DĂšs 1926, Toumba se serait fait aider par certains devins pour libĂ©rer la voix des tuya » qui, sortant des mares comme Ă©manant de puissances telluriques, se seraient ainsi exprimĂ©s en sa faveur. 35Si l’hagiographie officielle s’y oppose formellement, Toumba n’en a pas moins subi des influences peules particuliĂšrement visibles dans sa rĂ©forme des conduites sacrificielles. Son nouveau sacrifice, il le dĂ©nomme le plus souvent da sadlaga sadaka des musulmans. 36Mangilva intervient dans les comportements alimentaires, interdisant – comme chez les musulmans – la consommation des animaux morts et non Ă©gorgĂ©s. Il ne boit pas de biĂšre de mil. À cette Ă©poque, la biĂšre, bouillie alcoolisĂ©e, est trĂšs contrĂŽlĂ©e par la gĂ©rontocratie et ne se consomme guĂšre en dehors des rituels ; or on l’a vu Mangilva entend bien les rĂ©former. Il demande que, dĂ©sormais, les cadavres des Gidar ne soient plus emballĂ©s dans des peaux de chĂšvres, mais dans un linceul de coton godon ou gabak, rejoignant lĂ  aussi une pratique musulmane. 37Toumba a pu acquĂ©rir des rudiments sur l’islam par quelques sorties sur des marchĂ©s extĂ©rieurs tenus par des Peuls. Il est avĂ©rĂ© que, jeune, il accom­pagnait son pĂšre, Saka, qui s’exprimait un peu en fulfulde langue peule avec le notable Vatawlan qui, lui, le parlait au grand marchĂ© de Doumrou. Ils troquaient, contre des rouleaux de gabak, du gros bĂ©tail et des moutons pour le chef. Les peuls sont eux-mĂȘmes prĂ©sents Ă  Lam, en particulier dans le commerce des perles, en rade foraine, Ă  la devanture » du chef, pratique qui prĂ©cĂ©da les marchĂ©s ouverts par la colonisation chez les paĂŻens. Certains commerçants de perles et de sels s’installent mĂȘme Ă  Lam, comme ce curieux Mal Bello, un affranchi de Doumrou. Il serait venu apprendre la pharmacopĂ©e gidar auprĂšs de tradipraticiens disna miya rĂ©putĂ©s, comme Zourmba Tambayo, Mal Bello livrant en Ă©change sa propre science. Toumba, en auditeur silencieux, y aurait souvent accompagnĂ© Tambayo... Par la suite, Mal Bello intrigua dans la collecte des impĂŽts pour le compte du lamido de Mindif. SuspectĂ© d’ĂȘtre un agent double, il sera chassĂ© de Lam quelques annĂ©es avant que Mangilva ne s’engage dans sa vie de prophĂšte. Les prĂ©dications de Mangilva 38Mangilva livre deux discours simultanĂ©s car il mĂšne un double combat. L’un vise Ă  subvertir l’oeuvre des ancĂȘtres en y introduisant des nouveautĂ©s de nature Ă  Ă©largir le champ religieux gidar. Loin de vouloir ĂȘtre le prophĂšte des seuls Gidar, Mangilva cherche Ă  rallier les Daba, Giziga, Mundang, Mambay et Fali – mais une telle entreprise ne peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e que sur le long terme. 39Le second discours est celui de la prĂ©dication du prophĂšte millĂ©nariste, Ă  laquelle ne manque aucun canon. Il s’agit, en l’occurrence, d’allier Ă  une parole mystique, inscrite dans le temps, les moyens d’un soulĂšvement brutal contre le pouvoir colonial exorbitant qui se met alors en place avec la construction de postes, de routes dĂ©jĂ  automobilisables, l’arrivĂ©e du tĂ©lĂ©graphe, l’imposition de cultures riches », les recensements nominatifs qui contraindront Ă  jamais au paiement de l’impĂŽt, ou encore les miliciens et toute une hiĂ©rarchie de chefs au service de cette contrainte administrative. 40Mangilva prophĂ©tise un monde qui se dĂ©truira pour ĂȘtre remplacĂ© par un autre qui ne sera pas celui des Blancs ». Il donne Ă  voir un avenir autre, une sorte de monde d’avant » mais en meilleur, la terre sans mal » de tous les prophĂštes millĂ©naristes. Sacrifices et privations sont prĂ©sentĂ©s comme le nĂ©cessaire prĂ©lude Ă  l’inĂ©vitable flot de bienfaits qui ne manquera pas de suivre le dĂ©part de l’administration coloniale. Toutefois, les discours que nous avons collectĂ©s demeurent avant tout trĂšs anti-Peuls. Ils peuvent se rĂ©sumer dans cette diatribe Les Peuls ont pris nos fils comme esclaves, nos filles comme sulaa’be concubines esclaves. Ils ont tuĂ© les vieux pour dĂ©truire notre savoir, ont brĂ»lĂ© nos villages et razziĂ© nos troupeaux. Les Blancs sont venus dominer les Peuls, qui voient aujourd’hui leurs forces dĂ©cuplĂ©es grĂące aux fusils des Blancs. Par la puissance de nos sacrifices les Blancs partiront aussi rapidement qu’ils sont apparus, les Peuls affaiblis sans leur tuteur seront Ă  leur tour massacrĂ©s et chassĂ©s des plaines. 41Ces harangues empruntent au discours des devins, souvent allusifs, volontiers confus et plein d’énigmes. Sur cette fin du monde promise, les prĂȘches dĂ©lirants » ne le sont que par la mĂ©connaissance que nous avons d’un langage prophĂ©tique partagĂ© par la plupart de ces groupes, qui y trouvent leur intelligence du monde. Tous partagent ces infracroyances concernant, par exemple, les Ă©clipses partielles de soleil qui manifestent le mĂ©conten­tement de Dieu et cette peur continuelle d’un retour Ă  la nature sauvage des animaux domestiques, etc. Il en va de mĂȘme lorsque Mangilva annonce que la terre se couvrira de tĂ©nĂšbres, que chacun devra se barricader avec des rĂ©serves de mil, de son de mil, de fruits sĂ©chĂ©s comme pour parer Ă  une famine. La lune va mourir, puis renaĂźtre et le peuple avec elle. Beaucoup mourront, les familles survivantes reconstruiront un monde nouveau. Cette ambiance millĂ©nariste s’accompagne de mots d’ordre visant Ă  dĂ©jouer, par des sacrifices, les malheurs naturels et un cycle mĂ©tĂ©orologique accablant. 42Les diffĂ©rents informants ont gardĂ© en mĂ©moire les injonctions Ă  sacri­fier du bĂ©tail et les mots d’ordre de Mangilva mafate », Ă©gorgez ! » pour prĂ©venir une Ă©pidĂ©mie ; Ă©gorgez ! » pour Ă©loigner la sĂ©cheresse ; Ă©gorgez ! » pour provoquer un soulĂšvement. Dans le mĂȘme temps, ses directives Ă  l’encontre de la colonisation se bornent Ă  refuser de payer l’impĂŽt de capitation le garaama ou d’utiliser des piĂšces de monnaie – pataka 2 F, suley 1 F, et siisi 0,50 F au dĂ©triment des bardaw fer de houe aplati, gabak et mazla cauris, jake en fulfulde. 43Le parcours de Mangilva en tant que prophĂšte peut s’envisager en deux temps. Les deux premiĂšres annĂ©es sont employĂ©es Ă  imposer une nouvelle forme de religiositĂ©, refondant les rituels, les simplifiant, les rendant plus comprĂ©hensibles au plus grand nombre, musulmans compris. S’il essaie de s’imposer aux chefs de terre, il se garde, au dĂ©but, de les affronter dans leur pouvoir politique et celui de leur justice, prĂ©rogatives qui leur permettent de tenir leur rang. 44La derniĂšre annĂ©e, poussĂ© par les zĂ©lotes sortis de la foule des pĂšlerins, son discours se radicalise et se fait plus violent, le soulĂšvement approche. Se sentant suffisamment forts, ses disciples » vont pouvoir disperser des rĂ©unions de contestataires. Il est Ă  remarquer nĂ©anmoins qu’il y a peu de violences physiques, un certain nombre d’opposants se voyant contraints de quitter Lam. 45Mangilva sait que sa rĂ©volution religieuse » lui a aliĂ©nĂ© le cercle des notables, aussi recherche-t-il un consensus auprĂšs des maĂźtres de la terre. GrĂące Ă  la richesse que gĂ©nĂšre l’énorme pĂšlerinage de Lam, il parviendra Ă  en acheter » un certain nombre. Lam, centre de pĂšlerinage 1925-1926 46Au sein de cette mosaĂŻque de populations disparates ne pratiquant ni les mĂȘmes langues, ni les mĂȘmes cultures, existe, moins visible, un ensemble d’infracroyances et de symboles partagĂ©s dans le cadre d’une commune religion du mil » des façons de se conformer face Ă  la mort, de se purifier, de jurer de son innocence... Surtout, ces populations partagent les mĂȘmes aspirations face aux maux qui les assaillent, Ă©pidĂ©mies, invasions acridiennes, sĂ©cheresses... Qu’un centre religieux Ă©merge pour rĂ©pondre aux angoisses des hommes, Ă  leur recherche de fĂ©conditĂ©, de rĂ©ussite dans leurs entreprises alors les foules accourent. Qu’un pĂšlerinage se crĂ©e, et avec lui se dessinent des chemins propres Ă  dĂ©cloisonner toutes les petites patries ethniques, des clauses de circulation avec sauf-conduits, objets ou marques auxquels tous vont adhĂ©rer. Ces cultes, en rassemblant des foules, drainent – pour l’époque – d’énormes richesses. Ils seront aussi des lieux d’échange et d’intrigue politique. On est surpris de la rapiditĂ© de leur mise en place. Dans le passĂ©, certains ont Ă©tĂ© Ă©phĂ©mĂšres, tandis que d’autres, comme Goudour, se sont institutionnalisĂ©s sur plusieurs siĂšcles. Les envoyĂ©s de Mangilva 10 Dawaye Nday, un forgeron mohoĂŻsoko, Garzam du clan Mandaway et bien d’autres encore Dlogomo Paliy ... 47DĂšs son retour Ă  Lam, Mangilva fait mander ses amis Dawaye Nzalam, de Nyoua, et Dawaye Loblob, de Kongkong. Il leur rĂ©vĂšle que Dieu est en lui et il les envoie accomplir les premiers sacrifices propitiatoires. Par la suite, il recrutera d’autres disciples10. Ils sont dĂ©signĂ©s comme la faada – le conseil », chez les Peuls – de Mangilva. Dawaye Nzalam est l’interprĂšte de Mangilva lorsqu’il vaticine derriĂšre l’écran de sekko de son enclos. 48Les autres sont des envoyĂ©s de Mangilva qui rĂ©sident et se dĂ©placent chacun dans sa province. Ces disciples-envoyĂ©s sont appelĂ©s metive ou encore gewled nani, en gidar. Certains les dĂ©signent par gawla ou encore, comme pour les Peuls, par azia adjia. Dawaye Nday est le reprĂ©sentant de Mangilva pour tout le pays gidar. Dawaye Loblob a la responsabilitĂ© du pays mundang de LĂ©rĂ©, Garzam officie auprĂšs des Giziga de Midjiving et de Moutouroua, et Dlogomo auprĂšs des montagnards daba et hina. Ils sont envoyĂ©s selon la connaissance qu’on leur attribue des langues et moeurs de leurs voisins. Sur place, ils rĂ©sident dans l’entourage des chefs locaux comme reprĂ©sentants officiels de Mangilva. Des reprĂ©sentants proprement daba ou mundang, Ă©galement investis par Mangilva, iront toucher des groupes plus pĂ©riphĂ©riques encore. 49Leur mission premiĂšre est d’enseigner les pratiques sacrificielles de Mangilva, les nouveaux rituels, puis de veiller Ă  leur bonne exĂ©cution. Ils reprennent exactement le rĂŽle endossĂ© par les envoyĂ©s du grand Goudour et les mĂȘmes pratiques, consistant Ă  se dĂ©placer sans ĂȘtre vus la nuit et Ă  rester enfermĂ©s le jour. La charge rituelle portĂ©e serait trop forte pour le commun des mortels, et, plus prĂ©cisĂ©ment, les femmes et les enfants. Toumba, une fois mis Ă  l’écart dans son camp de sekko et sous ses auvents, se conforme Ă  l’étiquette du chef de Goudour, qui ne saurait apparaĂźtre en public et ne sort qu’à partir du milieu de la nuit. 50On se dĂ©place encore – en l’absence de langue vĂ©hiculaire –, comme cela se faisait durant la pĂ©riode prĂ©coloniale, en s’appuyant sur le relais des alliances matrimoniales. Ainsi un reprĂ©sentant de Lam arrivĂ© Ă  Lara, chez les Mundang, pour prĂȘcher le cĂ©leste de Lam » wofa lam peut-il rĂ©sider chez un frĂšre du chef, avant qu’un Mundang de Lara, parlant tupuri, l’escorte dans sa belle-famille chez des Tupuri de DoubanĂ©... GrĂące Ă  la paix coloniale, au cours de cette dĂ©cennie 1920, les gens se dĂ©placent librement, quoiqu’en armes. Aussi, le pĂšlerinage de Lam va-t-il rapidement connaĂźtre un grand essor, brassant Gidar, Mundang, Mambay, Daba et Fali. Tous se dĂ©couvrent une conscience rĂ©gionale jadis plus pressentie que vĂ©cue. C’est lĂ  sans doute le vĂ©ritable miracle » de Mangilva. Dessin 5 Le camp du dieu de Lam » Ă  ses dĂ©buts, reconstitution. 1. La cellule de Toumba ;2. L’espace d’attente abritĂ© par des auvents ;3. L’esplanade pour les danses et autres manifestations ;4. L’enclos de rĂ©ception des offrandes des pĂšlerins ;5. Les maisons des oncles » de Toumba, avec les greniers de stockage des dons ;6. Les corrals pour les offrandes de bĂ©tail. © Christian Seignobos Le camp du dieu de Lam 51Dans le quartier de Bray, le camp du dieu de Lam ressemble Ă  une enclave singuliĂšre avec, presque au centre, la demeure de Mangilva entourĂ©e d’une double enceinte de sekko tressĂ©s par les spĂ©cialistes des architectures de vannerie, les Giziga voisins de Moutouroua. Des hangars accueillent la foule qui attend pour prĂ©senter ses requĂȘtes avec, Ă  l’arriĂšre, une aire pour les rĂ©jouissances et les danses. Rapidement trop Ă©troite, elle sera remplacĂ©e par une autre, plus vaste, Ă  l’entrĂ©e de Lam. Les pĂšlerins trouvent Ă  se loger pour la nuit dans les diffĂ©rents quartiers. 11 On collectait les way tu’buza bomeeje en fflde, lingots de fer cylindriques de Pala, les bardaw, ... 52On observe Ă©galement trois corrals pour les bovins, caprins et ovins, une aire pour verser les dons en mil, niĂ©bĂ©s, arachide. Les greniers de rĂ©serve sont placĂ©s sous la surveillance des oncles et frĂšres de Mangilva. On signale aussi des magasins pour entreposer la monnaie de fer11 et les rouleaux de gabak. 53Les Daba de Mousgoy, les Hina, les Fali de LibĂ© sont les plus gros contributeurs de fer bardaw et de petit bĂ©tail. Les Mambay et les Mundang de LĂ©rĂ© apportent des paniers de poissons secs, des bovins et mĂȘme des chevaux. On comptabilise les fers venus de chez les Kado, des poneys de chez les Musey... En 1925-1926, Lam est prĂ©sentĂ© comme une vĂ©ritable ruche durant les mois de saison sĂšche. Selon les ultimes tĂ©moins de cette pĂ©riode, les offrandes affluent continuellement comme des retours sans fin de razzias ». 12 Il s’agit d’un mĂ©tier horizontal Ă  pĂ©dales, Ă  bandes Ă©troites, qui appartient au vaste complexe de ... 13 Cache-sexe en rideau de devant bleu, blanc, jaune, rouge ; ou triangulaire, sur cuir, avec perles ... 54La journĂ©e durant, tout un personnel s’active pour amĂ©nager ce camp de paille et vanneries, extensible et rĂ©tractable en fonction des arrivĂ©es et des dĂ©parts des pĂšlerins. La famille de Mangilva, ses disciples ainsi que les adeptes secondaires de cette rĂ©novation religieuse apparaissent, Ă  des degrĂ©s divers, comme les bĂ©nĂ©ficiaires du systĂšme mis en place par Toumba. Les gens de Lam parlent de cette Ă©poque comme un sommet dans l’art du tissage pourtant rĂ©cemment introduit par des colporteurs bornouans. Chaque concession dispose d’un Ă  deux mĂ©tiers12. Lam se met Ă  cultiver intensivement deux variĂ©tĂ©s de cotonniers pĂ©rennes, empruntĂ©es aux Peuls de Binder, Gossypium arboreum et G. hirsutum. Avec le pĂšlerinage, la production de gabak de Lam connaĂźt un grand succĂšs. De nombreux enclos montent des canevas pour rĂ©aliser des cache-sexes perlĂ©s avec leurs jeux de couleurs, leurs trompe-l’oeil propres Ă  alimenter de vĂ©ritables concours d’élĂ©gance13 – au point qu’un certain nombre de nos informateurs ont pu affirmer que les bonnes choses avaient commencĂ© Ă  arriver avec Mangilva ». 55Le pĂšlerinage permet d’agrandir le cercle d’appartenance et de diffuser les nouvelles pratiques rituelles de Mangilva. Il provoque un premier brassage, inusitĂ©, de groupes qui font assaut de sĂ©duction Ă  travers des chants, des danses, des coiffures, des parures... Comme Ă  Goudour, le pĂšlerinage est d’abord festif, les dĂ©lĂ©gations viennent avec la joie », parĂ©es de leurs plus beaux atours, accompagnĂ©es de diffĂ©rents tambours et d’une grande variĂ©tĂ© de flutiaux et de sifflets. Les Gidar de Lam, hĂ©ritiers de ces fĂȘtes du pĂšlerinage, ont, jusqu’au dĂ©but des annĂ©es 1980, prĂ©sentĂ© les meilleurs ballets et les plus belles parures, en particulier lors des fĂȘtes des rĂ©coltes. Ces fĂȘtes seront courues par tout le monde coopĂ©rant des annĂ©es post-indĂ©pendance 1960-1975 et, lors de concours de danse, les ballets de Lam seront assurĂ©s de les remporter signalĂ© Ă©galement par Collard 1977 315. 14 Il existe chez les Mundang, et surtout chez les Musey, des collĂšges de possĂ©dĂ©es. Leur prĂ©sence ren ... 56Les gens sont canalisĂ©s pour se prĂ©senter devant Mangilva dans une sorte de pre-naos. Le jour, il s’exprime sans Ă©lever la voix, de maniĂšre monocorde, derriĂšre un Ă©cran de sekko, entre propos audibles et vaticinations que l’on doit traduire aux pĂšlerins. Les salutations types se succĂšdent Nous sommes venus rencontrer le bien, car nous avons appris qu’il y a ici la prĂ©sence d’une divinitĂ©. » La dĂ©lĂ©gation dĂ©cline son origine et formule ses requĂȘtes. On vient implorer la protection de Mangilva de façon collective contre les Ă©pidĂ©mies, la variole mondek – chez les Gidar, on jure aussi de son innocence sur ce mal – ou la mĂ©ningite mataw hula... On vient quĂ©mander plus de vigueur virile, plus de fĂ©conditĂ©, de rĂ©ussite sociale ou encore d’ ĂȘtre aimĂ© par le chef »... Il existe auprĂšs de Mangilva un collĂšge de femmes qui compose des chants de louange en s’accompagnant de flĂ»tes, mais il ne s’agit pas ici de femmes possĂ©dĂ©es par un quelconque esprit14. 15 Lorsque nous Ă©tions VSN volontaire du Service national, en 1970, nous nous sommes rendu sur la ro ... 57À partir du milieu de la nuit, Mangilva a une façon trĂšs particuliĂšre de dĂ©livrer ses messages, juchĂ© sur des fourches faĂźtiĂšres des plus hauts caĂŻlcĂ©drats de Lam. Les informateurs rappellent son inĂ©puisable dĂ©bit de paroles et ses cris impressionnants dans la nuit. D’autres disent qu’il utilisait la voix des tuya ou mĂ©langeait les deux. Cette façon de dĂ©livrer des messages n’est pas propre Ă  Mangilva, les chefs de quartier ayant l’habitude de se hisser sur leur grenier, la nuit, pour rĂ©vĂ©ler plus en dĂ©tail les rĂ©sultats de la divination annuelle d’aprĂšs les rĂ©coltes. Les divulgations passent par un mode particulier de tessiture. Vers le mois de novembre, dans les villages de Bidzar, Biou et mĂȘme Boudva, on peut entendre la voix des esprits ancestraux », traits qui, pour Collard 1977 122, serait plutĂŽt mundang. Ces voix de tuya » s’expriment sur le mode aigu et le plus souvent Ă  partir de rochers ou d’arbres. Des artifices techniques dissipent la voix, dont il est difficile de saisir l’origine Yves Plumey 1990 232-23315. 58Viennent Ă  Lam d’autres dĂ©lĂ©gations plus politiques. Les Mundang de LĂ©rĂ©, de Garey et mĂȘme les Kado de Pala et des Peve, pourtant Ă©loignĂ©s, se rĂ©vĂ©leront les plus rĂ©actifs aux messages de Mangilva. Les dĂ©lĂ©gations les plus prestigieuses viennent de LĂ©rĂ© avec le prince Gadianka, qui se prĂ©sente lui-mĂȘme comme le porte-parole de Mangilva. La ferveur populaire pousse bien des chefs Ă  venir porter allĂ©geance Ă  Mangilva villages de LibĂ©, Roum, Mijiving, Mousgoy – la nuit, afin de ne pas Ă©veiller les soupçons. MĂȘme des Peuls de Bindir et de Mindif envoient des Ă©missaires-espions pour Ă©valuer ce bouillonnement religieux, dont ils redoutent les consĂ©quences. 59L’influence de Mangilva atteint, Ă  l’ouest, les monts Mandara, Gude non inclus ; au sud, les Fali du PeskĂ©-Bori ; Ă  l’est, les Mundang de Torok et les Tupuri de DoubanĂ©. À son point extrĂȘme, elle touche des fractions musey, jusqu’au Logone, oĂč les populations se montrent toujours prĂȘtes Ă  entrer dans quelques alliances batailleuses et Ă  rallier de nouveaux cultes religieux Jacques Vossart 1971 136. 60Le messianisme a besoin, pour fonctionner, d’opacitĂ©, aussi les mots d’ordre Ă©manant de Mangilva trouvent-ils des interprĂ©tations diverses. Mais, autour de ses prĂȘches se crĂ©e un vĂ©ritable fonds Ă©motionnel commun. Mangilva va se trouver peu Ă  peu prisonnier de ses propres discours et de l’atmosphĂšre de ferveur que dĂ©gagent ses oracles au cours des pĂšlerinages. 61Avec le recul, certains informateurs constatent qu’il existe une vĂ©ritable dissonance entre les harangues vindicatives de Mangilva et le dĂ©roulement trĂšs amĂšne du pĂšlerinage sans exaltation populaire, ni rixes. On n’a pas connaissance d’une atteinte Ă  l’ordre public, et l’administration coloniale s’en est aussi peu prĂ©occupĂ©e. On constate que l’aire du pĂšlerinage n’est pas superposable totalement, loin s’en faut, avec celle du soulĂšvement espĂ©rĂ©. Certains groupes n’adhĂ©reront qu’au message religieux. Il est, en revanche, Ă  remarquer que ces mots d’ordre seront porteurs d’une grande force de subversion au Tchad, dans des communautĂ©s rĂ©ceptives, pour affronter l’administration coloniale. À partir des directives plus ou moins fantasmĂ©es de Mangilva se dessine alors un rĂ©el plan de subversion. Son discours tire bien sa lĂ©gitimitĂ© de la colonisation qu’il prĂ©tend combattre et dont, sans cesse, il Ă©grĂšne les mĂ©faits. À dĂ©faut d’un but clair, les prĂ©mices de ce soulĂšvement expriment un sens Ă©vident qui, toutefois, semble avoir Ă©chappĂ© aux chefs de subdivision. Pour une administration tout Ă  sa mission civilisatrice, la rĂ©alitĂ© objective est hors de propos elle n’entre pas dans le champ du message colonial et elle reste mĂ©connue. Ainsi se montre-t-elle incapable de reconnaĂźtre les signes religieux et de s’intĂ©resser Ă  ce phĂ©nomĂšne, pourtant on ne peut plus visible, que fut le pĂšlerinage de Lam, et dont aucune mention n’est faite dans les archives. L’administration coloniale militaire ne peut envisager chez les haa’be un ennemi capable de se dresser contre elle. À la dĂ©couverte de Toumba, les militaires en restent Ă  ce syllogisme le dieu de Lam », baptisĂ© sorcier », comme tous les sorciers, devins et apparentĂ©s, n’est qu’un agitateur potentiel de sa seule communautĂ© villageoise. Ils ne peuvent soupçonner la rapiditĂ© de propagation des mots d’ordre de Mangilva dans un tissu ethnique aussi Ă©tendu et divers. Ainsi le soulĂšvement du dieu de Lam » les prendra-t-il totalement au dĂ©pourvu. Dessin 6 Les danseurs de Lam 1972 reprenant des chorĂ©graphies initiĂ©es lors des pĂšlerinages de Lam des annĂ©es 1920. © Christian Seignobos Le soulĂšvement du dieu de Lam au Cameroun et au Tchad 62L’irruption de la colonisation a ravi aux paĂŻens de plaines du nord du Cameroun une revanche qu’ils prĂ©paraient de longue date contre l’occupant peul qui les avait spoliĂ©s de leurs terres et acculĂ©s depuis un siĂšcle sur des sites dĂ©fensifs. Certains s’étaient mis Ă  l’école des armĂ©es peules et leurs cavaleries caparaçonnĂ©es pouvaient rivaliser avec celles de n’importe quel lamidat. C’était notamment le cas des chefferies de LĂ©rĂ©, BiparĂ©, Lara, Hina et Mousgoy. Les paĂŻens avaient, par ailleurs, amĂ©nagĂ© et fortifiĂ© des sanctuaires dont les armĂ©es peules ne pouvaient venir Ă  bout elles multipliaient les siĂšges infructueux, qui devaient ĂȘtre levĂ©s dĂšs l’arrivĂ©e des pluies. À la fin du xixe siĂšcle, les interventions peules n’opĂ©raient que sous la forme de coalitions le plus souvent conduites par l’émir de Yola lui-mĂȘme. Une sorte de royaume ambulant se dĂ©plaçant Ă  travers cette immense province de l’Adamawa permettait tout Ă  la fois de contrĂŽler des vassaux indociles et de contenir les paĂŻens insoumis. Pour empĂȘcher ses vassaux peuls yillaga des lamidats de Mindif, de Binder et de Bibemi de trop s’accroĂźtre, l’émir favorisait des allĂ©geances directes Ă  Yola pour certains chefs paĂŻens, moyennant une conversion Ă  un islam de façade, comme ce fut le cas pour LĂ©rĂ© Seignobos et Tourneux 1978 et LibĂ©. Ces campagnes pendant la saison sĂšche devenaient une forme de gouvernement alors que les razzias se montraient par ailleurs de plus en plus improductives. Depuis leurs places fortes, en revanche, les paĂŻens lançaient des raids sur les routes caravaniĂšres, en particulier celle de Maroua-Garoua-Yola, sur les piĂ©monts orientaux des Mandara, qui traverse le pays gidar. 16 Nous reprendrons la dĂ©finition de kirdi » dans Baudelaire, 1946 10. Ce mot “kirdi” appartient ... 63À la veille de l’arrivĂ©e des Allemands, en 1900, l’émir Zoubeirou assiĂšge Lam une derniĂšre fois durant plus d’un mois, sans rĂ©sultat. Une dizaine d’annĂ©es auparavant, c’est l’émir Oumarou Sanda qui avait cherchĂ© Ă  s’emparer du rocher de Lam, le siĂšge Ă©tant conduit par Yerima Iya. L’armĂ©e peule campait Ă  l’arriĂšre de Mayo LouĂ©, poste de surveillance plutĂŽt que lamidat, créé tardivement, vers 1860, dans un souci stratĂ©gique pour contenir les Gidar Ă  l’est et les tenir Ă©loignĂ©s de la route Maroua-Yola Eldridge 1988. L’armĂ©e de l’émir ne rĂ©ussit pas Ă  affamer les Gidar, dont la montagne recĂšle des points d’eau abondants et des rĂ©serves rĂ©guliĂšrement entreposĂ©es. Les Peuls dĂ©crivent par ailleurs les Gidar comme des hordes de cynocĂ©phales faisant rouler sur eux des pierres. Les insĂ©curitĂ©s dans ces commandements paĂŻens » devaient se poursuivre jusqu’au dĂ©but de la pĂ©riode coloniale, aussi Guider en 1922, comme plus tard KaĂ©lĂ©, seront-ils des postes administratifs créés ex nihilo pour protĂ©ger les diffĂ©rentes voies de Garoua Ă  Maroua, menacĂ©es par des turbulents kirdis16 ». 64Les lamibe chefs peuls se mettent rapidement au service de l’administration coloniale, tout en cherchant Ă  la subvertir et Ă  l’utiliser Ă  leur profit, en particulier durant la premiĂšre pĂ©riode, celle de l’administration militaire. Les lamibe n’ont qu’un discours les haa’be sont rebelles Ă  votre autoritĂ©, aidez-nous Ă  rĂ©asseoir notre pouvoir sur eux et nous les ferons obĂ©ir ». Or, dans le passĂ©, les lamibe n’ont jamais gouvernĂ© ces communautĂ©s haa’be, les Gidar en particulier. La prĂ©tention de vouloir faire lever les impĂŽts pour l’administration par ces anciens razzieurs Ă©tait, pour les Gidar, inacceptable. L’administration militaire ne voudra jamais admettre que le truchement peul leur aliĂ©nait irrĂ©mĂ©diablement les groupements paĂŻens et qu’il fallait les affranchir de cette tutelle. Cela Ă©tait d’autant plus insupportable pour les Gidar de Lam qu’ils Ă©taient restĂ©s indĂ©pendants – si l’on excepte une forme de cotutelle nominale, jamais effective, entre deux grands lamidats peuls yillaga rivaux Mindif et Binder. Aussi la soumission de Lam, sur ordre de l’administration, au plus picrocholin des lamidats peuls, Mayo LouĂ©, Ă©tait-elle particuliĂšrement inadmissible. Elle alimenta une rancoeur qui ne put s’exprimer en 1927, mais qui Ă©clatera une dizaine d’annĂ©es plus tard. Le monde qui s’offre aux haa’be Ă  travers l’administration coloniale leur semble incomprĂ©hensible dans ses dĂ©marches et dans ses objectifs. Les reprĂ©sentants de cette administration, peu nombreux, et changeant sans cesse, leurs sĂ©jours ne durant que de quelques mois Ă  moins de deux ans, rĂ©clamant trop de respect », semblent trop inaccessibles pour que puisse ĂȘtre Ă©tabli le moindre rapport personnel. Quant aux interprĂštes officiels turjman des Peuls ou des foulbĂ©isĂ©s, ils sont autant au service du commandant » que des lamibe dont ils sont parfois restĂ©s les sujets. Une sociĂ©tĂ© gidar ingouvernable, la pĂ©taudiĂšre de Lam 65Dans la sociĂ©tĂ© gidar de Lam, le pouvoir est partagĂ© par une infinitĂ© d’autoritĂ©s qui se combinent, s’ajoutent et souvent s’annulent. Nous ne retiendrons que les clans qui gravitent autour du chef ». Ils appartiennent pour l’essentiel Ă  deux sphĂšres les plus anciens viennent du Nord via Goudour, alors que ceux rĂ©cemment installĂ©s revendiquent des origines de l’Est et du Sud. Ils n’ont de cesse de rĂ©amĂ©nager une charte de cohabitation toujours ressentie comme provisoire. 66Le maĂźtre de la terre du clan Muldama, venu de Goudour, est un faiseur de chefs. Il est Ă  la tĂȘte du cĂ©nacle de notables, des aĂźnĂ©s de lignages, qui nomme le chef politique » parmi un clan des chefs de pluie. Selon les circonstances, ce cĂ©nacle peut dĂ©poser le chef, au terme d’une sĂ©ance de devins que le maĂźtre de la terre aura commanditĂ©e. Ce contre-pouvoir institutionnel fait de lui un perpĂ©tuel agitateur rompu aux alliances et retournements d’alliance entre les aĂźnĂ©s de lignages, souvent chefs de quartier. Des notables comme le chef des forgerons – souvent aussi chef de guerre clan MokoĂŻsoko –, celui des devins clan Mandaway, le chef du vent » clan Madirgirgiya, qui contrĂŽle Ă  la fois tornades et feux de brousse, peuvent par ailleurs, selon leur personnalitĂ©, ĂȘtre des opposants potentiels au chef de terre. 67Les derniers chefs Ă  avoir Ă©tĂ© nommĂ©s par ce cĂ©nacle furent Goubay Zoua, son fils Moubaya Goubay et Nembata, fils de Moubaya. Ce dernier sera exĂ©cutĂ© par les Allemands en 1905, pour avoir refusĂ© de se prĂ©senter devant eux et avoir fui sur la montagne. L’administration va alors nommer Douloum Nembata. Affranchi du cĂ©nacle de notables intronisateurs, Douloum comprend que ce changement l’autorise Ă  monopoliser tous les pouvoirs, dans la mesure oĂč il n’a de compte Ă  rendre qu’au bureau barriki de la subdivision. Cette logique cumulative se rĂ©vĂšle inacceptable pour la gĂ©rontocratie gidar. Le chef de terre Laadi, forte personnalitĂ© de Lam, convoque alors le collĂšge des notables et met en accusation Douloum. La diatribe conduite par Dikani, frĂšre de Laadi, peut se rĂ©sumer ainsi Es-tu toi, Douloum, le seul maĂźtre de Lam ? » Douloum va se plaindre de ses opposants » Ă  la subdivision. Dikani doit s’exiler au Tchad. Douloum crĂ©e alors un contre-cĂ©nacle avec ses propres notables. 17 Le gisement de marbre de Bidzar a Ă©tĂ© dĂ©couvert par le Dr Otto Mann dĂšs 1910. La cuisson a commencĂ© ... 68Non seulement les Gidar ne comprennent pas les nouveaux codes coloniaux, mais ils ne peuvent Ă©chapper aux obligations dictĂ©es par l’administration. Le poste de Guider, prĂšs du lamidat peul de Mayo LouĂ©, tĂ©moigne de cette double sujĂ©tion. Le Cameroun, placĂ© sous mandat, ne se verra pas imposer la culture du coton comme au Tchad. Toutefois, les Gidar vivent comme une vĂ©ritable contrainte17 l’entretien des fours Ă  chaux. DĂšs 1923, il faut fournir des corvĂ©es de bois de chauffe pour les fours, lesquelles ne seront levĂ©es ni pour les semailles, ni pour les rĂ©coltes. Le cadre de l’indigĂ©nat implique Ă©galement des obligations de portage et de construction de routes Garoua-Maroua. Une premiĂšre route passant par Guider et Lam est tracĂ©e. En 1923, on s’aperçoit qu’elle traverse des zones dĂ©trempĂ©es et, de surcroĂźt, situĂ©es en pays giziga, toujours pas astreint au rĂŽle de l’impĂŽt pour cause d’insĂ©curitĂ©. Ce tracĂ© sera temporairement abandonnĂ©. Il faut revenir sur les piĂ©monts rocailleux des Mandara, route qui sera ouverte en 1925. Un rĂ©seau de pistes secondaires rayonnant Ă  partir de Guider verra son achĂšvement en 1927. 18 Le capitaine Charles Vallin, dans une lettre adressĂ©e Ă  M. le commissaire de la RĂ©publique, en 1931 ... 19 Rapport de tournĂ©e effectuĂ©e du 14 au 24 mars 1927 par Lenoir, chef de la circonscription de Maroua ... 69Le portage implique une charge pour les populations riveraines des routes. Elles doivent non seulement des prestations d’entretien, mais aussi l’alimentation en eau de grosses jarres pour les porteurs et, tous les 15 kilomĂštres, l’entretien d’un campement administratif. Le bon fonctionnement de cette infrastructure de base sert Ă  noter les chefs locaux et Ă  se faire une idĂ©e de la qualitĂ© de l’encadrement des populations18. Un tribunal civil est ouvert Ă  Guider, la mĂȘme annĂ©e, tandis que les premiers marchĂ©s de brousse sont créés, d’abord Ă  Djougui. Les Gidar se sentent Ă  la fois Ă©touffĂ©s administrativement et Ă©puisĂ©s par des rĂ©quisitions sans fin. Il faut ajouter Ă  cela un contexte climatique dĂ©favorable dans lequel se dĂ©veloppent les prĂ©dications et les campagnes de sacrifices de Mangilva. En 1925, une saison de pluies trĂšs mal distribuĂ©es entraĂźne des rĂ©coltes dĂ©ficitaires, provoquant une disette. Les annĂ©es 1926 et 1927 seront Ă©galement mĂ©diocres quant aux rĂ©coltes19. Les prĂ©paratifs du soulĂšvement 70Les mots d’ordre venus de Lam, mĂȘlĂ©s aux injonctions de procĂ©der Ă  des sacrifices, parlent de chasser l’occupant colonial et le Peul. Ils demandent aussi de se prĂ©parer » – comprendre fabriquer des armes et faire des rĂ©serves. Des rĂ©gions entiĂšres se prĂ©parent » alors qu’à Lam, on cherche dĂ©sespĂ©rĂ©ment un leader pour prendre la tĂȘte de la sĂ©dition. Aucune stra­tĂ©gie n’est rĂ©ellement arrĂȘtĂ©e. Les chefs de guerre appartiennent Ă  des cercles concurrents jaloux de leurs prĂ©rogatives, et qui ne sont investis que le temps d’un conflit. Aucun ne possĂšde une envergure rĂ©elle, ni n’a vĂ©ritablement l’onction de Mangilva. Lui-mĂȘme est peu Ă  l’aise dans le monde des armes. On s’emploie Ă  chercher ailleurs. Mais les meneurs d’hommes que rencontrent les gambaredi chefs de guerre gidar auprĂšs des autres ethnies n’ont pas les mĂȘmes attributs et n’endossent pas le mĂȘme rĂŽle dans leurs communautĂ©s respectives. De gros problĂšmes d’intercomprĂ©hension se font jour. Ces rencontres, en revanche, donnent lieu Ă  maintes agapes. On y boit beaucoup et on ne rĂšgle rien. Le bilbil appelĂ© biya chez les Gidar, biĂšre de sorgo lĂ©gĂšre, diffĂ©rente de la bouillie alcoolisĂ©e traditionnelle, fait son apparition Ă  Lam. Bien que Mangilva n’y soit guĂšre favorable, la biĂšre, sous sa nouvelle recette, Ă©chappe au monopole de la gĂ©rontocratie pour commencer Ă  devenir ce qu’elle est aujourd’hui encore le socle de la vie sociale. 71On semble s’accorder sur un chef de guerre comme Maydoula, qui donnera le signal mais sera peu de temps aprĂšs dĂ©savouĂ© par les chefs de guerre des villages voisins. À Lam mĂȘme, on n’en fabrique pas moins des fers de lance, des flĂšches, des coutelas. Chaque guerrier doit disposer de deux carquois de 50 Ă  60 flĂšches. On confectionne aussi des boucliers de cuir. On fait des rĂ©serves de boulettes de poison sagittaire au Strophantus sarmentosus, apportĂ©es par les Hina et que l’on enferme dans des poteries entreposĂ©es au sec. 72Jusqu’à la fin de l’annĂ©e 1926, Ă  la veille du soulĂšvement du dieu de Lam, le lieutenant SempĂ©rĂ©, chef de la subdivision de Guider, de mĂȘme que son supĂ©rieur, le capitaine Coste, chef de la circonscription de Garoua, manifestent une totale ignorance sur ce qui se prĂ©pare. Continuellement accaparĂ© par les lamibe peuls comme celui de Mayo LouĂ©, SempĂ©rĂ© affirme, dans un de ses rapports, que l’apprivoisement des kirdis est en bonne voie. Ils apportent poulets, oeufs et farine de mil au commandant et partout l’accueil est empressĂ© ». Les quelques villages qui ne paient pas l’impĂŽt sont forcĂ©ment dĂ©signĂ©s comme des repĂšres de bandits ». Lui s’emploie Ă  faire rentrer l’impĂŽt, brĂ»le le sarĂ© habitation des rĂ©fractaires et rase celui de l’arnado chef paĂŻen qui ne se prĂ©sente pas Ă  lui, appliquant ainsi les consignes Ă  la lettre. Il dit aussi se battre pour faire cesser la traite qui se poursuit effectivement et reconduit les captifs dans leurs villages. C’est alors qu’il est pris dans un guĂȘpier kirdi ». En 1925, le lieutenant SempĂ©rĂ©, accompagnĂ© d’envoyĂ©s du lamido – ce qui, comme toujours, attise la haine des kirdis – manque de succomber dans une attaque de plusieurs centaines de Fali Ă  Gola, prĂšs de Bossoum. Avec seulement un sergent et neuf gardes, il doit forcer le passage d’un col pour regagner le campement de piĂ©mont et ses chevaux. Le bilan fait Ă©tat de cinq tuĂ©s kirdis et de six blessĂ©s, du cĂŽtĂ© du chef de subdivision. Mais, pour le lieutenant SempĂ©rĂ©, il ne se passe rien Ă  Lam. Les bons kirdis sont ceux qui travaillent aux fours Ă  chaux Ă  Biou et Bidzar. Il rĂ©clame enfin pour eux de suspendre le travail pendant la pĂ©riode des rĂ©coltes. À ses yeux, des kirdis rĂ©fractaires fourmillent parmi la population soumise et nous [...] font un tort considĂ©rable. Il existe notamment dans les villages de Lam, Kongkong, BĂ©douvard, Karba, Balia, quelques mauvaises tĂȘtes que l’éloignement du poste met en sĂ»retĂ© ». Jamais SempĂ©rĂ© ne mentionne Mangilva. 73Pourtant, dĂšs 1926, le chef de la circonscription voisine de Maroua, au nord de Guider, relĂšve, lui, une grande effervescence chez les Giziga de Midjiving, les Mundang de Boboyo et Gadas attaques de convois et plusieurs meurtres commis sur des trafiquants voyageant isolĂ©ment [...]. En janvier dernier une tournĂ©e pourtant bien menĂ©e du lieutenant Lebreuil, chef de subdivisions [Maroua] dans ces centres rebelles n’eut qu’un effet trĂšs momentanĂ© ». À ce moment-lĂ , rien, dans les diffĂ©rents Ă©vĂ©nements armĂ©s chez les Fali de Bossoum, les Daba ou les Giziga et les Mundang, ne laisse penser Ă  une convergence possible, ni que les uns et les autres soient en relation avec Lam. Toutefois, les administrateurs de Maroua reconnaissent, eux, que l’agitation semble gagner tout le pays. Ils relĂšvent notamment une suractivitĂ©, chez les rĂ©ducteurs de fer et les forgerons, dans les rĂ©gions traditionnelles de fabrication de loupes de mĂ©tal avec la limonite recueillie pendant la saison des pluies dans les mayos, chez les Daba. Enfin, parmi les administrateurs de Garoua, le chef de circonscription Coste signale dans un rapport de 1926, que les nouvelles transmises [envoyĂ©es par les lamibe] Ă©taient mauvaises beuveries oĂč les fĂ©ticheurs promenaient des flĂšches qui devaient tuer le blanc. Les villages fali de Bossoum et de RĂ©oci devaient faire leur la cause de Gola », poussĂ©s par des messagers du dieu de Lam – ce que ne dit pas le rapport. Tout en relativisant ce bouillonnement, le capitaine Coste n’en dĂ©cide pas moins de grossir de vingt-six gardes les effectifs de Guider. On compte deux sentinelles dont une Ă  la prison, un caporal et sept hommes, les autres gardes assurent la surveillance des Kirdis travaillant aux fours Ă  chaux [...], deux sont mis en escortes ou se voient confier des missions particuliĂšres. En admettant qu’il n’y ait aucun malade, le lieutenant [de Guider] ne dispose que de douze hommes [...]. Je demande que l’effectif du poste soit complĂ©tĂ© au chiffre fixĂ© qui est de trente-trois hommes. C’est un minimum ». Douze hommes » aurait Ă©tĂ© par ailleurs le chiffre rĂ©glementaire pour une escorte en pays kirdi. Trente-trois » hommes sera l’effectif qui aurait dĂ» faire face au soulĂšvement du dieu de Lam. La guerre de Lam n’aura pas lieu 74Alors que les troubles commencent Ă  Ă©clater un peu partout dans la rĂ©gion, entre Mindif et LĂ©rĂ©, et dont les Peuls sont les premiers Ă  faire les frais, Lam attend toujours le signal de la rĂ©volte. Un soulĂšvement sans meneur d’hommes 75Les Gidar sont surarmĂ©s, les chefs de guerre se disent prĂȘts Ă  diriger chacun leur contingent de guerriers... Les jours passent et la population de Lam se trouve comme paralysĂ©e devant la dĂ©cision Ă  prendre. La rĂ©volte s’enlise dans le marais des multipouvoirs de la sociĂ©tĂ© gidar. 20 Depuis le 21 fĂ©vrier 1922, la circonscription du Nord-Cameroun a Ă©tĂ© divisĂ©e en deux, une subdivisi ... 76Douloum, chef de Lam – par intermittence – depuis 1918, continue de rĂ©affirmer, haut et fort, ne tenir son pouvoir que de l’administration et non plus du chef de terre et du cĂ©nacle des notables. Laadi, le chef de terre, va chercher Ă  le faire chuter Ă  nouveau. Dans les annĂ©es 1920, tout le monde continue, peu ou prou, Ă  pratiquer la traite ; or Douloum a vendu une femme peule contre quatre boeufs. Un notable, Viyou, poussĂ© par Laadi, va le dĂ©noncer au chef de subdivision de Maroua20. Douloum, comme tant d’autres chefs Ă  cette Ă©poque, sera arrĂȘtĂ© pour fait de traite ». 77Le bureau de Guider remplace Douloum par son jeune frĂšre, Hamaoka, en fĂ©vrier 1926. Son commandement couvre alors Lam, Nyoua, Houmbal et Douvah-Guidi. DĂ©vouĂ© corps et Ăąme Ă  Mangilva, le trop jeune Hamaoka est en conflit ouvert avec son oncle Bakari. Laadi s’entend alors avec Bakari et donne sa fille en mariage Ă  ce dernier qui, lui, donne sa fille Ă  Boto, fils de Laadi. En tant que chef de terre, Laadi n’apprĂ©cie guĂšre les rĂ©formes » de Mangilva – pas plus qu’il ne prise les nouveautĂ©s introduites par l’administration coloniale – ; mais, surtout, il lui reproche de ne lui rĂ©trocĂ©der que trop peu de retombĂ©es des richesses du pĂšlerinage. Laadi tisse encore des alliances avec MĂ©li Toumba, de Kongkong, qui a l’oreille du chef de subdivision de Guider, et d’autres chefs moins prestigieux, bloquant ainsi une dĂ©cision quant au soulĂšvement qui, comme par le passĂ©, ne pouvait ĂȘtre que collĂ©giale. Aussi les rĂ©unions dilatoires s’enchaĂźnent-elles sans rĂ©sultat. C’est la pusillanimitĂ© de ces cercles de pouvoir que les Gidar veulent aujourd’hui dĂ©noncer. 78À cela s’ajoutent les rivalitĂ©s rĂ©currentes entre villages voire entre quartiers. Le gros quartier de Douvah, proche de Lam, a toujours manifestĂ© son opposition au chef de Lam. Les habitants de Douvah, en majoritĂ© originaires du pays giziga de Roum, se veulent indĂ©pendants de Lam. Pour ĂȘtre soutenus, ils se tournent gĂ©nĂ©ralement vers le lamidat de Mindif, alors que Lam-centre fait appel Ă  Binder. La veille de l’arrivĂ©e des Allemands, Douvah subit une razzia conduite par Binder avec la complicitĂ© de Lam, sous le chef Nembata. Les gens de Douvah doivent fuir dans la plaine et chercher Ă  survivre dans un lieu trĂšs exposĂ©, Ă  Golom. LĂ , ils connaissent la famine car toutes leurs rĂ©serves ont Ă©tĂ© pillĂ©es par Lam... Le chef de Douvah, MĂ©li Vondou, s’alliera Ă  MĂ©li Toumba de Kongkong et cherchera, lui aussi, Ă  se faire bien voir de l’administration. Il n’hĂ©sitera pas Ă  trahir Lam et, au-delĂ , Mangilva. La rĂ©volte, dans son Ă©picentre oĂč officie le dieu de Lam, se fait attendre. Les prĂ©mices du soulĂšvement n’apparaissent qu’à travers des hĂ©catombes d’animaux et le nom de Mangilva commence Ă  ĂȘtre utilisĂ© dans les rapports administratifs. Mangilva avait prescrit de se sĂ©parer de son bĂ©tail, faute de quoi les animaux se changeraient en bĂȘtes sauvages. Dans une lettre du 20 septembre 1927 du commandant de la rĂ©gion Nord au commissaire de la RĂ©publique archives non classĂ©es, sous-prĂ©fecture de Garoua Ses ordres furent exĂ©cutĂ©s car des arrivĂ©es tout Ă  fait anormales de bĂ©tail se produisirent sur les gros marchĂ©s de la rĂ©gion et mĂȘme Ă  Garoua oĂč les cours baissĂšrent. L’effet le plus immĂ©diat de la propagande Ă©tait, en tout cas, l’appauvrissement d’administrĂ©s dĂ©jĂ  trĂšs pauvres et qui se dĂ©barrassaient hĂątivement et inconsidĂ©rĂ©ment de leur seule richesse, leur cheptel [...] il est Ă  craindre qu’ils ne tentent maintenant de le reconstituer par des actes de banditisme au dĂ©triment des FoulbĂ©s voisins. 79Cette rĂ©volte Ă©clate en revanche avec violence un peu partout ailleurs, principalement au Tchad. Sous les injonctions de Mangilva, la date choisie pour le soulĂšvement est au cƓur de la saison des pluies. Les guerres entre voisins et Ă©gaux partageant les mĂȘmes codes ritualisĂ©s, contrĂŽlĂ©s par la gĂ©rontocratie des deux camps, ne se dĂ©roulent que sur les frontiĂšres et durant la saison sĂšche, aprĂšs que les rĂ©coltes ont Ă©tĂ© engrangĂ©es. MĂȘme les razzias peules cessent pendant la saison des pluies, chacun, musulman comme haa’be, suivant avec apprĂ©hension la croissance des petits mils et des sorghos. Mangilva invite, lui, Ă  une vĂ©ritable inversion des lois de la guerre. Il n’y a plus de rĂ©serves dans les silos, on annonce mĂȘme la soudure ; or l’ordre de Mangilva serait de laisser le mil pour la viande, afin que les guerriers puisent leurs forces dans une alimentation carnĂ©e, selon une promesse maintes fois rappelĂ©e dans les rapports administratifs – le messie de Lam disait Ă  tous ceux qui sacrifieront une vache je leur donnerai cinq vaches ». Il faut larguer les amarres avec le passĂ© et se jeter dans l’inconnu, vers les promesses de ce monde nouveau prophĂ©tisĂ©. Ce choix n’en prĂ©sente pas moins quelques avantages stratĂ©giques. Partout, les sorghos sont hauts, entre 3 et 3,5 mĂštres. Les guerriers peuvent se dĂ©placer dans cette mer de mil qui masque les villages et se prĂȘte Ă  tous les guets-apens. Ces campagnes dĂ©trempĂ©es, aux vĂ©gĂ©tations herbacĂ©es ou buissonnantes exubĂ©rantes, gĂȘnent les mouvements de cavalerie. Durant cette pĂ©riode, les montures de l’administration et celles des Peuls, harcelĂ©es par les mouches, se montrent peu efficaces. Une sĂ©dition par dĂ©lĂ©gation au Tchad contre l’administration coloniale 80Au-delĂ  de la propagande » millĂ©nariste de Mangilva qui crĂ©e un climat favorable aux Ă©meutes et rĂ©voltes, les populations du Mayo Kebbi, au Tchad Mundang, Kado, Peve, nourrissaient d’autres motifs pour fomenter une insurrection. Parmi eux, la dĂ©nonciation d’une application pour le moins abusive de l’indigĂ©nat » qui se doublait de l’obligation de la culture du coton. Elle fut conduite par un encadrement caporalisĂ© – c’est lĂ  un euphĂ©misme – et, de surcroĂźt, sans compĂ©tence agronomique. La rĂ©volte syncrĂ©tisera toutes ces frustrations sur fond d’angoisse partagĂ©e devant un avenir devenu incomprĂ©hensible et menaçant. Des Ă©vĂ©nements sporadiques, mais violents 81AoĂ»t 1927 fut pour le Tchad le dĂ©but de l’affaire du dieu ou messie de Lam » Lanne 1993 434. Le chef de subdivision de Pala, Mazeau, part pour une tournĂ©e Ă  Douey, LamĂ© et Dari afin de procĂ©der Ă  un recensement et, surtout, pour calmer les esprits Ă©chauffĂ©s par la propagande de Mangilva. Depuis quelques mois, cette propagande » progresse, en particulier chez les Mundang. Le 30 aoĂ»t, il est attaquĂ© Ă  Toukoukouri Koutoukouri, sur la carte IGN par une troupe d’indigĂšnes [Ils] lancĂšrent des flĂšches et des sagaies presque toutes empoisonnĂ©es. AprĂšs un feu de salve les assaillants reculĂšrent puis revinrent Ă  la charge. » Le chef de subdivision dĂ©cide alors de se replier sur son poste. Son retour s’accompagne de concerts de flĂ»tes et sifflets de guerre » et de volĂ©es de flĂšches Ă  chaque passage de village. Le 31 aoĂ»t, il apprend que les indigĂšnes des villages de Ngara, de Touya et de Touaye, rejoints par ceux du canton de Douey et des gens de Bissi Mafou subdivision de LĂ©rĂ©, rallient Toukoukouri pour, de lĂ , marcher tous ensemble sur Pala. Cette marche tournera court par manque de logistique, chaque rĂ©voltĂ© n’emportant que deux jours de vivres, et aussi parce que certains villages leur refusĂšrent le passage. Le gros village d’ErdĂ©, peuplĂ© de Peve, s’opposera Ă  sa traversĂ©e par les Mundang en marche sur Toukoukouri – s’ensuivirent flottement, menaces de mort... et arrĂȘt de la colonne. 21 AprĂšs l’enterrement de GauthionnĂ©, grand chef de race des Mundang », Gadianka, l’hĂ©ritier lĂ©gitim ... 82Toutefois, l’agitation monte du cĂŽtĂ© de rĂ©gions trĂšs peuplĂ©es comme LĂ©rĂ©, et le gros canton de Torok rejoint le soulĂšvement. La situation est sĂ©rieuse car les instigateurs de la rĂ©volte ne seraient rien moins que Gadianka, l’hĂ©ritier de Gong GauthionnĂ©, de LĂ©rĂ©21, frĂšre de l’actuel chef de canton de LĂ©rĂ©, Gong KidĂ©, Gandianka et SaĂŻla, chef du canton de Douey. Gandianka se fait le porte-parole du dieu de Lam dans la rĂ©gion de LĂ©rĂ© et anime le mouvement en sous-main. 22 Georges Beaudet, adjoint des services civils de l’AEF, a servi au Cameroun et au Tchad, oĂč il est c ... 23 Terme militaire des troupes coloniales de l’Afrique de l’Ouest, pour le chĂąteau » ou la demeure d ... 24 Rapport du 5 juin 1928, chef de circonscription Beaudet. 83Le chef de circonscription du Mayo Kebbi, Ă  laquelle appartient la subdivision de Pala, M. Beaudet22, le 11 septembre 1927, quitte prĂ©cipitamment Bongor pour Pala Ă  la tĂȘte d’une petite colonne de 20 gardes. Il va se positionner au centre du soulĂšvement, Ă  Toukoukouri, oĂč il fait fortifier le gĂźte-Ă©tape administratif. De lĂ , il sillonne la rĂ©gion de Pala, Douey et Lagon oĂč il est attaquĂ© par un fort parti mundang. Il y dĂ©crit des combats difficiles, menĂ©s dans des champs de sorghos trĂšs hauts. L’administrateur fait faucher les sorghos pour dĂ©gager les approches du tata23 » de l’arnado oĂč les Ă©meutiers se sont regroupĂ©s. La bataille dure plus de deux heures, le tata est enlevĂ© et brĂ»lĂ©, 300 Mundang sont refoulĂ©s. On compte, parmi eux, trois tuĂ©s et huit blessĂ©s ; du cĂŽtĂ© de la colonne du chef de circonscription, un Peul du convoi a Ă©tĂ© tuĂ©24. 25 Vanelsche sera ensuite engagĂ©, dĂšs 1928, dans l’écrasement du soulĂšvement de Karnou chez les Gbaya ... 26 Au coeur de la contestation, Beaudet avait installĂ© Ă  Lagon un commis des services civils, Duffner, ... 84Alors que le soulĂšvement au Cameroun se limite Ă  une multiplication d’attaques Ă  mains armĂ©es de reprĂ©sentants de la communautĂ© peule, la colonie du Tchad rĂ©clame au Cameroun le concours de dĂ©tachements supplĂ©mentaires. En septembre 1927, une colonne de 50 gardes et miliciens arrive du Cameroun avec, Ă  sa tĂȘte, le chef de circonscription de Garoua, Jean Vanelsche25, accompagnĂ© des chefs de subdivision de Garoua, Maroua et Guider. Ils vont alors renforcer un dĂ©tachement tchadien Ă©quivalent, commandĂ© par Beaudet26. Ils ramĂšneront peu Ă  peu l’ordre en quadrillant le pays et, dĂšs le 4 octobre1927, 40 gardes pourront rentrer Ă  Guider. Vanelsche, dans un long rapport 1927 5 et 7, rĂ©sume les Ă©vĂ©nements Gadianka [prince de LĂ©rĂ©] qui Ă©tait en rapport avec les Kirdis de la rĂ©gion de Guidder aurait avisĂ© Seila [chef de canton de Douey] qu’un homme de la montagne de ce pays, envoyĂ© de Dieu, avait ordonnĂ© l’abattage immĂ©diat de tous les bovidĂ©s, caprins et poulets sous peine de voir ces animaux se mĂ©tamorphoser en lions, panthĂšres et charognards et dit Ă©galement que les Français n’étant plus en force et ayant peur des indigĂšnes commencent Ă  Ă©vacuer le pays. Le Blanc de Guidder chassĂ© par les indigĂšnes s’est rĂ©fugiĂ© Ă  Garoua avec ses gardes. Il faut de toute nĂ©cessitĂ© mettre Ă  mort les EuropĂ©ens de LĂ©rĂ© et de Palla. Les hommes ressuscitĂ©s » nous aideront [...]. Les indigĂšnes de Bongor racontent... des morts parlĂšrent dans certains villages et donnĂšrent Ă  leurs habitants des directives subversives [...] une aggravation de la situation de la subdivision de Palla et la continuation des agissements du dieu de Lam pourraient provoquer un revirement des esprits dĂ©jĂ  bien excitĂ©s. Il importe qu’une solution complĂšte et dĂ©finitive affirmant notre autoritĂ© soit apportĂ©e Ă  la situation dans les rĂ©gions oĂč le mouvement a commencĂ© Ă  se manifester. Faute de quoi des troubles graves seraient Ă  craindre Ă  Bongor. Carte 2 Carte de situation du soulĂšvement du dieu de Lam ». © Christian Seignobos 85Au Tchad, le soulĂšvement se durcit, les postes administratifs sont menacĂ©s, on veut chasser l’administration, en particulier de Pala, poste trĂšs contestĂ© par le chef de Douey et ceux de la rĂ©gion. Le discours des insurgĂ©s s’est, lui aussi, radicalisĂ© et mĂȘme millĂ©narisĂ© ». Chez les Musey, les Masa et les Mundang, partout des guerriers morts renforceraient de façon occulte les rangs des Ă©meutiers, couplĂ©s Ă  des imprĂ©cations trĂšs mahdistes telles que les fusils des commandants ne cracheraient que de l’eau ». L’administration coloniale, entre frayeur et mauvais diagnostics 86La prĂ©sence de militaires et d’administrateurs civils sillonnant le pays calme les esprits, et certains des chefs trop compromis prennent la brousse ; pour autant, l’administration Ă©prouve une Ă©norme frayeur rĂ©trospective – sans en arriver Ă  formuler une analyse approfondie des Ă©vĂ©nements. Le soulĂšvement du dieu de Lam a touchĂ© une administration incrĂ©dule, dĂ©passĂ©e, puis paniquĂ©e. Celle-ci comprend enfin que ces mouvements ont partie liĂ©e et font tache d’huile, sans toutefois saisir qui dĂ©livre les ordres de mobilisation. Les sorciers », toujours, des illuminĂ©s » qui spontanĂ©ment » mobilisent des gens Ă©chauffĂ©s par la boisson, associĂ©s Ă  d’opportunistes bandits » profitant de la situation on en reste lĂ . Ces peuples organisĂ©s pour ne pas l’ĂȘtre », sans appareil dynastique – les Mundang exceptĂ©s – oĂč le pouvoir se trouve diluĂ© dans une infinitĂ© d’autoritĂ©s, n’empĂȘchent nullement la circulation des mots d’ordre, comme le signale Bah 1974 135, mĂȘme si, au passage des frontiĂšres linguistiques, se produisent des transformations, dilution ou amplification. Pendant deux Ă  trois ans, le dieu de Lam parvient Ă  crĂ©er un cercle d’affidĂ©s touchant une quinzaine de groupes haa’be, correspondant Ă  une aire de peuplement de plus de 600 000 personnes. 27 Le mahdisme s’était dĂ©veloppĂ© avec Rabeh lors de sa conquĂȘte du Bornou, Ă  la fin du xixe siĂšcle, et ... 28 RĂ©cupĂ©rĂ©e au poste de Guider par Lestringant, qui me la communique le 12 octobre 2004. 87DĂšs lors, le danger ne peut venir que d’ailleurs, ĂȘtre le fait d’agitateurs. DĂ©boussolĂ©s, les administrateurs au Tchad en viennent Ă  y voir la main de l’étranger. Beaudet, le 7 juin 1928, Ă©crit au lieutenant gouverneur du Tchad j’ai l’impression que nous ne connaissons pas le fond de l’affaire du dieu de Lam et que derriĂšre Toumba et ses acolytes pourraient se trouver des menĂ©es germaniques ou communistes, peut-ĂȘtre les deux ». C’est peu dire de cette incomprĂ©hension. Mais ils reprennent plutĂŽt leur hantise premiĂšre, qui fut plus grande encore chez les Britanniques du Nigeria, celle d’un mouvement mahdiste27 masquĂ©. Vanelsche lui-mĂȘme se montre sensible Ă  l’argument, dans une lettre manuscrite de 192728 Toumba, nĂ© Ă  Lam, Ă©tait fils de feu Seka et de Dina. Seka, le pĂšre, avait obtenu Ă  Binder Tchad une planchette d’origine coranique et Ă  pouvoir magique, il mourut cependant brutalement d’une drogue. Toumba reprit cette planchette et fit connaĂźtre sa divinitĂ© ? Ă  BourraĂŻ, Lam et Djougui. Il reçut la visite des gens de LĂ©rĂ©, Ă  qui il aurait confiĂ© le soin d’attaquer le poste de Guidder. 88Deux mois plus tard, en octobre, Vanelsche, de retour au Cameroun, passe par Binder pour chercher le fameux Malloum Bakory qui remit au “mangilva” de Lam et Ă  son pĂšre les talismans en question dans mon prĂ©cĂ©dent rapport. D’aprĂšs mon Ă©crivain d’arabe Malloum ShoulĂ© il y aurait Ă  Bindir [...] des reprĂ©sentants de la secte Mahdia qui a causĂ© naguĂšre aux rĂ©sidents de la Nigeria du nord les pires difficultĂ©s ». 89Ces lettres et rapports montrent, outre le poids de la rumeur, une forme de crĂ©dulitĂ© des Peuls devant les pouvoirs occultes paĂŻens et, du cĂŽtĂ© de l’administration coloniale, le crĂ©dit accordĂ© Ă  leurs interprĂštes peuls, souvent en collusion avec les lamibe. Dans un rapport confidentiel du Haussaire » le haut-commissaire de la RĂ©publique du Cameroun, Marchand, au gouverneur gĂ©nĂ©ral de l’AEF Ă  Brazza, le 7 novembre 1927, on peut lire L’affaire de Lam fait ressortir plusieurs choses. L’administration française a Ă©tĂ© surprise qu’un petit sorcier ait eu une telle audience, cela montre qu’elle ne connaĂźt pas le monde kirdi autre que par l’intermĂ©diaire des Peuls. Mais que la grande peur ne vient pas des fĂ©tichistes, mais toujours de l’islam, puisque cette affaire a renforcĂ© le renseignement qui s’est naturellement portĂ© sur les Mallum baladeurs Ă  travers l’Afrique. 90On retrouve, lĂ  encore, le mĂȘme fantasme de menace madhiste et, plus largement, de l’islam. 29 Cette incomprĂ©hension se poursuit avec un ancien administrateur colonial, historien du Tchad, dont ... 91Les archives nationales que nous avons consultĂ©es au Tchad sur le sujet ne rendent compte Ă  aucun moment d’une vĂ©ritable interrogation sur la cause de ce soulĂšvement et de ses Ă©pisodes violents. L’administration continue, imperturbable, sa mission civilisatrice. Deux ans plus tard, le chef de subdivision de LĂ©rĂ©, Manicacci 1929-1931 lance en grandes pompes la culture du coton avec, Ă  partir de 1930, non plus les variĂ©tĂ©s locales, mais le coton Triumph imposĂ© au Mayo Kebbi par la Cotonfran... et qui prendra pour nom coton manakatche ». Dans le cas de Mangilva et de sa rĂ©volte, une incomprĂ©hension totale persiste, jusqu’au bout29. Ce qui domine, c’est la peur rĂ©trospective d’une administration qui, plus ou moins consciemment, le fera, Ă  son tour, payer au prophĂšte de Lam. La chute du dieu de Lam » L’arrestation de Toumba Modomdoko 30 Informants Damba Govdo, Doudaka Bernadette, Kaodam Monglo, Dawaye Tougou Madi. 92Dans les traditions orales concernant la fin de Toumba, une version m’a longtemps semblĂ© insolite30. Le chef de Lam, Hamaoka Nembata, aurait Ă©tĂ© envoyĂ© par Mangilva Ă  Guider pour rĂ©clamer sept vaches laitiĂšres et des gourdes de miel au commandant », pour le dieu de Lam. Alors que Toumba ne boit pas de lait, nourriture des Peuls. Hamaoka, le messager, aurait Ă©tĂ© encadrĂ© par deux proches de Mangilva, Dawaye Loblob et Dawaye Zalang. AprĂšs qu’ils auraient formulĂ© leur demande, le Blanc de Guider », Ă  l’époque le lieutenant Belmondo, leur aurait dit ne rien comprendre. De quel Dieu me parlez-vous ? Qui alors vous commande, n’est-ce pas toi, Hamaoka ? » Les informateurs lui font ajouter des propos bien improbables J’irai Ă  Lam oĂč rĂ©side votre Mangilva pour me perdre ou pour l’arrĂȘter. » NĂ©anmoins, parmi des notes manuscrites du poste de Guider rassemblĂ©es – ici encore – par Lestringant, on peut lire la confirma­tion de cette Ă©tonnante provocation Le 7 aoĂ»t 1927, le chef de village de Lam dĂ©clare au chef de poste de Guider qu’il y a Ă  Lam un Mangilva dieu qui m’a chargĂ© de te demander, Ă  titre de cadeau, cinq vaches laitiĂšres et quatre grands boubous blancs ; en cas de refus il dit qu’il te chassera de Guider. 93Cette provocation, incomprĂ©hensible pour le commandant » du poste, aurait dĂ©cidĂ© ce dernier Ă  dĂ©faire Hamaoka du pouvoir pour le remplacer par le chef de terre comme interim, puis par son oncle. 94Certains Gidar pensaient que le soulĂšvement ne deviendrait possible Ă  Lam qu’aprĂšs avoir eu lieu ailleurs. Or, le soulĂšvement fait rage chez les Mundang, les Kado et les PĂ©vĂ©, il semble imminent chez les Giziga et les Daba voisins, et il ne se passe toujours rien Ă  Lam. Mangilva aurait-il provoquĂ© l’administration afin qu’elle vienne l’arrĂȘter, suscitant ainsi l’étincelle qui serait le dĂ©clencheur de la rĂ©volte ? 95Dans le cadre de nos enquĂȘtes, l’arrestation de Toumba est mise sur le compte de la trahison chefs et notables sont alors prĂ©sentĂ©s comme jaloux de la richesse engrangĂ©e par l’entourage de Mangilva par le biais d’un pĂšlerinage dont ils n’auraient jamais pu prĂ©lever leur part. Mangilva n’a pas la rĂ©putation de voler ni celle de contraindre. Les justiciables, qui font de plus en plus appel Ă  lui, reçoivent un jugement sans avoir Ă  verser d’épices ; ce faisant, Mangilva empiĂšte sur les prĂ©rogatives des chefs, ce qui leur devient intolĂ©rable. 96Le protĂ©gĂ© du commandant de Guider, MĂ©li Toumba, de Kongkong, claironne avoir testĂ© le pouvoir de Mangilva. Il aurait enrĂŽlĂ© deux cĂ©lĂšbres voleurs de bĂ©tail des Peuls, Voundoukou et Ge’don, pour s’emparer d’un troupeau de boucs castrĂ©s dĂ©diĂ© Ă  Mangilva – que les intĂ©ressĂ©s auraient ramenĂ© sans peine Ă  Kongkong. MĂ©li Toumba le fait livrer Ă  Guider en disant au lieutenant Ce sont lĂ  des bĂȘtes de Mangilva, un dieu vĂ©ritable n’aurait pas permis ce vol. » Si une telle anecdote semble n’avoir d’intĂ©rĂȘt qu’au regard des interrogations des Gidar sur la part de divinitĂ© de Mangilva, certains tiennent pour assurĂ© que le sort de Mangilva aurait, dĂšs lors, Ă©tĂ© scellĂ©. La subdivision de Guider se dĂ©cide Ă  agir sous la pression de l’administration du Tchad, oĂč se dĂ©roulent les actions les plus nombreuses et les plus violentes. Elle rĂ©clame instamment que le premier fauteur de troubles, Mangilva de Lam, soit arrĂȘtĂ©. Guider envoie alors ses gardes, qui investissent le camp de Mangilva, renversent les clĂŽtures et mettent le feu. On cherche Ă  arrĂȘter Toumba, mais sitĂŽt approchĂ© il disparaĂźt, devient de la terre ou entre dans une termitiĂšre ». Les goumiers, au nombre de quatre puis de seize, seraient venus Ă  quatre reprises pour l’arrĂȘter, en vain. Toumba comprend alors que la population ne va pas se soulever pour lui. La nuit, il se dĂ©chaĂźne et, comme Ă  l’accoutumĂ©e, perchĂ© aux sommets des canopĂ©es des grands cailcĂ©drats de Lam, il crie Je vous ai enseignĂ©, je vous ai appris Ă  sacrifier, Ă  vous protĂ©ger ; je vous ai fait prospĂ©rer. Vous avez commencĂ© Ă  tisser entre vous des propos Ă  mon encontre et certains cherchent Ă  me livrer. Le bien que je vous ai fait, vous me le rendez par le mal. » Bien qu’il se sente lĂąchĂ© par les siens, Ă  aucun moment il ne manifeste le dĂ©sir de s’enfuir. Il se cache dans la montagne ou dans les sous-quartiers de Douvah ou de Koussoukou. La traque durera un mois. Ses envoyĂ©s ou disciples », dans les versions actuelles, quant Ă  eux, ont pris la brousse dĂšs la premiĂšre descente des gardes. 31 À Guider, le lieutenant Belmondo est en place jusqu’au 16 aoĂ»t 1927. Etcheber lui succĂšde comme civ ... 32 Dans chaque quartier, on a placĂ© un mouchard nampur au service du chef de Lam, Bakari. Celui de D ... 97L’administration31, qui a enfin pris la mesure de la situation, a disposĂ© des gardes Ă  Kongkong, Ă  Djougui et Ă  Houmbal, derriĂšre la montagne de Lam, pour prĂ©venir ce soulĂšvement qui couve. Des pelotons de dizaines de cavaliers peuls de Mindif sont mobilisĂ©s et placĂ©s sur la limite entre le lamidat et Lam. C’est sur dĂ©nonciation de Doubla Masay, un chef de quartier de Douvah qui le faisait suivre, qu’un gradĂ©32 et quelques gardes vont mettre la main sur Mangilva. Il s’était cachĂ© Ă  Koussoukou, dans le creux d’un grand Ficus gnaphalocarpa. AprĂšs avoir menĂ© une vie sĂ©dentaire, reclus dans sa case – Ă  l’exception de ses dĂ©placements nocturnes –, il est devenu trĂšs corpulent. Il porte toujours une abondante chevelure couverte par un chapeau de paille Ă  large bord appelĂ© par les Peuls mbuululure et reste vĂȘtu d’une simple peau lombaire. Il porte l’étui pĂ©nien gidar bulala en fibres de racines de rĂŽnier, et sera arrĂȘtĂ© dans cet appareil. 98Les Gidar s’attroupent et grondent. On veut lui attacher la main gauche au cou, il dit que ce ne sera pas nĂ©cessaire, et on ne l’aurait finalement pas menottĂ©. Les informateurs ont toujours Ă©tĂ© unanimes quant Ă  l’amĂ©nitĂ© du caractĂšre de Toumba. C’est un non-violent. Comme certains font mine d’intervenir, il leur dit, ainsi qu’à ceux de sa famille Laissez, ne perdez pas votre vie pour moi. » Un garde l’interroge Alors c’est toi, le dieu de Lam ! » Il y a du pathos dans cette arrestation, du moins les informateurs s’emploient-ils Ă  la faire revivre. 99Une note – trouvĂ©e encore dans la subdivision de Guider – en rend compte diffĂ©remment Le Mangilva Toumba est le 20 aoĂ»t Ă  Douva [village gidar au nord-est de la montagne de Lam]. Il est arrĂȘtĂ© par un sergent en civil. Il appelle au secours. Les Kirdis lancent des flĂšches. Le sergent tire en l’air huit cartouches. Les Kirdis de Douva, non ceux de Lam, se rĂ©fugient sur la montagne de Lam Ă  l’arrivĂ©e du chef de subdivision. On incendie le sarĂ© du sorcier. 100Toumba a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© au mois d’aoĂ»t, tla na mogonok la lune des charo­gnards, mois nĂ©faste, pĂ©riode de la soudure oĂč ne sont cĂ©lĂ©brĂ©s ni fĂȘte, ni mariage. Il aurait passĂ© la nuit enchaĂźnĂ© dans le sarĂ© de l’ancien chef Hamaoka Ă  Didagla, au milieu du groupe de goumiers passablement inquiets. Les sectateurs de Mangilva s’étaient rassemblĂ©s sur la montagne de Lam, empruntant le passage aton deka girma passer sur la pierre », puis le second passage dĂ©fendu par des blocs de rochers gĂ©ants, sur le chemin dĂ©nommĂ© koo sauvĂ© ». Toute la nuit dans ce refuge, ils ont dĂ©battu, sans savoir quel parti prendre. Ils se reprocheront par la suite de n’avoir rien entrepris. Puis, au petit matin, la colonne s’ébranle vers Guider par Djougui. Des gens la suivent dans la brousse et se manifestent par des sifflets de guerre jusque vers Mayo LouĂ©, mais aucune attaque n’a lieu. 101C’est alors la curĂ©e, chefs et notables vident les greniers de Mangilva, se partagent ses biens, mil et bĂ©tail. Confirmation pour les Gidar que ce sont bien eux, ces jaloux », qui ont travaillĂ© Ă  la perte de Mangilva. Il s’agit notamment de MĂ©li Toumba, de Kongkong, qui se rĂȘve en leader des Gidar de l’est et cherche Ă  amoindrir Lam. Il a poussĂ© MĂ©li Voundou, de Douvah, Ă  trahir Mangilva. Enfin il s’est associĂ© au tandem Bakari-Laadi de Lam, de concert avec les interprĂštes peuls de la subdivision. Mangilva a Ă©tĂ© trahi par les siens, vĂ©ritable pain bĂ©ni pour tous ceux qui vont s’appliquer Ă  construire son image de messie. 102Lestringant 1964 385 signale, de façon laconique, la fin de Mangilva, arrĂȘtĂ© le 20 aoĂ»t 1927 AprĂšs son arrestation Ă  Douva, au milieu d’une foule surexcitĂ©e, la fiĂšvre retombe sans qu’un vĂ©ritable mouvement insurrectionnel ait vu le jour. » Le 5 octobre 1927, Vanelsch reçoit Ă  GolombĂ© une lettre du Lamido de Rey, complimentant l’administration pour la capture du Mangilva de Lam. 103CondamnĂ© Ă  dix ans d’internement Ă  Ébolowa, au sud du Cameroun, Toumba meurt Ă  la prison de Garoua, le 25 juin 1928. Rien n’a vraiment Ă©tĂ© dit des motifs pour lesquels la condamnation de Toumba Mo-domdoko a Ă©tĂ© prononcĂ©e. On ne relĂšve aucune accusation administrative Ă©crite. Mangilva se serait laissĂ© mourir de faim Ă  la prison de Garoua Beauvilain 1989 334. La nouvelle de sa mort est accompagnĂ©e d’un certain nombre de signes mĂ©tĂ©orologiques » – comme pour punir » ceux qui l’avaient abandonnĂ©. Des dĂ©prĂ©dateurs ravagent les rĂ©serves de grains, les semences dans les champs... sans oublier d’ultimes hĂ©catombes de bĂ©tail en sacrifices. Par la suite, certains Gidar mettront sur le compte de l’arrestation de Mangilva la pĂ©riode d’invasions acridiennes rĂ©currentes de 1930 Ă  1938 qui ravagĂšrent le pays. Le temps des rumeurs sans fin 33 ANY APA 12347 /ANY/APA 11738 D. 34 ANY APA 12035, signalĂ© aussi par Beauvilain 1989 333-334. 104L’administration ne communiqua que trĂšs peu sur l’arrestation de Mangilva alors que ses disciples » s’employaient Ă  cacher cette issue Mangilva vivrait ! Seul un serviteur aurait Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ©, un autre Toumba »... il y en a tant. Les rumeurs quant Ă  cette fausse arrestation du dieu de Lam sont particuliĂšrement entretenues au Tchad, oĂč l’on soupçonne les populations d’ĂȘtre prĂȘtes Ă  fomenter de nouveaux soulĂšvements. Le chef de circonscription Beaudet, sans doute traumatisĂ© par la premiĂšre sĂ©dition qu’il a vĂ©cue, craint qu’une deuxiĂšme vague ne se produise. Aussi Maurice de Coppet, gouverneur du Tchad, dans une missive du 19 juin 1928, rĂ©clame-t-il avec insistance davantage de prĂ©cisions sur l’arrestation de Mangilva Quelles sanctions appliquĂ©es contre le dieu de Lam aprĂšs son arrestation ? » afin de pouvoir dĂ©samorcer cette agitation qui n’en finit pas autour de LĂ©rĂ©. Il renverra une lettre, le 13 novembre 1928, au chef de circonscription de Maroua33. Le gouvernement du Tchad ne s’alarme pas inconsidĂ©rĂ©ment, et l’on retrouve dans des lettres et leurs rĂ©ponses que si la pĂ©riode aiguĂ« de l’agitation créée par le dieu de Lam est rĂ©ellement terminĂ©e, il n’en reste pas moins que les informations que nous donne le chef de circonscription de Garoua signalent qu’il y a encore des agents de ce mouvement dans la rĂ©gion de Guider qui ont des intelligences dans la subdivision de LĂ©rĂ© ». On peut y lire encore que si les chefs de Douey SaĂŻla et de Lagon peuvent encore [...] garder leur libertĂ© dans un pays oĂč nous les traquons, une partie de la population indigĂšne ne manquerait pas de nous aider Ă  les capturer et les capturerait elle-mĂȘme si elle le pouvait. Il faut bien admettre qu’ils ont encore des partisans en nombre apprĂ©ciable ». Et de pointer encore la chefferie de LĂ©rĂ©. Cette inquiĂ©tude reste partagĂ©e au Cameroun, si l’on en croit la lettre au commandant de la rĂ©gion Nord, Guibet, reprenant un rapport du chef de circonscription de Maroua, Lenoir, en tournĂ©e Ă  N’Doukoula – Ă  la frontiĂšre nord du pays Gidar –, le 23 novembre 1927 34. Aux dires des gens de N’Doukoula [des Peuls], les Kirdis des rĂ©gions de Moutouroua, Midjivin, Boboyo, Loulou et Kola... sont en effervescence depuis les incidents de Lam. Ils continuent d’ailleurs Ă  envoyer des animaux en hommage Ă  Mangilva que le chef Amaouaka de Lam reprĂ©senterait, en affirmant que seul un serviteur a Ă©tĂ© pris par les Blancs et non le Mangilva lui-mĂȘme... Une prophĂ©tie partie de Lam annoncerait, dans deux mois, une sorte d’éclipse de soleil provoquant la mort des FoulbĂ© dont les animaux reviendraient aux Kirdis, en remplacement de ceux envoyĂ©s Ă  Lam ou Ă©gorgĂ©s suivant les recommandations de Mangilva. DĂ©fense serait donc faite aux Kirdis de continuer Ă  demeurer auprĂšs des FoulbĂ©... 105On enregistre un mouvement de repli de certains quartiers en plaine vers les zones refuges. De leur cĂŽtĂ©, les Peuls, trop isolĂ©s, comme ceux de N’Doukoula, s’empressent d’envoyer leurs troupeaux loin en transhumance et pour la premiĂšre fois vers le nord, les yayrĂ©s, pĂąturages inondĂ©s de la plaine du Logone, pour les protĂ©ger. 35 Mouchet a Ă©tĂ© un administrateur colonial atypique. Les interprĂštes officiels le dĂ©signaient comme u ... 106Mouchet35 devient chef de la subdivision de Guider en 1928, l’annĂ©e aprĂšs les Ă©vĂ©nements du dieu de Lam. Dans un rapport de tournĂ©e du 10 aoĂ»t au 7 septembre 1928, il Ă©crit 36 Le malaise que connaissent les sociĂ©tĂ©s kirdis devait disparaĂźtre devant les outils promĂ©thĂ©ens de ... La question la plus importante de la rĂ©percussion des anciens Ă©vĂ©nements de Lam prĂ©occupe Ă  tout instant le chef de subdivision [Mouchet]. Il a reçu des ordres trĂšs stricts Ă  ce sujet de Monsieur le chef de circonscription ; il a des informateurs qui le renseignent et tente de temps Ă  autre un raid surprise contre les sarĂ©s oĂč se cacheraient les soi-disant continuateurs du Mangilva. Jusqu’ici, les trois indigĂšnes dĂ©signĂ©s ont rĂ©ussi Ă  s’échapper, mais ils se sentent traquĂ©s et n’ont plus de domicile fixe. D’ordre de M. le chef de circonscription, des sanctions Ă©nergiques sont prises contre ceux qui avaient tentĂ© de leur donner asile. Si ces trois agitateurs ne tombent pas entre nos mains de vive force, ils seront livrĂ©s ou tuĂ©s par leur propre village, ou rĂ©duits Ă  demeurer pour toujours dans une autre rĂ©gion. Nous ne disons pas que l’unanimitĂ© de la population est avec nous dans ce pourchassement mais les chefs se dĂ©clarent fatiguĂ©s de la prĂ©sence de ces trois indĂ©sirables qui leur valent tant de visites imprĂ©vues [...]. Il faut noter en notre faveur la rapiditĂ© avec laquelle les villages ont fourni des travailleurs, non seulement aux fours de Bidzar, mais encore au dĂ©broussement de la piste automobile, Ă  l’occasion de la venue de la premiĂšre voiture dans la rĂ©gion de KongKong36 [...] de frĂ©quentes tournĂ©es dans le pays avec l’aide de l’automobile promise Ă  la subdivision, feront le reste pour la paix du groupement. 107L’administration poursuit sur sa lancĂ©e, dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©e construction de routes et de postes. Le mandat du chef de subdivision est clair – produire de la chaux envoyĂ©e par caravanes d’ñniers dans des sacs de cuir de 40 kg dans toutes les circonscriptions du nord oĂč les postes se dĂ©veloppent. L’aprĂšs-Mangilva Des rĂ©surgences sous contrĂŽle 108AprĂšs l’arrestation de Mangilva, la polĂ©mique qui Ă©clate au grand jour, Ă  Lam et dans tout le pays gidar, n’a pas cessĂ© jusqu’à aujourd’hui. Les contempteurs de Mangilva se manifestent enfin ouvertement S’il avait une part de divinitĂ©, comment s’est-il laissĂ© faire ? » Le camp des sceptiques grossit d’un seul coup ; ceux qui ont sacrifiĂ© leur bĂ©tail font l’objet de moqueries et une expression fait son apparition Menteur comme Mangilva ». Les concurrents de Lam, les Gidar de Kongkong, jaloux de la prospĂ©ritĂ© de son pĂšlerinage, multiplient les lazzis, danses et chants repris aujourd’hui Je n’ai plus de boucs, je n’ai plus de chĂšvres, ni de poulets, tout a Ă©tĂ© raflĂ© par ce Toumba Modomdoko. » Quant aux enfants, ils jouent au dieu de Lam en se distribuant des rĂŽles et en mimant les sacrifices contre la variole ou contre les charançons, contre le danger qui vient du nord » les Peuls. 109Certains accusent les notables, les chefs de guerre en particulier, de trahison On s’est prĂ©parĂ©s, en attendant un ordre qui n’est jamais venu. » D’autres dĂ©plorent un manque de prĂ©paration On Ă©tait prĂ©parĂ©s mais contre qui ? contre les Peuls, pas contre les fusils du commandant. » Pour d’autres encore, les sacrifices ne sont jamais perdus Accomplit-on en vain un sacrifice ? » Les femmes, de leur cĂŽtĂ©, affirment On ne peut pas revenir en arriĂšre, on ne nous frappe plus et nous mangeons librement avec nos enfants. » 110Le mandat donnĂ© au nouveau chef de Lam, Bakari, est de surveiller les sectateurs du Mangilva et d’empĂȘcher le retour de son culte. Les disciples » se sont dispersĂ©s, mais le culte de Mangilva perdure, cachĂ© Ă  Lam, encore ostensible chez les Daba, les Giziga Midjiving ainsi qu’à LĂ©rĂ©. On dĂ©compte quelques successeurs putatifs de Mangilva. Gazam, crĂ©dible dans le cercle de Lam en tant que disciple reconnu, s’y essaie, tout comme Sokron et Vatawlan. Mais leur manque de charisme est aggravĂ© par le fait que les temps ont changĂ© les imprĂ©cations apocalyptiques ne font plus recette. Zaday Zourmba bii Tambayo, du quartier Digar, entame lui aussi une carriĂšre de successeur de Mangilva, en s’appuyant sur la personnalitĂ© de son pĂšre, grand devin reconnu, dĂ©jĂ  mentionnĂ©. Toutefois, pour devenir prophĂšte, il convient d’ĂȘtre habitĂ© – condamnĂ© Ă  l’ĂȘtre aprĂšs un choc, un exil, un moment d’aliĂ©nation. Zaday, aprĂšs avoir assassinĂ© celui qui avait enlevĂ© sa femme, s’exila. Mais si, Ă  son retour, devenu helgi, devin avec les cailloux, il se dit rempli de l’esprit de Mangilva », il se montra par trop intĂ©ressĂ© alors que Mangilva ne l’était pas, ce qui rapidement le discrĂ©dita. Craignant quelques tracasseries de la part de l’administration, sa famille le poussa Ă  quitter Lam. Il partit vivre de son art chez les Giziga de Jappay. 37 ANY APA 11 768/D. 111ÉchaudĂ©e, l’administration coloniale ajoute un suivi du messie de Lam » au dossier des Affaires kirdis » Garoua. Pendant deux Ă  trois ans, est consignĂ©e lĂ  toute la dĂ©lation ordinaire villageoise. La suspicion tourne principalement autour de six personnes accusĂ©es de vouloir raviver l’effervescence Ă©teinte aprĂšs l’arrestation de Mangilva Toumba ». Certaines nuits, elles » tiendraient des rĂ©unions secrĂštes loin des habitations, puis, montĂ©es sur un toit de leur enclos, crieraient, chacune dans son quartier, des ordres et incantations Ă©manant de Mangilva – Mangilva revient, les pluies seront au rendez-vous, ce que vous avez sacrifiĂ© l’an passĂ© sera remplacĂ©, prĂ©parez les cordes pour attacher votre nouveau cheptel » – ou des appels Ă  rĂ©bellion de la terre sortiront des soldats de Mangilva armĂ©s de fusils qui chasseront les Blancs ». Les soupçons convergent sur Daouai Djelane Dawaye Nzalam ex-intendant de Mangilva », celui qui traduisait les paroles de Mangilva derriĂšre son Ă©cran de sekko. On le signale Ă  Moutouroua, Ă  Moumour et Ă  LĂ©rĂ©, oĂč il rencontrerait d’autres sorciers ». Il est accompagnĂ© de Zourmba Kassane, de Boudva, de MĂ©li Madi et Adayanka, de Djougui. Partout, il dĂ©clare Je suis le suka [serviteur] du Mangilva. Vous Kirdis vous dites qu’il n’y a plus de Mangilva. Je sais, moi, oĂč se trouve Toumba. » Les archives de Garoua ont consignĂ© certains rapports des indicateurs peuls ou foulbĂ©isĂ©s qui, dĂ©guisĂ©s en colporteurs, passaient de sarĂ© en sarĂ© pour rĂ©colter des informations. On retrouve dans ces rapports la translitĂ©ration directe du foulfouldĂ© au français. Dans l’un d’eux, Adayanka, devin connu de Djougui, pressĂ© par la foule voulant savoir s’il voyait Mangilva dans son fĂ©tiche », aurait eu cette rĂ©ponse Je ne vois pas Mangilva mais je vois le “commandant” et j’en tremble. » Comme tout suspect, Adayanka recevra la visite d’une dizaine de gardes et d’un caporal venus arrĂȘter les agitateurs – sans rĂ©sultat, mais son sarĂ© sera nĂ©anmoins pillĂ©. De peur de ces visites, les villageois poussent les sectateurs de Mangilva Ă  s’éloigner – ainsi Dawaye Nzalam s’exile-t-il au Tchad. Il n’est cependant pas question de persĂ©cutions » envers les disciples, et mĂȘme ceux arrĂȘtĂ©s furent rapidement libĂ©rĂ©s. Le dernier Ă  se rendre se remet le 20 novembre 1928 entre les mains de Mosche », Mouchet, le rĂ©sident de Guider37 qui l’autorisera Ă  se rĂ©installer dans son village. La chasse aux sorciers » reste ouverte 1928-1930 38 Ainsi relĂšve-t-on, dans un certain nombre de rapports ou missives, comme celle du 8 novembre 1927, ... 112AprĂšs Mangilva, l’administration regarde diffĂ©remment ces Kirdis sympathiques, remuants, mais potentiellement dangereux » Ă©voquĂ©s par maints rapports coloniaux. Elle engage, de 1927 jusqu’en 1930, un contrĂŽle des sorciers ». En vertu d’un admirable syllogisme, aprĂšs le grand agitateur que fut le dieu de Lam, tous les sorciers, devins et apparentĂ©s furent tenus pour des agitateurs en puissance38. 113Mangilva aurait eu, un peu partout, des Ă©pigones, individus inspirĂ©s capables de rencontrer dieu prĂšs d’une montagne, Ă  Balda, Ă  Dogba, Ă  KossĂ©wa ; ce qui dĂ©clenche alors en eux une folie passagĂšre suivie de sacrifices Ă  exĂ©cuter et Ă  partager. Mangilva a fait recette. Pour autant, l’administration n’en dĂ©laisse toujours pas ses fondamentaux, comme le rĂ©vĂšle le rapport du chef de circonscription de Garoua en 1928 ConformĂ©ment Ă  mes instructions, le chef de subdivision de Guidder traque sans relĂąche les ex-fidĂšles du “Mangilva” et les malfaiteurs de la rĂ©gion de Lam. » On mĂ©lange toujours sectateurs du messie », coupeurs de route et pillards de troupeaux peuls. L’administration n’a retenu, au Cameroun, aucune leçon du soulĂšvement de Lam. Le chef de circonscription de Garoua signale, le 11 mars 1928 Les Moudangs dĂ©pendant du lamido de Bibemi obĂ©issaient mal Ă  leur chef [peul] en ce moment. Monsieur l’administrateur adjoint Etcheber chef de la subdivision de Garoua ira dans une huitaine de jours visiter ces indigĂšnes qui sont de la mĂȘme race que ceux qui attaquĂšrent lĂąchement Monsieur l’Administrateur Beaudet. 39 Connu sous le nom de l’affaire de Lam » par l’administration coloniale et la derniĂšre guerre de ... 114Les Kirdis devront encore attendre avant d’ĂȘtre Ă©mancipĂ©s de la tutelle lendemain de l’arrestation de Mangilva, tout Lam vit trĂšs mal sa lĂąchetĂ© et son incapacitĂ© Ă  rĂ©aliser la rĂ©volte attendue. La tutelle peule n’ayant fait que se renforcer, cette mauvaise conscience va se doubler d’une violente frustration, alimentant chez les Gidar une formidable rancoeur. Celle-ci explosera dix ans plus tard, dans un soulĂšvement plus Ă  leur portĂ©e, contre le lamido peul de Mayo LouĂ© qui prĂ©tendait encore les gouverner39. 115À la fin des annĂ©es 1980 se dĂ©veloppe un double discours au sujet de Mangilva Ă  cĂŽtĂ© de celui, classique, focalisĂ© sur la lutte contre la coloni­sation et les Peuls, un autre voit le jour, sorte d’appropriation de la vie et du message de Mangilva par les Ă©lites chrĂ©tiennes gidar. À Lam, bastion catholique, ce dernier discours sur le cĂ©leste » nous est apparu largement dominant, lors de nos derniĂšres enquĂȘtes de 2007. 40 Et aussi du prĂ©fet Haman SaĂŻd, du chef de canton de Mayo-Oulo, BabalĂ© Oumarou, conseiller Ă©coutĂ© d’ ... 116Le vieux chef Hamati Tizi a dĂ», comme tous ceux du nord du Cameroun promus au rang de chefs de cantons, embrasser l’islam sous la pression de dĂ©putĂ©s musulmans, en 1973, lors d’une campagne d’islamisation orchestrĂ©e par le gouverneur du nord, Ousmane Mey40. Le prĂ©sident Ahidjo voulait un nord musulman uni autour de lui. Toutefois, en 2007, Hamati Tizi faisait peu de cas de son passage dans l’islam et la mosquĂ©e prĂšs de son sarĂ© Ă©tait depuis longtemps en ruines. À Lam, la mission catholique créée par les Oblats, avec le pĂšre Elie BĂšve, date de 1947. Parangon du missionnaire Ă  l’ancienne – longue barbe, soutane grise et croix pectorale –, le pĂšre BĂšve, que j’avais rencontrĂ© au dĂ©but des annĂ©es 1970, me confia, au cours d’échanges Ă©pistolaires, qu’à ses dĂ©buts, dans les annĂ©es 1950, il Ă©tait peu prĂ©occupĂ© par Mangilva qu’il jugeait comme un illuminĂ© ». C’était encore le temps oĂč les missions bataillaient contre les idoles ». Toutefois, en 2004, il pensait que les milieux religieux d’alors n’avaient pas portĂ© toute l’attention voulue au phĂ©nomĂšne Mangilva dans une sociĂ©tĂ© gidar trĂšs divisĂ©e sur le sujet. Une dĂ©marche sur l’inculturation, post-Vatican II, aurait donnĂ© une chance Ă  une forme de rĂ©habilitation de Mangilva. La mission de Lam devait ĂȘtre reprise par des oblats polonais et des prĂȘtres camerounais. TrĂšs impĂ©cunieux et rĂ©tifs aux thĂšses prĂ©cĂ©dentes, ces derniers se disent plus prĂ©occupĂ©s de pastorales et de dĂ©veloppement Ă©conomique. L’époque de Mangilva leur semble par trop lointaine. 117Les Ă©lites gidar chrĂ©tiennes, Ă  l’inverse, tiennent Mangilva pour l’instigateur d’une rĂ©volution religieuse endogĂšne. Elles prĂ©fĂšrent le prĂ©senter en prophĂšte annonciateur d’un monde nouveau qui ne pouvait ĂȘtre que le christianisme sous la forme de la mission de Lam. La vie et les actions de Mangilva sont alors passĂ©s au crible de cette interprĂ©tation. On identifie une version via l’Ancien Testament, une pierre d’attente », selon une formulation chrĂ©tienne ou par les Ă©vangiles Ă  travers l’image de St Jean-Baptiste. 118Dans la premiĂšre version, la rĂ©forme religieuse devient une premiĂšre Ă©tape dans la lutte contre les idoles ». Les sacrifices avec Ă©gorgement des animaux sont bien ceux de l’Ancien Testament. On souligne que Toumba restait Ă  l’écart des fĂȘtes paĂŻennes, celles des rĂ©coltes en particulier – tout en oubliant qu’il a tentĂ© de les subvertir et les rallier dans son obĂ©dience. Le personnage peut Ă©galement coller Ă  celui d’un messie. Le discours religieux qu’il manie est non violent. Il parle mĂ©taphoriquement de soulĂšvement mais ne s’engage pas lui-mĂȘme. Il ne s’est jamais mariĂ©. Il sera trahi par les siens et ses ennemis, les Peuls. Quant Ă  l’administration coloniale, elle l’arrĂȘte et s’en lave les mains. Enfin, il disparaĂźt mais se montre Ă  certains affidĂ©s. Ses envoyĂ©s deviennent dĂšs lors des disciples » voire des apĂŽtres » appelĂ©s meslim, comme ceux du Christ dans la traduction gidar des Évangiles. Pour ces mĂȘmes informateurs, Mangilva, tenant la main de Dieu, il intercĂ©dait pour le peuple gidar et tous ceux qui allaient vers lui Ă  travers son pĂšlerinage ». Son caractĂšre non violent, sa façon de dĂ©fendre les faibles, les femmes et, plus largement, l’ensemble de son combat pour davantage d’équitĂ© font de Toumba un moderne. 119Face Ă  la montĂ©e de l’islam radical dans le nord du Cameroun au cours de la dĂ©cennie 2000, les Gidar Ă©prouvent le besoin de voir dans Mangilva un prophĂšte ou un saint, afin d’ancrer leur foi dans leur histoire. Certains informateurs et informatrices comme Bernadette Doudake, baptisĂ©e en 1970 et qui, jeune, habitait l’enclos le plus proche de Mangilva, ĂągĂ©e en 2006 de 86 ans, dit partir Ă  l’église rĂ©guliĂšrement prier et penser beaucoup Ă  Mangilva ». 120Au terme d’une Ă©volution relativement rapide, la sociĂ©tĂ© de Lam a troquĂ© le messianisme de Mangilva pour le message Ă©vangĂ©lique. Si cette Ă©tude avait Ă©tĂ© conduite il y a trente ans au Tchad et mĂȘme Ă  Lam, la lecture aurait Ă©tĂ© tout autre. Elle aurait empruntĂ© celle du refus de la colonisation et l’annonce d’un monde nouveau sur le point d’advenir, l’indĂ©pendance et cela puisĂ© dans les mĂȘmes dires de Mangilva qui voulait donner le pouvoir aux fils du pays ». Ce discours premier de la lutte anti-coloniale n’est pas Ă©cartĂ©, pour autant et quelques Ă©tudiants gidar n’en continuent pas moins d’affirmer Mangilva nous a redonnĂ© notre honneur ». 121Dans le ressort mĂ©moriel concernant Mangilva se pose, pour les Gidar, jusque dans les annĂ©es 2000, toute l’ambiguĂŻtĂ© de lui accorder sa part de surnaturel ou celle de faussaire ». Mais tous de reconnaĂźtre que sa parole » a su mobiliser les sociĂ©tĂ©s paĂŻennes allant des monts Mandara au Logone et qu’il a hissĂ© Lam au-dessus de cet agrĂ©gat de peuples dominĂ©s, bravant tout Ă  la fois les conquĂ©rants peuls et les coloniaux. Ainsi la fabrique du mythe Mangilva se poursuit-elle, toujours inachevĂ©e et derechef incertaine.
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Nousrejoignons Crissay-sur-Manse en 10 min en voiture. C’est parti pour une randonnĂ©e de 14 km entre le magnifique village de Crissay et Avon-les-Roches.. L’église de Crissay fut construite au 16 e siĂšcle sur les ruines d’une ancienne chapelle. En remontant le chemin au milieu des champs, nous avons une belle vue sur les vestiges du chĂąteau (15 e-16 e). Les anciens Perses les vĂ©nĂ©raient comme les larmes des dieux. Pour les Grecs de l’AntiquitĂ©, c’était des gouttes de rosĂ©e qui tombaient du ciel Ă  la pleine lune. Les anciens PolynĂ©siens les considĂ©raient comme un cadeau du dieu de la paix, Oro, Ă  sa princesse bien-aimĂ©e. Il ne fait aucun doute que la signification des perles est entourĂ©e de mythes aventuriers. Ce n’est pas sans raison que le collier de perles est l’un des trĂ©sors les plus mystĂ©rieux de la boĂźte Ă  bijoux. Allons au fond de ses secrets. La vĂ©ritable origine du collier de perles Aussi beaux que soient les mythes des Grecs, des Perses et des PolynĂ©siens, ils sont tous faux. La perle n’a rien Ă  voir avec la magie. Dame Nature l’a créé et le fait encore. Au fond de la mer, sous la protection du coquillage, les beautĂ©s mĂ»rissent – sans la main de l’homme. Mais il y a aussi des perles oĂč l’homme a ses doigts dans la tarte. Il s’agit de perles de culture. Elles sont cultivĂ©es sur des bancs de moules et transformĂ©es en bijoux. La culture des moules est particuliĂšrement prononcĂ©e en Chine, au Japon, en IndonĂ©sie, en Australie et aux Philippines. Le collier de perles en cadeau – un bijou, plusieurs significations Amour, sagesse ou pouvoir – mĂȘme dans les temps anciens, les peuples Ă©taient divisĂ©s sur la signification de la perle. Et cette Ă©nigme se poursuit encore aujourd’hui. La petite merveille de la nature est toujours considĂ©rĂ©e comme un joli faiseur de mystĂšres. Le collier de perles comme preuve d’amour Aujourd’hui est un jour spĂ©cial. Votre partenaire vous offre un cadeau. Plein d’attente, vous ouvrez la boĂźte Ă  bijoux plate. Un collier de perles apparaĂźt. Comment pouvez-vous comprendre cette attention? Cela ressemble Ă  une preuve d’amour. Dans la culture hindoue, les perles Ă©taient connues comme un symbole d’amour et de puretĂ©. Les propriĂ©taires de colliers de perles peuvent donc ĂȘtre heureux ils ont gagnĂ© le cƓur de quelqu’un. Le collier de perles comme dot de mariage Les perles apportent des larmes – c’est du moins ce que dit une vieille sagesse. Ce n’est pas pour rien que beaucoup de mariĂ©es superstitieuses se passent de leur collier. Le chagrin, les larmes et la tristesse n’ont pas leur place dans leur mariage. Mais ne vous inquiĂ©tez pas seules quelques mariĂ©es prennent le vieux mythe au sĂ©rieux. Ils cherchent courageusement un collier de perles. Il serait dommage qu’ils ne le fassent pas. C’est surtout dans le blanc et l’ivoire que la prĂ©ciositĂ© est faite pour la robe de mariĂ©e. Elle caresse doucement la peau nue, flatte le teint et s’harmonise parfaitement avec la robe. Et d’ailleurs, qui parle vraiment de larmes de tristesse? Pourquoi ne serait-ce pas des larmes de joie? Le collier de perles en guise de remerciement Vous avez payĂ© la caution d’un ami? Vous ne pouvez pas refuser un vƓu Ă  votre sƓur? Votre partenaire peut toujours compter sur vous? Cela ressemble Ă  de la vraie loyautĂ©. Mais la loyautĂ© n’est pas une Ă©vidence. L’altruisme et la serviabilitĂ© mĂ©ritent d’ĂȘtre reconnus. Mais parfois, un mot d’apprĂ©ciation ou une chaleureuse Ă©treinte ne suffit plus. Un remerciement plus noble s’impose, comme un collier de perles. On dit que l’honnĂȘtetĂ© et la loyautĂ© sont des perles. Ils sont le cadeau idĂ©al pour une personne loyale et comprĂ©hensive. Le collier de perles comme preuve d’amitiĂ© Qu’il s’agisse de bagues d’amitiĂ©, de bracelets d’amitiĂ© ou de pendentifs d’amitiĂ©, la solidaritĂ© a de nombreux visages. L’un de leurs plus beaux visages est le collier de perles. Qui peut mieux chĂ©rir l’amitiĂ© que la dĂ©licate vannerie? MĂȘme dans les temps anciens, l’amitiĂ© Ă©tait scellĂ©e par des perles. De bonnes connaissances ont exprimĂ© leur attachement aux bracelets et colliers de perles. Le monde entier devrait voir leur bonheur. Le collier de perles comme souhait de rĂ©tablissement Les temps difficiles sont derriĂšre vous. Surtout votre santĂ© a laissĂ© Ă  dĂ©sirer. Un soutien moral est ce dont vous avez besoin maintenant. Le collier de perles est l’un de ceux qui ne vous quitteront pas dans les moments sombres. Il s’enroule gracieusement autour de votre cou et ne bouge jamais. Mais la beautĂ© n’est pas sa principale prĂ©occupation. De plus, elle est censĂ©e faire avancer la guĂ©rison. C’est ce que disent les lĂ©gendes. On dit que la perle a des pouvoirs de guĂ©rison. Le bijou est d’autant plus populaire qu’il s’agit d’un cadeau de convalescence. Chaque fois que le corps et l’esprit deviennent fous, il est utilisĂ©. Avec un peu de chance et de confiance, il contribue au bien-ĂȘtre sur les sauts. Le collier de perles comme reconnaissance Ă  la mode La mode est votre terrain de jeu prĂ©fĂ©rĂ©. Ils ne suivent pas les tendances, ils les crĂ©ent eux-mĂȘmes. Leur apparence est celle d’une Ɠuvre d’art – extravagante et distinctive. Pas Ă©tonnant que vous soyez un modĂšle de mode. Lorsque vous achetez des cadeaux, vous rendez les choses difficiles pour les autres que donnez-vous Ă  quelqu’un qui comprend le mieux la mode elle-mĂȘme? Que diriez-vous d’un collier de perles? Pour l’amateur de mode, le beau classique est un honneur, une forme de reconnaissance. Votre message FĂ©licitations, vous avez du style. MĂȘme les plus grandes icĂŽnes de style ne pourraient pas se passer de ces bijoux, ma chĂšre. Qui ne connaĂźt pas le pompeux collier de perles d’Audrey Hepburn depuis le petit dĂ©jeuner chez Tiffany’s? Marlene Dietrich n’est pas seulement connue pour son pantalon Marlene, mais aussi pour son amour des perles. MĂȘme la diva du cinĂ©ma italien Sophia Loren a su utiliser l’effet des perles pour elle-mĂȘme – tout comme Coco Chanel, le collier de nacre. Elle a pimentĂ© son costume avec plusieurs couches de perles. Le collier de perles comme porte-bonheur L’entretien pour l’emploi de rĂȘve, le premier rendez-vous, l’examen final – parfois, il faut une dose supplĂ©mentaire de chance. Croiser les doigts ne suffit pas. Nous avons besoin d’un porte-bonheur. Bien sĂ»r, la plupart des gens ont en tĂȘte les classiques comme le cochon porte-bonheur, le fer Ă  cheval ou la coccinelle. Mais ils peuvent aussi ĂȘtre des vƓux de bonne chance plus originaux. Que pensez-vous du collier de perles? Ce collier intemporel a dĂ©jĂ  portĂ© chance Ă  de nombreuses femmes soucieuses de la mode. Et le mieux, c’est que si la chance n’arrive pas malgrĂ© le collier de perles, le destinataire a toujours un joli bijou neuf. Le collier de perles en hĂ©ritage D’arriĂšre-grand-mĂšre Ă  grand-mĂšre Ă  mĂšre – le collier de perles est en possession de la famille depuis de nombreuses gĂ©nĂ©rations. Il n’est plus le plus jeune. Mais c’est exactement ce qui est si beau. Que ce soit lors de mariages, de baptĂȘmes, d’enterrements ou de dĂ©filĂ©s, le bijou Ă©tait toujours lĂ . Toutes les histoires les plus passionnantes s’accrochent Ă  ses perles. Maintenant, l’hĂ©ritage familial vous est transmis. DĂ©sormais, elle dĂ©corera votre cou lors de mariages, de fĂȘtes de fiançailles, d’anniversaires ou de soirĂ©es Ă©lĂ©gantes. Un grand honneur vous est fait. C’est maintenant Ă  vous de remplir le trĂ©sor de nouveaux souvenirs. Le collier de perles comme panneau indicateur Il y a des moments oĂč nous perdons notre orientation. Soudain, le monde s’arrĂȘte. Si seulement nous avions un petit indice. Les colliers de perles nous donnent un indice. Le bijou propose des solutions que nous ne pouvons pas voir par nous-mĂȘmes. Elle rĂ©vĂšle les traumatismes et les blocages qui nous habitent et nous rĂ©conforte Ă  travers la douleur, les conflits et les dĂ©ceptions. Les colliers de perles sont d’autant plus souvent donnĂ©s en guise de signalĂ©tique. Dans les pĂ©riodes sombres, ils sont un soutien pour nous. Les nombreuses facettes du collier de perles Il ne fait aucun doute que le collier de perles lui-mĂȘme est une affirmation. Le classicisme, la grĂące, la loyautĂ©, le bonheur, l’amour et la puretĂ© en Ă©manent. Il ne fait aucun doute que le collier de perles lui-mĂȘme est une affirmation. Le classicisme, la grĂące, la loyautĂ©, le bonheur, l’amour et la puretĂ© en Ă©manent. La nature de la perle est tout aussi importante. Chaque piĂšce transmet son propre message. Mais laquelle? Jetons un coup d’Ɠil Ă  l’encyclopĂ©die des perles. La perle d’eau douce, symbole de puretĂ© La perle aux mille visages est ce que nous appelons le trĂ©sor de l’eau douce – Ă  juste titre. Sa variĂ©tĂ© de couleurs est Ă©tonnante. TantĂŽt il brille dans un blanc sensuel, tantĂŽt dans un rosĂ© romantique, tantĂŽt dans un saumon Ă©clatant. MĂȘme dans un ton violet intense, elle nous rencontre. Mais toutes ces belles nuances ont une chose en commun elles reprĂ©sentent la puretĂ© et l’innocence. Ce n’est pas sans raison qu’ils sont un cadeau de mariage populaire. Ils donnent Ă  la nouvelle mariĂ©e un morceau de grĂące dans le mariage. La perle de Tahiti – l’art de la sĂ©duction C’est le pendant de la perle d’eau douce – la perle de tahiti. Nous l’appelons aussi la sombre beautĂ©. Il doit son surnom Ă  sa couleur sombre et sensuelle avec un vert noble et chatoyant. Mais l’obscuritĂ© n’est pas la mĂȘme chose que le noir. Son spectre de couleurs va du noir profond au gris argentĂ© et au violet vert. Mais aussi diffĂ©rentes que soient les nuances, elles ont toutes une chose en commun ce sont des artistes de la sĂ©duction. Aucune perle n’est aussi sensuelle et sĂ©duisante que la perle de tahiti. Bien sĂ»r, les femmes aiment se gĂąter avec cette sombre beautĂ©. Mais il arrive aussi qu’elle les reçoive en cadeau, gĂ©nĂ©ralement de son propre partenaire. Qu’il s’agisse d’une noble surprise d’anniversaire, d’un moment fort sous le sapin de NoĂ«l ou d’un petit cadeau entre les deux, les perles de Tahiti saisissent toutes les occasions de mettre en valeur l’élĂ©gance fĂ©minine. Il y a une occasion qui convient particuliĂšrement Ă  cet artiste sĂ©duisant la Saint-Valentin. Imaginez un peu Lors d’un dĂźner romantique aux chandelles, votre cavalier vous offre une boĂźte noble. On l’ouvre avec tension. Les petites perles sombres scintillent vers vous dans la douce lumiĂšre de la bougie. Si ce n’est pas une preuve d’amour avec effet wow. La perle des mers du Sud – la reine des perles Quiconque reçoit des perles des mers du Sud en cadeau peut s’estimer heureux. Quelqu’un se soucie d’eux. AprĂšs tout, la perle des mers du Sud n’est pas n’importe quelle perle. Elle est la reine de tous les joyaux. Sa seule taille est quelque chose de spĂ©cial. Elle pousse entre dix et douze millimĂštres. Ni la perle d’eau douce ni la perle de Tahiti ne peuvent lui faire concurrence. En moyenne, la perle met deux ans Ă  arriver Ă  maturitĂ©. Et cela a son prix. Ce n’est pas sans raison que la perle des mers du Sud est l’un des plus grands trĂ©sors du marchĂ© de la bijouterie. Mais ce n’est pas seulement sa taille qui est presque magique. Son chatoiement satinĂ© est Ă©galement enchanteur. En blanc et beige, elle paraĂźt Ă©lĂ©gante et sublime, en or, elle est Ă©lĂ©gante et luxueuse. La perle d’Akoya – le petit trĂ©sor La dĂ©licate contrepartie de la perle des mers du Sud est la perle Akoya, Ă©galement connue sous le nom de perle originale. Ses racines remontent au dĂ©but du XXe siĂšcle. Les premiĂšres perles Akoya ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© obtenues au Japon en 1916. Depuis lors, il est impossible d’imaginer une boĂźte Ă  bijoux sans eux. Se faire remarquer Ă  tout prix n’est pas son style. Ils prĂ©fĂšrent garder un profil bas. Les petites perles blanches ornent habilement la rĂ©gion du cou, mais ne sont jamais au centre de l’attention. Et c’est prĂ©cisĂ©ment ce minimalisme sĂ©duisant qui les rend si populaires. Il n’y a pas de regard auquel ils ne correspondent pas. Que ce soit avec une tenue de bureau chic, une robe de soirĂ©e fluide, une robe de cocktail aguichante ou comme accroche-regard avec un jean et un T-shirt – la versatilitĂ© est leur marque de fabrique. Mais la perle Akoya n’est pas seulement polyvalente en matiĂšre de style. Il transmet Ă©galement une grande variĂ©tĂ© de messages en guise de cadeau. Parfois, c’est une preuve d’amour. Parfois, le meilleur ami la surprend. De temps en temps, il exprime une apprĂ©ciation. Parfois, il veut dire merci. Quoi que vous vouliez dire, dites-le avec les perles d’Akoya. Tags Collier, collier de perles, collier femmes
BoĂźteen mĂ©tal de photos d'anciens voiliers de l'Ă©poque, '' LE SAINT-LOUIS, LE SOLEIL ROYAL, LE HENRY GRÂCE À DIEU, signĂ© WILQUIN, permet d'y mettre des
Bonjour, Durant notre voyage d’une annĂ©e en Asie du Sud-Est, ils ont Ă©tĂ© Ă  l’école de la Vie, itinĂ©rante certes mais l’école de la Vie, la Vraie, on la garde en souvenir ! Maya, NoĂ© et ElĂ©onore se posent rĂ©guliĂšrement des questions sur ce qu’ils dĂ©couvrent tout au long de leur route. L’école a repris et leur soif de dĂ©couvrir Ă©galement. Nous trouvons intĂ©ressant de noter avec eux leurs interrogations sur un carnet et de leur laisser le temps de chercher la rĂ©ponse et de vous les partager ensuite.* Les parutions s’additionneront au fur et Ă  mesure des recherches, vous remontez le temps avec nous ?
 A bientĂŽt, Charlotte et Fabien Le nouveau jeu est mis en place, Bienvenue dans le coin des enfants
 Mai 2019 Du texte latin Ă  la prĂ©sentation du voyage en Asie du Sud Est par Maya. De la Guerre des Gaules Ă  l’Indochine Mai 2018 retour du Rajasthan LĂ , nous retrouvons les enfants, il y avait longtemps qu’ils n’avaient pas pris la plume, ElĂ©onore vous raconte ses trois jours Ă  Delhi, NoĂ© vous retrace notre route Ă  travers le Rajasthan et Maya son coup de cƓur au Taj Mahal !!! Bravo les enfants, et sachez que ce sont ont eux qui ont tapĂ© leur texte et rĂ©alisĂ© toutes les recherches !!! J’ADORE CE BLOG !!! Trop fier de mon frĂšre et de mes sƓurs !!! ElĂ©onore » Coucou on est Ă  Agra. Mais je sais que demain ce n’est pas un jour comme les autres, je vais Ă  New Delhi. C est bon! On est dans le taxi en route pour New Delhi. On arrive Ă  l’hĂŽtel International India Sitar tout content mais Maman a oubliĂ© son tĂ©lĂ©phone dans le taxi. Quelque minutes correction, lire heures plus tard on a retrouvĂ© son tĂ©lĂ©phone. On va manger, Papa a pris un poulet Ă©norme pour lui tout seul, en plus je suis un peu beaucoup malade. Une fois le soir, on va voir les tickets de train mais il n’y en a plus tant pis, on va prendre l’avion. AprĂšs, on va faire un tour ĂĄ la Connaught Place, des rues remplies de magasins de toutes les marques. On a vu un magasin mais pas un simple magasin c’est un magasin de beignets, on est entrĂ© pour un bon repas du soir . cof cof Le lendemain Ă  11 h du matin, on fait un tour au marchĂ© qui s’appelle le bazar chandni chouk . Ensuite on va visiter une mosquĂ©e, pas n’importe laquelle, la Grande MosquĂ©e de Delhi. Ce diaporama nĂ©cessite JavaScript. AprĂšs la mosquĂ©e, on va voir un Ă©norme temple gratuit qu’on avait remarquĂ© en arrivant Ă  Delhi . Dans ce temple il y avait une statue plaquĂ©e ď or, il y avait mĂȘme les lunettes, les cheveux du Gourou, etc . Mais on ne pouvait pas prendre de photos, des gardes partout, fouille Ă  l’entrĂ©e, interdit. Le temple s’ appelle Akshardham . Ensuite Auguste a vu des jeux. AprĂšs qu’il a jouĂ©, on est rentrĂ© Ă  l’hĂŽtel manger, et Papa termine son poulet d’hier . Le soir on se balade et on voit plein de truc chouettes pour l’ artisanat de l’association . Ensuite, on grignote une pizza sur le roof top oĂč Maman Papa Maya et Noe sont venus manger en 2008 . Le lendemain matin, Papa et Maman sont partis chercher l’artisanat. cof cof A 11 du matin, on arrive Ă  l’aĂ©roport on a le temps d’aller manger un truc. A midi dans l’avion on dit notre dernier adieu Ă  Delhi. » bye bye Delhi.✈ ElĂ©onore Vous souhaitez faire un tour au Rajasthan, vous souhaitez quelques donnĂ©es gĂ©ographiques, et bien je vais vous en donner, belle dĂ©couverte. NoĂ© » Coucou, Je vais vous raconter tout notre trajet au Rajasthan. On a pris la voiture direction Chennai airport, on prend l’avion bha forcĂ©ment , comme tout le monde dans un aĂ©roport,, . On arrive Ă  Delhi airport les yeux grand ouverts c’est impressionnant vu de haut et du bas mais déçus car on prenait direct l’avion to Jaiselmer. On arrive dans l’avion Ă  hĂ©lices, on avait les chocottes il Ă©tait rikiki. Bon, on arrive quand mĂȘme sans Ă©gratinure Ă  destination On a eu petit avion, maintenant petit aĂ©roport mais sympa. A la sortie, on arrive dans autre monde, LE DESERT et chameau ou dromadaire une belle ambiante lĂ -bas. C’est lĂ  qu’on rencontre Anu notre driver qui le sera durant tout le voyage. Jaiselmer ? 65 500 habitants 13 000 habitants/km 5,5km carrĂ© On part Ă  Jhodpur. On arrive devant une immense forteresse, superbe ! 1 200 000 habitants 12 000 habitants/km carrĂ©s 100km carrĂ©s Ensuite Ranagpur un temple Ă  voir .. . C’est un temple donc pas d’habitants ?. Je n’ai pas trouvĂ© de donnĂ©es, Kumbalgarh ? Super, quasi Ă  l’abandon beau mais fatiguant, Pareil que Ranagpur, pas de donnĂ©es car la citadelle n’est pas habitĂ©e, mais Ă  voir absolument. cof Udaipur grande ville un beau palais et le funiculaire et le jardin avec des fontaines on y est sorti delĂ  trempĂ©s. Et puis, la vue sur le lac !!! 500 000 habitants 7 500 habitants km/carrĂ©s 64 km carrĂ©s. cof oznor Chittorgarh ENORME si vous ĂȘtes Ă  pieds, courage vous en aurez besoin une dizaine de km de long
..et magnifique. 115 000 habitants 4 000habitants km/carrĂ©s 28 km carrĂ©s cof cof cof cof oznor cof cof oznor Bundi le palais est Ă  l’abandon aussi fatiguant que Kumbalgarh mais exceptionnel, Ă  voir absolument aussi ,!!! 105 000 habitants 4000 habitants au kilomĂštre carrĂ©28 km carrĂ© oznor Puis il y a eu Pushkar et Ajmer mais je n’ai pas trouvĂ© de donnĂ©es sur ces villes. Jaipur ENORME ville avec trop de choses Ă  voir et Amber, super mais audio guide pourris ! Magnifique ! 3 millions d’habitants 15000 habitants au kilomĂštre carrĂ© 200 km carrĂ© oznor oznor oznor dav oznor oznor Fathepur sikri belle mosquĂ©e et petit palais, il pleuvait on ne se souvenait pas cette sensation. 28000 habitants mais aucune donnĂ©e Tiens, il a plu ici !!! oznor oznor Agra vous savez le THE TAJ MAHAL il y a pas de mots pour le qualifier, le fort, 
 Maya vous dira tout dans son article. 1700000 habitants 9000 habitants au kilomĂštre 188 km carrĂ©s Delhi, ville Ă©norme ! Super, Maya et ElĂ©onore ont adorĂ© les magasins mais il pleuvait Ă  nouveau, lĂ  par contre on a reconnu direct la sensation chiante de la pluie. 17 million d’habitants 11000 habitants au kilomĂštre carrĂ© 1500 km q Et voila comment j’ai et on a visitĂ© une rĂ©gion gĂ©niale qui n’a rien mais rien Ă  voir par rapport au Tamil Nadu donc voilĂ  tout notre trajet. Faites le dans ce sens, vous ne serez pas déçus !!! NoĂ© A moi, donc,
 Maya Le Taj Mahal, vous connaissez ? Allez je vous fais la visite guidĂ©e ! J’ai trouvĂ© tous ces renseignements sur Google, je les retranscris dans mon cahier et voilĂ  le rĂ©sultat de mes recherches que j’ai hĂ©las tapĂ© dans un autre format de texte L’histoire du Taj Mahal, Il faut savoir que derriĂšre le Taj Mahal se cache une tragĂ©die. 
 celle d’un roi qui par amour pour sa femme lui fait construire le plus beau des tombeau. Le prince Kurram , plus connu sous le nom de Shah Jahanqui veut dire roi du monde » est nĂ© en 1592 et est le futur empereur de l’empire moghol. Il est le fils de Jehengar , le 4Ăšme empereur moghol d’inde. Arjumand Banu Begam, surnommĂ© Mumtaz Mahal la merveille du palais » est l’une des 3 Ă©pouses de Shah Jahan , et est nĂ©e en 1593 et sa beautĂ© fait sa renommĂ©e. Le prince et la jeune fille se rencontrent pour la premiĂšre fois Ă  Agra , ils sont alors trĂšs trĂšs jeunes. Durant leur adolescence, ils tombent fous amoureux l’un de l’autre. A l’époque, les mariages amoureux sont rares voire quasi inexistants, les mariages arrangĂ©s Ă©taient beaucoup mieux pour cause d’argents , de traitĂ©s entre royaumes, ect
 Ils se mariĂšrent seulement en 1612 , aprĂšs plusieurs annĂ©es de batailles familiales , au cours desquelles Shah Jahan dĂ» Ă©pouser 2 autres femmes . TrĂšs rapidement Mumtaz Mahal devient sa prĂ©fĂ©rĂ©e, et au fil du temps sa prĂ©sence Ă  ses cĂŽtĂ©s devient vite indispensable, elle l’accompagna dans chacun de ses combats , car il Ă©tait du devoir du maharadja dĂ©tendre son territoire. A cette Ă©poque, le rĂŽle de Mumtaz Mahal Ă©tait impensable pour les femmes , mais le roi avait besoin d’elle, elle le guidait , le soutenait ,ect
 cof Elle lui donna 14 enfants durant leurs 20 ans de vie commune. HĂ©las, au moment de donner vie Ă  leur 14 Ăšme enfants elle mourrut , mais elle rĂ©ussit Ă  faire promettre Ă  son mari de ne jamais se remarier et de construire un bĂątiment Ă  la hauteur de leur amour Ă©ternelle. DerriĂšre cette histoire se cachent des choses beaucoup moins belles. .. Pour construire le Taj Mahal , Shah Jahan dit apeller les meilleurs architectes du royaume , hĂ©las toutes leurs propositions ne lui plaisaient pas. Alors il fit venir un architecte perse , et pour que le perse ressente la douleur du maharadja, il fit tuer sa fiancĂ©e pour ĂȘtre sĂ»r que l’architecte construise quelque-chose Ă  la hauteur de ses attentes. Le Taj Mahal se trouve Ă  l’est d’agra , dans zone rĂ©sidentielle de la noblesse moghol. Les travaux ont durĂ© de 1632 Ă  1643 uniquement pour le mausolĂ©e, puis de 1648 Ă  1652 pour le reste du complexe soit 22 ans au total. 100 millions de dollars, furent utilisĂ©s pour sa constructions,1000 Ă©lĂ©phants furent utilisĂ©s jusqu’à leur mort, 20000 artisans ont travaillĂ© sur ce chantier. Et le roi, pour Ă©viter toutes tentatives de recopiage fit couper les mains et crever les yeux de tous les artisans ! Évidemment aucune preuve n’a jamais Ă©tĂ© retrouvĂ© de ce massacre. Le maharadja fut destituĂ© par son fils aĂźnĂ©, et passa 8 ans en prison au fort d’Agra, d’oĂč il pouvait voir la construction du tombeau de sa femme. Seul, abandonne, 
 À voir son Ă©pouse de l’autre cĂŽtĂ© du fleuve. Pour finir , on retrouve sur le Taj Mahal de l’architecture indienne , perse,moghol, et syrienne. Pourquoi le Taj noir n’existe pas? Tout d’abord, il faut savoir que Shah Jahan ruinant le trĂ©sor de l’empire pour construire le Taj Mahal en marbre blanc , voulait ce qu’il y a de plus beau pour sa femme. Il fallut donc du temps pour remettre de l’argent dans les caisses ! Il fut impossible pour l’empire de construire un deuxiĂšme taj mahal noir dans la foulĂ©e , surtout qu’à cette Ă©poque le marbre noir coĂ»tait encore plus cher que le marbre plus qu’il fallut 22 ans pour construire le premier taj mahal , et que le maharadja commençait Ă  devenir vieux , il savait trĂšs bien que s’il commençait le taj mahal noir et qu’il mourrait son fils ne l’aurait jamais fini
On pourrait trĂšs bien penser que tout ceci est une lĂ©gende, car aucun plan n’a jamais Ă©tĂ© retrouvĂ© 
. Mais de l’autre cĂŽtĂ© de la riviĂšre juste en face du taj mahal blanc , se trouve un jardin avec exactement les mĂȘmes proportions que celui ci ! oznor oznor Est-ce que le Taj Mahal continuait de l’autre cĂŽtĂ©? ?? A l’époque, avait-il commencer les travaux mais ne les avait jamais terminĂ©s ? Au finao, on n’en sait aujourd’hui trop rien. Si jamais vous faites un petit voyage Ă  Agra, allez le voir , mais surtout renseignez-vous sur son histoire, la visite sera totalement diffĂ©rente 😉 Plein de bisous Maya VoilĂ , nous on vous quitte avant notre dernier billet sur nos derniers jours Ă  Pondy, Juste un immense merci Ă  nos enfants adorĂ©s qui ont mis tout leur cƓur Ă  vous Ă©crire la fin d’une aventure extraordinaire dans le nord de l’Inde, En espĂ©rant que vous avez aimĂ© nos aventures, nous vous faisons mille baisers indiens, À bientĂŽt Chafab and Co FĂ©vrier 2018, Ă  PondichĂ©ry, ElĂ©onore vous parle des moustiques, saviez-vous pourquoi ils piquent ? Les moustiques forment une famille d’insecte volant les culicidĂ©s. Ils se nourrissent de sang chaud comme le chat, l’homme etc
 En vrai seul la femelle moustique peut piquer . Elle aspire le sang puis elle dĂ©pose un produit qui gratte . Notre sang sert Ă  pondre leurs oeufs . Parfois les moustiques peuvent nous donner des maladies graves comme la malaria. Mais ils sont aussi trĂšs utiles. Ils se nourrissent des nectar de fleurs, ils participent donc Ă  la pollinisation, indispensable pour la biodiversitĂ©. Janvier 2018, Ă  PondichĂ©ry, Bonjour tout le monde, Dimanche, nous allons assister Ă  la fĂȘte de Pongal. C’est la fĂȘte des moissons » pour les Indiens, elle dure 4 ou 5 jours, c’est une fĂȘte trĂšs importante pour les Indiens parce qu’on remercie la nature pour tout ce qu’elle nous offre. Les maisons sont dĂ©corĂ©es et on achĂšte des nouveaux habits pour l’occasion. Les femmes prĂ©parent des plats traditionnels qui seront mangĂ©s pendant les fĂȘtes. Le premier jour, c’est la fĂȘte en famille, en l’honneur du dieu Indra, le dieu des nuages qui donne la pluie. Le deuxiĂšme jour le plus important est donnĂ© en l’honneur du Soleil, on lui offre du riz cuit dans du lait. Le troisiĂšme jour est en l’honneur des vaches sacrĂ©es, on les lave et on peint leurs cornes. Le quatriĂšme jour est dĂ©diĂ© aux femmes pour le bonheur de leur famille. VoilĂ , vous savez tout sur la fĂȘte de Pongal A bientĂŽt, ElĂ©onore Coucou tout le monde, Je vais vous parler des diffĂ©rents signes de beautĂ©s des femmes indiennes que nous pouvons admirer tous les jours dans les rues de PondichĂ©ry, et Ă©videmment partout en Inde. Elles ont un style tellement diffĂ©rent de l’Europe que c’est vraiment magnifique Ă  voir. Dans le texte que vous allez lire, il y a beaucoup de choses que je savais dĂ©jĂ  sur elles, mais il y a quelques trucs que j’ai dĂ» allez chercher sur internet 
 j’espĂšre que vous trouverez cela intĂ©ressant. Bonne lecture. Les fleurs » Pour commencer, je pense que le plus important de leurs bijoux, ce sont les fleurs. Elles en portent pour n’importe quelle occasion, pour tous les jours, pour des Ă©vĂ©nements heureux ou tristes
C’est vraiment magnifique, il suffit de les attacher au-dessus de leurs longues tresses avec une grosse barrette. Il n’est pas rare de croiser des femmes en train de tisser ces longues guirlandes de fleurs Ă  mĂȘme le sol, dans un marchĂ©, Ă  cĂŽtĂ© des voitures, etc.
toute la vie des Indiennes tourne autour des fleurs. Maintenant je ne sais pas si c’est encore le cas dans les grandes villes !!! Pour elles, les fleurs reprĂ©sentent amour, bonheur, chance, prospĂ©ritĂ©. Ici, elles pensent qu’en rapportant tous les jours des fleurs dans leur foyer, elles vivront heureuses avec leur famille. C’est une tradition trĂšs rĂ©putĂ©e en Inde du Sud. Par exemple le Jasmin reprĂ©sente. Le. Bonheur et la prospĂ©ritĂ©, c’est donc la fleur que les Indiennes portent le plus souvent. Et c’est aussi la fleur que l’on voit le plus sur le marchĂ© floral. La rose ; ReprĂ©sente l’amour et la passion, c’est aussi une marque de deuil envers une personne perdue. Le chrysanthĂšme, Cette fleur reprĂ©sente le bonheur Ă  l’état pure, on dit que quand une jeune fille en porte elle ramĂšnera son bonheur Ă  sa famille. La violette ; reprĂ©sente la chance, c’est aussi le symbole de la force dans le culte de la dĂ©esse Kali. Vous pouvez donc voir que les fleurs reprĂ©sentent beaucoup dans la vie des indiens. Les bagues de pieds » Ceci est une trĂšs trĂšs vieille tradition, Cela signifie que les femmes sont mariĂ©es. Le, mari en donne Ă  son Ă©pouse lors de leur cĂ©rĂ©monie de mariage, juste aprĂšs les alliances. MĂȘme si au dĂ©part ces anneaux son rĂ©servĂ© aux femmes il est de moins en moins rare de voir des hommes en porter mais les anneaux seront un peu diffĂ©rents pour eux. Les anneaux sont portĂ©s par pair au depasus de chaque pied. Ils ne peuvent ĂȘtre qu’en mĂ©tal, car cela aide les jeunes mariĂ©es Ă  avoir un enfant. Les anneaux servent aussi Ă  renvoyer toute l’énergie qu’elles mettent Ă  marcher dans leurs corps pour qu’elles gardent un corps sain. Si jamais une femme devient veuve et qu’elle dĂ©sire se remarier, aprĂšs son deuil elle devra enlever ces bagues mais ne pourra en remettre pour son prochain mari par signe de respect envers son dĂ©funt Ă©poux. Le point rouge sur le front » Cette marque sur leur front, que ce soit un homme, une femme ou un enfant, cela reprĂ©sente le troisiĂšme Ɠil de Shiva. Le pottu » est depuis quelques temps plus dĂ©coratif qu’avant mais il est toujours censĂ© porter bonheur. Le pottu » se porte sur le front entre les deux sourcils, il peut ĂȘtre appelĂ© de diffĂ©rentes maniĂšres tika », »bindi », »tilak », »pottu ». Selon sa forme il peut aussi donne un indice sur la situation marital d’un homme ou d’une femme. Il existe deux types distincts de pottu » ceux en poudre et ceux en autocollant, ceux en poudrent sont un signe de religion, alors que ceux autocollant sont plutĂŽt dĂ©coratifs. La chaine de chevilles » La chaine de cheville est un bijou qui est rarement portĂ© par pair. En indi il est appelĂ© panjabi », il n’a pas forcĂ©ment de signification religieuse. C’est seulement un bijou. Le Rajasthan est connu pour ses chaines de chevilles les plus lourdes du monde. Dans cette rĂ©gion lĂ  seulement, ce bijou dĂ©termine Ă  quelle communautĂ© tribale la femme appartient. En Inde, le port de ce bijoux excessivement lourd s’est Ă©teint dans les grosse villes mais il est encore possible d’en trouver dans des villages reculĂ©s. Maintenant, il est aussi possible de trouver ce magnifique bijou partout dans n’importe quel pays
 Le piercing dans le nez » Au dĂ©part, les piercings dans le nez proviennent de l’Inde, du NĂ©pal, du Pakistan. La plupart des Indiennes ont le nez percĂ©, c’est un symbole de puretĂ© et d’accessibilitĂ© au mariage ou pas ; car de nos jours, beaucoup de cĂ©libataires se font percer la narine, car il ne faut pas oublier que le piercing reste un bijou
 Il faut savoir qu’au nord de l’Inde, les Indiennes se font percer la narine gauche alors qu’au sud c’est la droite. Vous allez vous demandez »oui mais les Indiennes qui habitent au nord-est elles ont quelle narine percĂ©e ?». Eh bien au nord-est elles ont un piercing entre les deux narines
 De cette façon, lors des grands rassemblements elles peuvent savoir de quelle cotĂ©, elles appartiennent. Les bracelets indiens » Autrefois, les bracelets Ă©taient en or alors que maintenant ils ont Ă©tĂ© remplacĂ©s par du plaquĂ© or, du verre, du plastique, ou encore du mĂ©tal. Au fil du temps, ils ont pris un sens social et religieux, plus prĂ©cisĂ©ment ceux en verre. Par exemple lors de son mariage, la jeune future mariĂ©e doit porter 21 bracelets en verre Ă  chaque bras. Puis lors de la cĂ©rĂ©monie, une femme enduit ses bras d’huile pour qu’elle passe autour de son poignet le plus petit bracelet en verre possible, mais je ne sais pas si cette coutume a encore lieu lors des mariages actuels. A mon avis oui, mais seulement dans des villages reculĂ©s car je peux vous dire que cela fait mal quand le bracelet est trop petit. Tant que le bracelet ne casse pas les conjointes/partenaires vivront un mariage heureux et un magnifique mariage de noce ; mais lorsque le bracelet cassera, ils devront reprendre leur vie normale. Voici la signification de quelques couleurs ; Rouge signifie amour et l’énergie Bleu signifie tranquillitĂ© et sagesse Violet signifie indĂ©pendance Orange signifie succĂšs Jaune signifie la joie Blanc; signifie la puretĂ© et un nouveau dĂ©part Noir signifie le pouvoir et la force Une femme mariĂ©e doit porter des bracelets de couleurs diffĂ©rentes en fonction des pĂ©riodes de sa vie, Ă©videmment elle a le droit de changer de couleurs tous les jours en fonction de son humeur, mais elle a l’obligation de mettre des bracelets tous les jours. Si jamais un bracelet casse brutalement, c’est signe d’un mauvais prĂ©sage pour son mari. Les bĂ©bĂ©s » Il n’est pas rare de voir un point noir sur le front d’une jeune fille, car cela signifie qu’elle est cĂ©libataire et qu’elle est en Ăąge de se marier. Alors qu’un point noir sur la joue et sur le front d’un nourrisson, bĂ©bĂ©, ou encore jeune enfant sert Ă  Ă©loigner le mauvais Ɠil et cela signifie aussi que l’enfant n’a pas d’impuretĂ© dans le corps. Le visage » Il est trĂšs frĂ©quent de croiser dans la rue des indiennes avec le visage recouvert d’une poudre jaune canari. Au dĂ©but je pensais que c’était en raison de maladie, ou problĂšmes de peau. Et j’ai trouvĂ© ce que ça signifiait vraiment. En fait dans la mythologie, toutes les dĂ©esses indiennes avaient leurs peaux excessivement claires alors que les dĂ©mons du mal Ă©taient et le sont toujours reprĂ©sentĂ©s de couleurs foncĂ©es. A cause de cela, elles sont obsĂ©dĂ©es par leur teint, c’est pourquoi c’est un masque traditionnel Ă  base de farine de pois chiche et de curcuma. Mais quoi qu’il arrive, elles ont toujours utilisĂ© des produits naturels pour leur lotion de beautĂ© ! Et voila pour cet article sur les signes de beautĂ©s des femmes indiennes
 J’espĂšre qu’il vous aura plus Bisous, Maya PondichĂ©ry, un peu de GĂ©ographie Ici, on est dans le Sud de l’Inde. On parle le tamil dans l’état du Tamil Nadu. Le Tamil Nadu Population 70 000 000 hab, densitĂ© 600 hab/km2 Superficie 130 000km2 Sa capitale est Chennai qui a une Population de 6 500 000 hab et une DensitĂ© 14 500 hab/km2, sa Superficie 426 km2 La ville de PondichĂ©ry compte 300 000 habitants pour 83% d’Hindous, 11% de ChrĂ©tiens et 5% de Musulmans L’ancien nom de PondichĂ©ry est Vhedapuram ou vhedapuri, appelĂ© aujourd’hui de son vrai nom tamil Pudduchirri PondichĂ©ry est situĂ© Ă  150 km au sud de Chennai, la capitale de l’état. En 1673, la compagnie des Indes donne Ă  la France PondichĂ©ry pour casser la monopole des Hollandais . La mer est trĂšs dangereuse sur la cĂŽte du Coromandel mais le site est trĂšs bien pour les Ă©changes commerciaux . Alors, François Martin 1685 y installe le comptoir commercial français, tout comme Karikal, Chandernagor, Yanaon et MahĂ© qui sont aussi français. L’état de PondichĂ©ry Population 1 248 000 hab , densitĂ© 2535hab/kmÂČ Karikal Population 300 000 hab , DensitĂ© 1 450 hab/km2 pour une Superficie 140 km Climat En avril Ă  PondichĂ©ry les tempĂ©ratures peuvent aller Ă  41 degrĂ©s les minimales 18 degrĂ©s. Entre octobre et dĂ©cembre la tempĂ©rature peut chuter jusqu’à 20 degrĂ©s,. Bisous Ă  tous, NoĂ© Novembre 2017, au Laos, Bonjour Ă  vous qui nous suivez, ces derniĂšres semaines, nos grands enfants se sont intĂ©ressĂ©s principalement Ă  trois sujets particuliers ElĂ©onore continue sa dĂ©couverte de la faune et flore des pays. Cette fois-ci, les dauphins d’eau douce des 4000 Ăźles du Laos, espĂšce en voie de disparition. NoĂ©, lui vous fera dĂ©couvrir une citĂ© oubliĂ©e des temples d’Angkor,; enfin Maya s’est attelĂ©e Ă  rechercher et illustrer les 4 principales familles des ethnies laotiennes. Et voilĂ  le rĂ©sultat, il est, comme toujours, Ă  la mesure de leurs talents ! Bonne lecture et dĂ©couverte. Maya et les ethnies du Laos . Nous avons Ă©tĂ© visiter un musĂ©e sur les diffĂ©rentes ethnies du Laos. Notre guide belge – Marie-Pierre, nous avait parlĂ© des quatre familles principales, elle nous avait dit qu’il y avait 49 familles diffĂ©rentes. Souvenez-vous, 
 La plus grande famille sont les Lao », avant on diffĂ©renciait les lao en fonction de leurs lieux d’habitations ; il y en avait seulement 3 Par exemples ; Les lao loum Ă©taient les habitants des plaines Les lao theung Ă©taient les habitants des vallĂ©es Les lao soung Ă©taient les habitants des montagnes Mais quand des lao loum partaient habiter dans la montagne, on ne savait plus comment les appeler, du coup ils s’appelaient lao loum soung, ce qui n’était pas du tout pratique. Maintenant les Laotiens n’utilisent plus ces noms, ils se font appeler par leur nom de groupe. La premiĂšre famille principale sont les Akha » ; Les Akhas utilisent des piĂšces de monnaie venant du monde entier pour les coudre sur leurs coiffes ; cela veut dire que plus la jeune fille a de piĂšces de monnaie sur sa coiffe plus elle est courageuse travailleuse et dĂ©brouillarde. Elle aura donc plus de facilitĂ© pour trouver un mari. Avant les Akhas ne savaient pas beaucoup Ă©crire, donc ils devaient tout mĂ©moriser. Certains savaient mĂȘme vous dire tous les noms de leurs familles douze gĂ©nĂ©rations avant. La deuxiĂšme famille principale sont les Mongs » ; La seule chose que la guide nous a dit, c’est qu’ils faisaient le nouvel an pendant dix jours car c’est l’occasion pour les jeunes gens de rencontrer les futurs conjoints ou conjointes. Les nouveaux couples ont droit Ă  6 mois d’essais et de vie commune, si au bout de six mois ils veulent vivre ensemble, ils doivent se marier sinon ils doivent arrĂȘter de se voir. La troisiĂšme famille principale sont les Kamu » ; Ils sont Ă©normĂ©ment prĂ©sents Ă  Long Prabang et dans ses alentours. Ils sont les meilleurs fabricants du Laos pour tous ce qui est paniers tressĂ©s, vannerie. La seule particularitĂ© est que ce sont les hommes qui tressent les paniers et les femmes qui tissent les fils, comme nous l’avons vu lors de notre promenade au nord du Laos dans les villages. Tous les Laotiens qui veulent un bon panier solide font la route dans ces villages pour les acheter. Les derniĂšres familles principales sont les Tai Dam » ; Leurs maisons se composent d’une seule piĂšce que les habitants divisent comme ils veulent en tendant d’immenses draps ou encore des espĂšces de grandes tentes pour que chaque personne ait son intimitĂ©, parents enfants grands parents cousins cousines etc
. Avant de se marier, les femmes doivent coudre des draps, des matelas, des coussins, pour leurs belles-familles. Souvent, les maisons sont remplies de duvets, matelas, coussins. Il y en a partout pour rĂ©chauffer la piĂšce et pour la rendre plus sympathique. Les petites filles ont les cheveux lĂąchĂ©s ou attachĂ©s en une queue basse, alors qu’une femme mariĂ©e est obligĂ©e de porter un chignon haut, au sommet de leur tĂȘte 
 Cette population, nous l’avons vue autours de Dien Bien Phu. ElĂ©onore et les dauphins d’eau douce des 4000 Ăźles. Qu’est-ce qu’un dauphin ? Un dauphin est un mammifĂšre ° marin et fluvial de la famille des cĂ©tacĂ©s °, comme la baleine. On les retrouve dans tous les ocĂ©ans et dans certaines riviĂšres comme le MĂ©kong. Ils sont 40 espĂšces et sont carnivores °. ° MammifĂšre ce sont des animaux Ă  sang chaud, comme les hommes, ils font partir de la famille des vertĂ©brĂ©s et ont un coeur. Ils ont des petits comme les hommes et les femmes allaitent. ° CĂ©tacĂ© ce sont des animaux marins Ă  sang chaud, ils possĂšdent des dents ou des branchies comme la baleine. ° Carnivore ce sont des animaux qui mangent de la chair. Quelles sont les diffĂ©rentes familles de dauphins ? Il existe des dauphins d’eau douce, c’est Ă  dire dans des riviĂšres ou des fleuves et des dauphins marins qui vivent dans les mers et les ocĂ©ans, dans l’eau salĂ©e. source Quels sont les dangers pour les dauphins au Laos ? Pourquoi sont-ils en voie de disparition? Les dauphins du MĂ©kong sont en danger Ă  cause des filets de pĂȘches, ils se prennent dedans et ne savent plus remonter Ă  la surface pour respirer; donc, ils meurent. Ils sont en danger des hommes qui sont prĂšs du MĂ©kong et de la pollution des bateaux car ils pĂȘchent avec des bĂątons d’électricitĂ© ou des bĂątons de dynamites ou du poisson. Ils sont en danger car les hommes pĂȘchent trop de poissons, l’aliment prĂ©fĂ©rĂ© des dauphins. C’est pour ça que nous n’en avons que 3 ! NoĂ© arrive trĂšs bientĂŽt
 avec la dĂ©couverte d’un site archĂ©ologique majeur. Octobre 2017, au Laos Bonjour les amis, Le petit jeu » des questions des enfants est toujours d’actualitĂ©. Cette semaine, nos petits loups ont trouvĂ© de nouveaux thĂšmes Ă  approfondir Maya clĂŽturera le Vietnam en nous faisant un rĂ©sumĂ© de la bataille de Dien Bien Phu ses monuments aux morts cotĂ©s français et vietnamien de la ville, son musĂ©e de la guerre avec la projection auquel nous avons assistĂ©e, son nouveau monument de la victoire que nous avons escaladĂ©, 
 tout cela vaut bien que nous nous penchions une derniĂšre fois sur le sujet. NoĂ©, lui, en plus de la chance de rĂ©pondre Ă  tous ces copains de classe qui lui ont envoyĂ© de leurs nouvelles, s’est lancĂ© dans une comparaison statistique des pays suivants Belgique/ France/ThaĂŻlande/ Cambodge/Vietnam et Laos
un travail en tableau comparatif population, superficie 
 Le Laos nous semble visuellement beaucoup moins peuplĂ© que le Vietnam, nous avons hĂąte d’avoir des chiffres
. ElĂ©onore voudrait faire une recherche sur l’intĂ©rĂȘt des mouches, mais ayant visitĂ© le musĂ©e d’ethnologie de Hanoi, ayant approchĂ© des ethnies Ă  Sapa, nous nous rendons compte qu’il y a Ă©galement des ethnies au Laos. Nos questions pour ElĂ©onore seraient Qu’est-ce que pour toi une ethnie ? Peux-tu chercher la dĂ©finition exacte ? Quelles sont les principales ethnies au Vietnam et au Laos. Y a-t-il des ethnies au Cambodge ? La visite du musĂ©e de Luang Prabang aidera peut-ĂȘtre notre Leo. » C’est parti,
 nous avons hĂąte de connaĂźtre leurs rĂ©ponses
 en vidĂ©os et en images ! La semaine prochaine ? NoĂ© et son tableau comparatif, ça donne ceci !!! Quel excellent travail ! NoĂ© a appris Ă  rechercher les donnĂ©es sur Internet, un dresser un tableau dans Word
 et de le transformer en pdf puis en jpeg ! Comme l’image est petite, vite cliquez sur ce lien pour le lire entiĂšrement Le tableau de NoĂ© DonnĂ©es de Maya sur la guerre de Dien Bien Fu ; Cette guerre est une date clĂ© de la Guerre d’Indochine qui marque la fin de l’Empire Français en Asie. Pour rĂ©aliser ce travail, j’ai visionnĂ© des reportages et j’ai rĂ©alisĂ© une grille avec des mots-clĂ©s. Quand ? Elle dĂ©buta le 13 mars 1954 et se termina le 7 mai 1954 Qui ? Elle opposa l’Union Française contre les forces Viet Minth le nord du Vietnam actuel Qui ? Les pays belligĂ©rants de cette guerre sont la France et les Etats-Unis contre le Vietnam, la Chine et la Russie. Quoi ? Ce fut la plus grosse dĂ©faite des Français et ce fut la victoire dĂ©cisive du Vietnam Combien ? Nombre de pertes du Vietnam ; 4020 morts, 9118 blessĂ©s, 792 disparus. Nombres de pertes de la France ; 8000 tuĂ©s, 15000 blessĂ©s. Au total ; 2293 tuĂ©s, 5195 blessĂ©s, 11 721 prisonniers français, Dont 3 290 survivants et 7 801 morts ou disparues Comment ? Les reportages que Papa a mis en ligne m’ont aidĂ© Ă  retrouver ces donnĂ©es source photo Recherche d’ElĂ©onore sur les mouches Celle sur les ethnies arrivera juste aprĂšs 😉 . retranscris par Cha,
 ça donne ceci 1 mouche ne sert qu’à nous embĂȘter
 Non ! Elle est importante sinon elle aurait disparu. Elle pond des Ɠufs ovipare dans des crottes ou dans les cadavres d’animaux. DĂ©goutant ? Mais trĂšs utile. Les asticots des Ɠufs consomment la chair ou la bouse ainsi ces dĂ©chets se dĂ©composent et se mĂ©langent Ă  la terre. Le mĂ©lange enrichit la terre et les plantes poussent mieux. Sans la mouche, la nature ne serait ni propre ni en bonne santĂ©. RĂ©ponse lue dans Science et vie junior. Extrait d’AstĂ©rix en MĂ©sopotamie, tous droits rĂ©servĂ©s. Editions Uderzo Combien de temps vit une mouche ? La durĂ©e de vie dĂ©pend de son espĂšce 20 jours environ pour une mouche domestique. Quel bruit fait une mouche ? La mouche bourdonne ou vrombit. Pourquoi les mouches se posent sur nous ? Pour rĂ©cupĂ©rer les sels minĂ©raux et notre sueur. Pourquoi les mouches se frottent les mains ? Pour se nettoyer car elles sont trĂšs propres. Elles doivent ĂȘtre propres pour que leurs dĂ©tecteurs fonctionnent bien. Octobre 2017 au Vietnam Maya, qu’est-ce que le Communisme ? car tous les pays oĂč nous passons sont Communistes », et que nous avons parlĂ© du communisme avec Ho Chi Minh. Le communisme, c’est une idĂ©ologie sociale, politique et Ă©conomique beaucoup d’ anarchistes se disent communistes parce qu’ils sont pour une sociĂ©tĂ© sans Ă©tat et sans propriĂ©tĂ© privĂ©e, oĂč tous les hommes seraient Ă©gaux. La plupart des communistes sont ceux qui s’inspirent du marxisme, du nom du philosophe Carl Marx au dĂ©but du 20°siĂšcle mais d’autres philosophes Kant, Hegel,
 Le communisme est pour que tout le monde soit sur un mĂȘme pied de Ă©galitĂ©, une sociĂ©tĂ© oĂč il n’ y a pas de riches comme crĂ©sus et de pauvres comme pacotille . Dans tous les pays oĂč le Communisme a Ă©tĂ© utilisĂ©, il n’a pas Ă©tĂ© bien mis en pratique normalement aprĂšs les sĂ©quences j’ai lues, il Ă©tait sensĂ© ĂȘtre utilisĂ© pour faire le bien 
. Tous les continents l’ont dĂ©jĂ  expĂ©rimentĂ© ou vivent encore sous ce rĂ©gime. En Europe, les ex-pays de l’Est La Pologne, la Russie
 En AmĂ©rique du Sud, le Venezuela, Cuba, 
 et En Asie, le Cambodge, la ThaĂŻlande, le Laos, la Birmanie et le Vietnam mais aussi la Chine et la CorĂ©e du Nord. Qu’est-ce que la Baie d’Halong ? OĂč se situe-t’elle ? Comment s’est-elle formĂ©e ?Cette question vient d’une discussion entre NoĂ© et Fabien face au paysage bien Ă©trange de la baie d’Halong. NoĂ© a cherchĂ© la rĂ©ponse
 source La baie d’ Halong est nĂ©e entre 541 et 252 millions d’annĂ©es, elle Ă©tait Ă  l’époque en haute mer. La baie d’Halong Ă©tait un grand plateau et mĂȘme une chaĂźne de montagnes. Au fil du temps, une couche de sĂ©diments s’est dĂ©posĂ©e sur la terre puis, devenue roches, elle s’est fracturĂ©e par les mouvements de la croĂ»te terrestre et fut envahie par la mer de Chine. La pluie et les marĂ©es ont attaquĂ© la roche et ont formĂ© ce paysage appelĂ© le pain de sucre ». Elle est classĂ©e au patrimoine l’Unesco en 1994. La baie d’Halong est l’un des sites karstiques nom de la pierre calcaire le plus connu du monde. source NoĂ© Sur l’üle de Cat Ba, nous avons trouvĂ© plein de coraux. ÉlĂ©onore et Maya en ont ramassĂ©s plein sur notre Ăźle de Robinson
 Mais d’oĂč vient-il ? Qu’est-ce que c’est ? ElĂ©onore a cherchĂ© sur le net la rĂ©ponse et a appris plein de nouveaux mots. Le corail est un animal marin. Il pond des Ɠufs il est ovipare, comme la poule. Il vit en colonie en groupe. Les petits poissons mangent les Ɠufs du corail. Si le corail meurt Ă  cause de la pollution, les petits poissons aussi et les gros poissons aprĂšs jusqu’à nous, c’est la pyramide alimentaire qui s’arrĂȘte. En plus les colonies forment un rĂ©cif barriĂšre de corail qui protĂšge les Ăźles des tsunamis. En plus, le rĂ©cif sert de maison Ă  beaucoup de poissons s’il meurt c’est la cata. Le corail est dur parce qu’il fabrique du calcaire qui le protĂšge. source Bisous, ElĂ©onore. SEPTEMBRE 2017 NoĂ©, Ă©cris un mail Ă  ta classe de 6 VAn et Madame Christelle selon les consignes vues pour Ă©crire un mail et les consignes du RĂ©cit de Vie ». Tout un travail
 Cat BĂ , le lundi 2 octobre 2017 ChĂšre Madame Christelle, Chers amis de 6 VAN, Je ne pourrai vous envoyer des lettres papiers qu’un tout petit peu dĂšs mon arrivĂ©e en Inde. Sinon, j’ai dĂ©jĂ  vu beaucoup de choses depuis le dĂ©but de mon voyage en juillet En ThaĂŻlande, j’y suis restĂ© deux semaines oĂč nous avons visitĂ© Bangkok, la capitale et une Ăźle, appelĂ©e Kho Chang, l’üle Ă©lĂ©phant. Nous y allons y retourner dans un mois aprĂšs le Laos. Ensuite, le Cambodge au mois d’aoĂ»t. La capitale est Phnom Pen oĂč j »y suis restĂ© deux semaines. au Cambodge l’une des plus belles merveilles du monde Angkor. Ici, au Vietnam, il y a plein d’histoires sur ce pays, pas trĂšs belles mais il faut le savoir comme les guerres. Il y a 3 parties au Vietnam comme le sud, le centre et le nord. Le sud et le nord sont complĂštement diffĂ©rents. Il y deux grosses villes HanoĂŻ, la capitale au nord et Ho Chi Min, au sud. J’ai dĂ©jĂ  fait presque tout le Vietnam, je suis Ă  la Baie d’ Along maritime, qui est le site le plus connu. Je vais bientĂŽt partir au Laos. Je visite encore une ville dans les montagnes et bientĂŽt, un nouveau pays. Mon Papa me donne des cours difficiles en math et en français, un peu de gĂ©ographie. J’ai repris comme vous les cours Ă  la rentrĂ©e, le premier septembre. Alors, les Potes, ça vous dirait qu’on corresponde par mail ??? Comment s’est passĂ© le Cross interclasse ? Sinon, passez une supere semaine. Ă  trĂšs bientĂŽt Madame Christelle, Ă  la prochaine les amis, NoĂ© Face au mausolĂ© de Ho Chi Minh, nous nous sommes bien sur posĂ©s des questions sur qui il Ă©tait. Voici quelques questions que nous avons listĂ© durant notre visite, et auquel Maya a rĂ©pondu pour renseigner notre famille. Alors Ho Chi Minh ? Qui Ă©tait-il avant de diriger le pays ? Comment est-il arrivĂ© au pouvoir ? Quel Ă©tait son titre dictateur, PrĂ©sident ? Quand est-il nĂ© ? Quand est-il mort ? De quoi ? Qui peut y rĂ©pondre ? Ho Chi Min est nĂ© le 19 mai 1880 et est mort le 2 septembre 1969. Il a fait ses Ă©tudes Ă  HanoĂŻ, en France, Ă  Londres, 
 Il a visitĂ© les 5 continents, en enchaĂźnant les petits boulots, peintre, balayeur, cuisinier, 
 Il a vĂ©cu en France de ses 27 ans Ă  ses 37 ans. En 1930, il crĂ©e le parti communiste indochinois . Il auto proclame l’indĂ©pendance du Vietnam et entre pendant 9 ans en conflit avec la France. Il est mort en arrachant ses perfusions, les autoritĂ©s ont officialisĂ© sa mort le 3 septembre pour ne pas ternir le jours de la fĂȘte nationale, le 2 septembre. Il a Ă©tĂ© embaumĂ© contre sa volontĂ©, lui voulait ĂȘtre brĂ»lĂ© et ensuite voir ses cendres rĂ©pandues du nord au sud du Vietnam. On peut encore voir son corps modifier au musĂ©e d’HanoĂŻ . Son successeur a donnĂ© son nom Ho Chi Min Ă  la ancienne SaĂŻgon Source VoilĂ , Maya Mais cette croix gammĂ©e sur Bouddha, bizarre non ? Que veut-elle dire ? Quel lien entre Bouddha et le nazisme ? Question posĂ©e par les enfants Ă  Minh Binh, lors de la visite de la plus grande pagode du Vietnam
 Maya tente d’y rĂ©pondre Le vĂ©ritable nom de la croix gammĂ©e est svastika » il peut ĂȘtre traduit par ce qui apporte la bonne fortune ». Au dĂ©part c’est un symbole religieux que l’on retrouve de l’Europe Ă  l’OcĂ©anie. Il a Ă©tĂ© adoptĂ© et transformĂ© par Adolphe Hitler en inversant le signe mais il n’a pas Ă©tĂ© le premier Ă  s’en inspirer. Cela fait des milliers d’annĂ©es que ce symbole est utilisĂ© par des peuples diffĂ©rents. AprĂšs pourquoi les Nazis l’ont utilisĂ© ? C’est une autre affaire. On peut aussi la retrouver chez les ChrĂ©tiens Ă  cĂŽte des mots zotiko zotiko » qui veulent dire vie de la vie ». La signification du signe varie d’un peuple Ă  un autre, d’une Ă©poque Ă  une autre selon la façons dont il est utilisé  Ici on la retrouve sur les pieds on a l’emplacement du cƓur de Bouddha car c’est lĂ  que les Bouddhistes disent que se trouvent son Ăąme. VoilĂ  c’est tout ce que j’ai trouvĂ© sur ce signe ressemblant Ă  la croix gammĂ©e. source Maya Mais finalement ElĂ©onore, qui est ce Bouddha’, que nous rencontrons si souvent au Vietnam. Maya l’a revu dans son programme de premiĂšre secondaire, mais pour toi ? . Qui est Bouddha ? Qu’est-ce que le Bouddhisme ? Boudha est quelqu’un qui a dĂ©couvert la nature et l’univers selon maman Les 3 principes du Bouddhisme sont Ce n’est pas une religion ils protĂšgent la nature, ils ont un bon comportement, ils sont gĂ©nĂ©reux, ils mĂ©ditent. ElĂ©onore Et toi NoĂ©, nous sommes Ă  Hanoi. Tu adores la culture gĂ©nĂ©rale et dĂ©couvrir de nouvelles choses, que peux-tu dire sur la capitale du Vietnam ? Que voudrais tu encore visiter. Qu’as-tu Ă  nous dire ? » Bonjour, moi j’avais envie d’aller voir Tha Hoa Phong Thu, le parc Huc Brige, la citadelle d’HanoĂŻ, le temple de Quan Tanh, le lac de l’ouest. Et nous les avons tous vus. Voici quelques chiffres que j’ai trouvĂ© sur Google La superficie de la Capitale s’étend sur 330967 km2, il y a 92,5 millions d’habitants soit 280,01 habitant au km2, c’est ce qu’on appelle la densitĂ© de la population. Au Vietnam, on utilise le ng VND, le duong, pour 1€, nous recevons 26000 ng. un repas comme un fried rice coĂ»te 30000 ng soit 1,2€. NoĂ© ElĂ©onore, peux-tu nous raconter en quelques mots ce que tu as visitĂ© Ă  HanoĂŻ ? propos de LĂ©o retranscris par Cha. A ce jour, Ă  Hanoi nous avons visitĂ© La vieille ville, une ancienne maison restaurĂ©e, le plus vieux temple de Hanoi, le mausolĂ©e d’Ho Chi Minh, le musĂ©e d’ethnologie vietnamien. » ElĂ©onore
Maisattention, il en faut beaucoup, compter au moins 250 piÚces pour un voyage d'une semaine en charter à New-York, autant pour un circuit de 10 jours en Egypte (eux aussi font des supers ristournes en ce moment), 150 à 160 pour pouvoir vous dorer aux Baléares. Si vous avez des gouts de luxe et une grande tirelire, sachez alors qu'il faut environ 1200 piÚces
Profiter de ses vacances sur les Ăźles Kerkennah en Tunisie Posted on 26 fĂ©vrier 201314 juillet 2014 Posted in Iles de Kerkennah, Kerkennah, Vacances by Mehdi Kachouri 10k viewsQui dit vacances sur une Ăźle ne dit pas forcĂ©ment Ăźle du Pacifique, on peut aussi se prĂ©lasser sur une Ăźle de la MĂ©diterranĂ©e. Les Ăźles tunisiennes de Kerkennah en sont un endroit de prĂ©dilection pour les vacanciers en recherche de repos et authenticitĂ© dans une atmosphĂšre paradisiaque. Que visiter sur 
Voyage dans mes souvenirs d’enfance Ă  Kerkennah Posted on 16 janvier 201314 juillet 2014 Posted in Avis & conseils, Iles de Kerkennah, Kerkennah, Kerkenniens, Photo Kerkennah by Mehdi Kachouri 9k viewsJe remonte le temps et vous emmĂšne avec moi dans mon enfance avec ces deux photos que je gardais prĂ©cieusement Ă  l’abri des regards indiscrets et surtout pour me souvenir de cette douce pĂ©riode oĂč je harponnais les plages Ă  la recherche de poulpe 
 Pourtant ma grande mĂšre me disait avec insistance 

GeorgesHenri RiviĂšre. Voir, c’est comprendre MusĂ©e des civilisations de l’Europe et de la MĂ©diterranĂ©e (Mucem) L’homme n’est ni un artiste, ni une personnalitĂ© connue.
Jean-Pierre PrĂ©nat est dĂ©jĂ  sur le pont depuis quelques jours. BĂ©nĂ©vole du Bricabrac, il participe au marquage qui permet de matĂ©rialiser les emplacements des exposants dans les rues de MĂ©zilles. Une mission qu'il connaĂźt bien, puisqu'il accompagne l'Ă©vĂ©nement depuis ses dĂ©buts, il y a plus de quarante ans. Une nocturne est prĂ©vue pour les visiteurs du Bricabrac, le samedi. "Au milieu des annĂ©es 1970, le maire de l’époque - le premier de gauche - DĂ©sirĂ© Gaufillet, nous a dit Ă  Daniel CarrĂ© et Ă  moi, alors que nous Ă©tions instituteurs Ă  MĂ©zilles, qu’il fallait faire quelque chose pour animer le pays. Pendant les rĂ©crĂ©ations, nous Ă©rigions des plans
 et nous Ă©tions plutĂŽt fĂ©cond." Le Foyer rural a Ă©tĂ© fondĂ© comme support des trouvailles du duo. "Daniel CarrĂ© Ă©tait trĂ©sorier, parce qu’il tapait Ă  la machine. Le trĂ©sorier Ă©tait l’électricien du village, Claude Dieu. Et moi j’étais prĂ©sident." Autour du Foyer rural, une dynamique se crĂ©e L'Ă©quipe s'est rapidement mise en action. "On a rĂ©tabli le bonhomme de paille brĂ»lĂ© sur le terrain de football pour le carnaval. On a lancĂ© La lucarne du Guernier, un bulletin d’informations trimestriel avec des jeux, des choses insolites. On a tirĂ© pas loin de cent exemplaires pour MĂ©zilles, c’est pas mal. Il y avait aussi le CinĂ© club, l’atelier photo, vannerie, les sĂ©ances de belote, de tarot
" De nombreux habitants gravitaient autour de l’association. "Marcel, Roger, Michel... beaucoup de gens formidables. Des piliers quand on demandait quelque chose, ils Ă©taient toujours lĂ . On a travaillĂ© main dans la main pendant une quinzaine d’annĂ©es." "Un jour, trĂšs tĂŽt, on s’est dit qu’on allait faire un Bricabrac - un nom dĂ©posé  par nous ! Dans notre esprit, l’idĂ©e Ă©tait de sortir les bricoles dont nous ne nous servions plus pour les Ă©changer contre d’autres choses qu’on utiliserait pas non plus mais qu’on aimerait plus" Jean-Pierre PrĂ©nat Ancien prĂ©sident du Foyer rural Recevez par mail notre newsletter loisirs et retrouvez les idĂ©es de sorties et d'activitĂ©s dans votre rĂ©gion. La premier Ă©dition a Ă©tĂ© organisĂ©e en 1976. "On s’est retrouvĂ© Ă  cinq sur la place, devant l’église. Le boulanger est venu nous voir et, en voyant des bannettes en osier pour faire le pain nous demande "Ça se vend ? Parce que j’en ai plein au grenier." Il a amenĂ© son stock et a tout vendu." Au fil des annĂ©es, l’évĂ©nement a grossi. "Quinze ans aprĂšs, on avait 500 exposants. J’ai comptĂ© jusqu’à personnes sur deux jours." Un rendez-vous mĂ©zillois et son lot d'atouts Aujourd’hui, il existe des Ă©vĂ©nements semblables aux quatre coins de l'hexagone. "Pour celui d’Aillant-sur-Tholon, on a mis le pied Ă  l’étrier de l’association. Mais la particularitĂ© de MĂ©zilles, c’est qu’il n’y a ni voiture, ni remorque au Bricabrac. Et tout le commerce de bouche est rĂ©servĂ© aux associations ainsi qu’aux commerçants de la commune." La commune, qu'il habite depuis 51 ans, donne selon le bĂ©nĂ©vole un cachet particulier Ă  l'Ă©vĂ©nement. "Elle est trĂšs jolie." Du jardin Ribaudin au pont prĂšs duquel les gens traversent l'eau sur la passerelle. Ou en profite pour se rafraĂźchir. D'ailleurs, organiser une nocturne avait en partie cet objectif. "La nuit, compte tenu de la chaleur d'un mois d'aoĂ»t, c'est chouette. Passer entre les stands, s'Ă©clairer Ă  la bougie ou Ă  la lampe Ă©lectrique..." Mais Jean-Pierre PrĂ©nat a une autre tradition immortaliser des scĂšnes de vie pendant son tour du Bricabrac. "Quand je descends du champ vers le bourg, le samedi matin, je fais des photos sensationnelles." De quoi inviter les visiteurs Ă  profiter du rendez-vous en crĂ©ant leurs incontournables. Nora Gutting Pratique. Les visiteurs sont attendus du samedi 11 aoĂ»t, 8 heures, au dimanche 12 aoĂ»t, 18 heures. Ils pourront profiter du Bricabrac dans la soirĂ©e du samedi. L'entrĂ©e est gratuite. Buvettes et restaurants sur place.
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JeanBaptiste de la Salle est un ecclésiastique français et un innovateur dans le domaine de la pédagogie, qui a consacré sa vie à éduquer les enfants pauvres. Il sera canonisé en 1900. ***** Jean-Baptiste de La Salle naquit à Reims au Manoir de Saint-Yon, le 30 avril 1651, premier né de sept enfants, de Louis de La Salle, conseiller au présidial de Reims et de Nicole
Tu auras besoin de 1 lb de roseau plat quart de pouce1 lb de roseau rond n ° 6 pour cĂŽtes et chevilles2 cerceaux ronds de 8 ".Vous devriez avoir assez de roseaux pour un deuxiĂšme panier, mais chacun prend une paire de les outils que vous trouverez Ă  portĂ©e de main se trouvent probablement dĂ©jĂ  dans la maison. Un couteau bien aiguisĂ©, que ce soit un bon couteau de poche ou un rasoir, est un must. Mettez Ă©galement de cĂŽtĂ© une rĂšgle, une demi-douzaine de pinces Ă  linge Ă  ressort ou de petites pinces d'Ă©bĂ©niste Ă  ressort, un poinçon ou une aiguille Ă  tricoter et un seau d'eau de commencer, c'est une bonne idĂ©e de comprendre un peu la conception des paniers cĂŽtelĂ©s comme celui-ci. Bien que les guildes artisanales aient transmis cette compĂ©tence Ă  travers les siĂšcles, aucune instruction mathĂ©matique ferme n'a Ă©mergĂ©. En effet, le panier est littĂ©ralement conçu et façonnĂ© au fur et Ă  mesure de sa fabrication. Deux vanniers ne tireront pas leurs tisserands d'attelles Ă  exactement la mĂȘme tension et tisseront avec une Ă©tanchĂ©itĂ© exactement Ă©gale, et avec la corbeille Ă  Ɠufs, le nombre de nervures est dĂ©terminĂ© par l'Ă©tanchĂ©itĂ© du tissage. Plus le tissage est serrĂ©, plus il faudra de premiĂšres Ă©tapes de la construction de ce panier particulier nĂ©cessitent l'insertion de trois paires de nervures. Au fur et Ă  mesure que vous avancez, vous devrez ajouter plus de nervures, toujours par paires, en fonction de l'espace nĂ©cessaire. Vous vous retrouvez avec huit paires si le tissage est le mĂȘme que le panier montrĂ© ici. Si votre tissage est particuliĂšrement serrĂ©, vous aurez peut-ĂȘtre besoin de plus de huit paires. L'idĂ©e est d'avoir une longueur de tissage uniforme partout. Autrement dit, si au dĂ©but un tisserand dĂ©passe et dĂ©passe trois cĂŽtes par pouce, le mĂȘme motif de trois cĂŽtes par pouce doit ĂȘtre constant jusqu'Ă  la fin lorsque le tisserand traverse le fond Ă  son point le plus large. Si vous constatez que le tissage s'allonge, disons deux par pouce, vous devez insĂ©rer des nervures supplĂ©mentaires de chaque cĂŽtĂ© pour raccourcir le un concept facile Ă  comprendre si vous pensez Ă  la relation des cĂŽtes. C'est aussi la chose la plus importante Ă  comprendre sur la construction de la corbeille Ă  Ɠufs. Aux deux extrĂ©mitĂ©s, la nervure pointe vers la jonction de la jante et des cerceaux de poignĂ©e et des courbes entre pour former le fond. Lorsque toutes les extrĂ©mitĂ©s des cĂŽtes se rencontrent de chaque cĂŽtĂ© du panier, elles sont Ă©videmment trĂšs rapprochĂ©es, ce qui nĂ©cessite un tissage serrĂ© pour les passer par-dessus et sous elles. Au moment oĂč ces mĂȘmes roseaux se courbent tout autour du fond, ils sont cependant trĂšs Ă©loignĂ©s. Étant donnĂ© que l'espace entre les cĂŽtes doit ĂȘtre le mĂȘme partout, d'autres cĂŽtes doivent ĂȘtre insĂ©rĂ©es lorsque vous vous frayez un chemin vers le premiĂšre Ă©tapeLes cerceaux en bois deviennent le bord et la poignĂ©e du panier. Placez le cercle de poignĂ©e vertical Ă  l'intĂ©rieur du cercle de jante horizontal, en les croisant Ă  un angle de 90 degrĂ©s aux deux points de leur intersection. Le cerceau de la poignĂ©e doit se croiser de sorte qu'un tiers de sa hauteur soit d'un cĂŽtĂ© du cerceau de la jante et les deux tiers de l'autre cĂŽtĂ©. Autrement dit, ne franchissez pas les cerceaux Ă  leur centre exact. Serrez-les en deux points avec une pince Ă  linge chacun. Le troisiĂšme cĂŽtĂ© sera la poignĂ©e par laquelle le panier est transportĂ©. TroisiĂšme Ă©tape L'arrimage de l'ƒil de Dieu est terminĂ© et le bĂąton d'arrimage restant est fermement serrĂ©. Cela deviendra le premier tisserand. Remarquez comment le goujon de la jante est maintenu au cerceau de la jante. TroisiĂšme Ă©tape L'arrimage de l'Ɠil de Dieu est terminĂ©, et le roseau d'arrimage restant est fermement serrĂ©. Cela deviendra le premier tisserand. Remarquez comment le goujon de la jante est maintenu au cerceau de la Ă©tape le rebord et la poignĂ©e de ce panier sont garnis de chevilles de roseau rond et ces chevilles doivent ĂȘtre serrĂ©es en place avant que le rebord et la poignĂ©e ne soient attachĂ©s ensemble. La cheville de la jante est un roseau continu de 25 pouces de long. Coupez ce roseau rond et jetez-le dans l'eau. Maintenant, coupez deux autres roseaux, chacun douze pouces de long, pour les chevilles de poignĂ©e. Faites-les tremper aussi. Lorsque le goujon de la jante est flexible, serrez une extrĂ©mitĂ© au sommet de la jante Ă  l'une des intersections du cercle. En le gardant au mĂȘme niveau que le haut de la jante, enroulez-le autour du cerceau de la jante jusqu'Ă  ce que ses extrĂ©mitĂ©s se rejoignent. Coupez les extrĂ©mitĂ©s, si nĂ©cessaire, de sorte qu'elles se rencontrent mais ne se chevauchent pas, et serrez la cheville de la jante au sommet du cerceau avec des pinces Ă  linge. Maintenant, attrapez les chevilles de la poignĂ©e et passez-en une de chaque cĂŽtĂ© de la poignĂ©e, en les tenant avec des pinces Ă  linge. Les chevilles de la poignĂ©e doivent se terminer au niveau de la cheville de la Ă©tape Coupez les trois premiĂšres paires de cĂŽtes, deux chacune, Ă  seize pouces, dix-sept pouces et dix-huit pouces. Leurs extrĂ©mitĂ©s doivent ĂȘtre coupĂ©es en un cĂŽne plat. Mettez-les dans l'eau tiĂšde pour les faire tremper. Pendant qu'ils sont dans le seau, ajoutez deux roseaux plats Ă  l'eau, en les rĂ©cupĂ©rant lorsqu'ils sont assez mous pour travailler avec. Ces anches d'arrimage seront utilisĂ©es pour maintenir la jante et la poignĂ©e ensemble. Le panier utilise un quadruple lien d'arrimage parfois appelĂ© l'oeil de Dieu» Ă  chaque jonction de cerceau de jante-poignĂ©e de cerceau. Commencez Ă  envelopper l'arrimage comme indiquĂ© dans le diagramme Eye of God». Faites quatre ou cinq tours complets, en tirant fermement aprĂšs chacun et en arrimant le bord et les goujons de la poignĂ©e au fur et Ă  mesure. AprĂšs avoir terminĂ© un cĂŽtĂ©, fixez l'extrĂ©mitĂ© longue qui reste du tisserand sur le bord et faites l'autre cĂŽtĂ©. Étapes quatre et cinq Les trois premiĂšres cĂŽtes ont Ă©tĂ© insĂ©rĂ©es dans l'ƒil de Dieu et le tissage a commencĂ©. Étapes quatre et cinq Les trois premiĂšres cĂŽtes ont Ă©tĂ© insĂ©rĂ©es dans l'ƒil de Dieu et le tissage a Ă©tape RĂ©cupĂ©rez les trois paires de cĂŽtes dans le seau et disposez-les en fonction de leur longueur. Localisez la paire de dix-huit pouces nous appellerons cette paire n ° 1 et insĂ©rez les extrĂ©mitĂ©s de chacune dans les poches formĂ©es par l'Ɠil de Dieu. Une extrĂ©mitĂ© se rentrera dans l'arrimage d'un cĂŽtĂ© et l'autre de l'autre cĂŽtĂ©, la nervure s'enroulant autour du fond du panier et divisant l'angle de 90 degrĂ©s formĂ© par les arceaux en deux. InsĂ©rez maintenant la paire de 16 pouces paire n ° 2 de la mĂȘme maniĂšre, en divisant l'espace entre le cercle de jante et la paire n ° 1. Les morceaux de cĂŽtes de 17 pouces paire n ° 3 suivent, de l'autre cĂŽtĂ© de la paire n ° 1. Les cĂŽtes doivent ĂȘtre bien rangĂ©es dans l'ƒil de Dieu. Le fond du panier doit maintenant avoir une forme approximative et vous pouvez vĂ©rifier que les deux cĂŽtĂ©s du fond jumeau tisserands sont emmenĂ©s autour de la cheville de la jante de cette façon lorsque le sens du tissage change. Les tisserands sont pris autour de la cheville de la jante de cette maniĂšre lors des changements de direction de Ă©tape RelĂąchez la pince Ă  linge qui retient le tisserand d'un cĂŽtĂ© et commencez par-dessus et sous le tissage. Vous ferez votre chemin autour de l'ƒil de Dieu, sur et sous chaque cĂŽte, en traitant les cerceaux comme une cĂŽte. Lorsque vous atteignez la jante de l'autre cĂŽtĂ©, passez par-dessus la jante et autour de la cheville de la jante et redescendez. Continuez Ă  tisser dans la direction opposĂ©e vers le cĂŽtĂ© de la jante oĂč vous avez commencĂ©. Poussez les tisserands Ă©troitement ensemble pendant que vous travaillez de jante en jante, en particulier lĂ  oĂč ils s'enroulent autour des jantes. Lorsque vous avez environ trois rangĂ©es, fixez le tisserand au bord et rĂ©pĂ©tez le tissage autour de l'autre Ɠil de Pendant que vous tissez dans ces trois premiĂšres rangĂ©es, vous constaterez peut-ĂȘtre que les extrĂ©mitĂ©s des cĂŽtes sortent continuellement de l'arrimage de l'oeil de Dieu. Soyez patient et remettez-les simplement en place lorsque cela se produit. AprĂšs trois rangĂ©es, elles seront maintenues fermement et ce ne sera plus un Ă©tape Trois cĂŽtes supplĂ©mentaires ont Ă©tĂ© ajoutĂ©es de chaque cĂŽtĂ© pour garder la longueur de tissage Ă©tape trois autres nervures ont Ă©tĂ© ajoutĂ©es de chaque cĂŽtĂ© pour maintenir l'uniformitĂ© de la longueur d' Ă©tape Trois rangĂ©es de tisserands sont dĂ©sormais en place. Vous pourrez voir que si vous continuez Ă  tisser sans ajouter de nervures, vos tissages vont devenir plus longs et plus lĂąches. Il est donc temps d'ajouter plus de cĂŽtes. Vous devrez juger par vous-mĂȘme oĂč les insĂ©rer, ou si vous pouvez vous en sortir avec une autre rangĂ©e de tisserands avant de devoir les ajouter. Avec le panier montrĂ©, trois autres paires ont Ă©tĂ© coupĂ©es. La paire n ° 4 mesurait 13 1/2 "de long, la n ° 5 mesurait 15" et la n ° 6 mesurait 16 ". Toutes Ă©taient trempĂ©es jusqu'Ă  ce qu'elles soient souples. Ensuite, la paire n ° 4 a Ă©tĂ© insĂ©rĂ©e dans le tissage juste sous la paire n ° 3. les cĂŽtes suivantes, la paire n ° 5, ont Ă©tĂ© insĂ©rĂ©es entre la paire n ° 1 et la paire n ° 2. Enfin, la paire n ° 6 est passĂ©e entre la paire n ° 1 et la paire n ° 3. Ajoutez toujours des cĂŽtes par paire - une cĂŽte d'un cĂŽtĂ© du panier et l'un sur l'autre, ne vous attendez pas Ă  pouvoir les pousser jusqu'Ă  l'ƒil de Dieu. Il suffit maintenant de rentrer les extrĂ©mitĂ©s effilĂ©es sous une seule rangĂ©e de tisserand. Les tisserands suivants les maintiendront solidement en place. Examinez les courbes du fond jumelĂ© pour ĂȘtre sĂ»r que ces nouvelles nervures sont conformes Ă  la forme. Si ce n'est pas le cas, ajustez-les. Continuez Ă  tisser comme vous l'avez fait avant, en passant par-dessus et sous les cĂŽtes, y compris les nouvelles. N'oubliez pas de serrer tous vos tisserands Ă©tape Il Ă©tait nĂ©cessaire d'ajouter deux nervures supplĂ©mentaires de chaque cĂŽtĂ© aprĂšs la dixiĂšme rangĂ©e de tissage. SeptiĂšme Ă©tape il Ă©tait nĂ©cessaire d'ajouter deux autres nervures de chaque cĂŽtĂ© aprĂšs la dixiĂšme rangĂ©e de Ă©tape À prĂ©sent, sinon plus tĂŽt, vous avez probablement Ă©puisĂ© tout le premier tisserand. Tissez aussi loin que vous le pouvez avec les deux cĂŽtĂ©s, puis trempez deux autres anches plates. Lorsqu'ils sont souples, rentrez l'extrĂ©mitĂ© de chaque nouveau tisserand sous l'extrĂ©mitĂ© du premier pour quelques cĂŽtes, puis continuez Ă  tisser comme avant. Travaillez les deux cĂŽtĂ©s simultanĂ©ment, en mettant quatre ou cinq rangĂ©es d'un cĂŽtĂ©, puis quatre ou cinq de l'autre. Vous devriez essayer de vous dĂ©placer uniformĂ©ment vers le bas des deux cĂŽtĂ©s. Avant d'atteindre la dixiĂšme rangĂ©e, vous devrez probablement ajouter plus de cĂŽtes. Pour le dĂ©terminer, observez la longueur de chaque tisserand et pensez Ă  devoir ajouter des nervures chaque fois que le tissage devient trop long. Avec le panier montrĂ©, il est devenu nĂ©cessaire d'ajouter deux paires, une entre la paire n ° 2 et la jante et une entre la paire n ° 4 et le cerceau infĂ©rieur. Cela peut ou non ĂȘtre le cas avec votre panier, en fonction de l'Ă©tanchĂ©itĂ© de votre tissage. La seule rĂšgle de base est la suivante si le tissage sera plus long que vous ne le souhaitez sur la rangĂ©e suivante, il est temps d'ajouter des nervures. HuitiĂšme Ă©tape Lorsque vous remplissez les cĂŽtĂ©s, tissez jusqu'Ă  la nervure la plus Ă©levĂ©e possible, puis inversez le sens. Vous ne pourrez pas tisser jusqu'Ă  la jante. Étape huit t Lorsque vous remplissez les cĂŽtĂ©s, tissez jusqu'Ă  la nervure la plus Ă©levĂ©e possible, puis inversez le sens. Vous ne pourrez pas tisser jusqu'Ă  la Ă©tape Continuez Ă  vous frayer un chemin autour du panier des deux cĂŽtĂ©s, en poussant fermement vos tisserands ensemble au fur et Ă  mesure; Épissez les nouveaux tisserands lorsque les anciens sont Ă©puisĂ©s et ajoutez des cĂŽtes si nĂ©cessaire. Finalement, vous aurez travaillĂ© votre chemin tout autour de la jante et les tisserands se rencontreront. Bien que le bord soit complĂštement enveloppĂ© lorsque cela se produit, les cĂŽtĂ©s du panier auront encore des espaces Ă  remplir. À ce stade, vous continuerez Ă  tisser le fond comme vous l'avez Ă©tĂ©, mais au lieu de changer de direction aprĂšs avoir encerclĂ© le bord, vous tissera jusqu'Ă  la cĂŽte la plus haute possible, puis recommencera. Continuez cette technique de remplissage jusqu'Ă  ce que tout le corps du panier soit terminĂ©. Coupez l'extrĂ©mitĂ© du tisserand qui reste Ă  environ deux pouces et poussez-la Ă  l'intĂ©rieur. Puis tissez-le sous lui-mĂȘme pour le terminer. Lorsque vous vous approchez du fond, vous pouvez voir que vos tisserands se rencontreront sur le bord et le fond avant que les cĂŽtĂ©s ne soient complĂštement remplis. Ce remplissage est effectuĂ© Ă  la Étape huit . Lorsque vous vous approchez du bas, vous pouvez voir que vos tisserands se rencontreront sur le bord et le bas avant que les cĂŽtĂ©s ne soient complĂštement remplis. Ce remplissage est effectuĂ© Ă  l' Ă©tape huit .Étape neuf Il ne reste plus qu'Ă  envelopper la poignĂ©e et les chevilles de la poignĂ©e pour qu'elles correspondent Ă  l'enroulement de la jante. Trempez une autre longue longueur de roseau plat d'un quart de pouce. Quand il est souple, rentrez une extrĂ©mitĂ© dans le haut de l'un des yeux de Dieu lĂ  oĂč il ne se voit pas et commencez Ă  tisser autour de la poignĂ©e et des chevilles. Le motif est simple autour d'une cheville et sur la poignĂ©e, autour de la cheville opposĂ©e et Ă  l'arriĂšre sous la poignĂ©e, et ainsi de suite. Le roseau plat que vous choisissez doit ĂȘtre assez long pour faire toute la poignĂ©e, car il est impossible de travailler une nouvelle attelle au centre de ce motif d'enroulement. Recherchez-en un d'au moins quatre pieds de long. Poussez fermement l'attelle d'emballage pendant que vous travaillez. À la fin, coupez l'attelle Ă  environ un pouce et fixez-la en la repliant Ă  l'arriĂšre de l'Ɠil de des Appalaches - Une finition similaire Ă  celle de la cheville de jante est utilisĂ©e. la poignĂ©e. C'est un simple tissage finition similaire Ă  celle du goujon de la jante est utilisĂ©e. la poignĂ©e. C'est un simple tissage corbeille Ă  Ɠufs Ă  double fond que vous avez achevĂ©e Ă©tait le couronnement d'un vannier colonial - la piĂšce de rĂ©sistance de la vannerie. Un exemple parfait aura des fonds incurvĂ©s de maniĂšre identique et une longueur de tissage uniforme. Les plus respectĂ©s des collectionneurs de paniers ont une douzaine ou plus de paires de cĂŽtes avec un petit tissage d'attelles trĂšs fines. Certains sont tissĂ©s d'attelles aussi Ă©troites qu'un huitiĂšme de pouce. Lorsque vous examinez les paniers Ă  Ɠufs antiques, vous trouverez une variĂ©tĂ© de formes et de techniques pour couvrir la poignĂ©e et le AdaptĂ© d'un article de Ron Pilling
Le 1er site d’information sur l’actualitĂ©. Retrouvez ici une archive du 21 avril 1975 sur le sujet LA FÊTE DE ROSA LA GITANE

Palme Motif d’ornementation en forme de feuille de palmier que l’on trouve, entre autres, dans la composition de certains trophĂ©es. Palmette Motif d’ornementation formĂ© de petites palmes employĂ© dans divers styles nĂ©oclassiques, sous la Restauration notamment. Souvent les palmettes sont inscrites dans une courbe ogivale se composant de plusieurs tiges recourbĂ©es, cinq ou plus, reliĂ©es par une sorte d’agrafe; la partie infĂ©rieure s’enroule en rinceaux. Pampres dĂ©cor de Motif ornemental reprĂ©sentant des sarments de vigne garnis de feuilles et de grappes Pan coupĂ© Surface oblique placĂ©e entre deux plans perpendiculaires pour que ces deux plans ne se rencontrent pas en angle droit. Panneau Surface de bois massif ou de placage constituant la façade, le dos, les cĂŽtĂ©s et les fonds des meubles. Panse partie renflĂ©e d’un meuble ou d’un objet. Paphose Sorte d’ottomane. Paravent Petit meuble constituĂ© de plu- sieurs feuilles rĂ©unies par des charniĂšres dĂ©corĂ©es de papier peint, de toile peinte, de tapisserie ou de panneaux laquĂ©s. Le cadre peut Ă©galement porter de nombreuses sculptures. Les paravents furent utilisĂ©s notamment aux XVII et XVIII siĂšcles et remis au goĂ»t du jour par les artistes de la pĂ©riode Art DĂ©co. Parchemin pliĂ© ou plissĂ© Motif orne- mental sculptĂ© en bas relief, en usage au Moyen Age et rappelant un parchemin pliĂ© ou roulĂ©; ce motif est appelĂ© aussi » plis de serviette . Parclose Ensemble des traverses horizontales et verticales encadrant un panneau de bois. Parquetage Action de renforcer un panneau en le garnissant au dos de traverses. Passementerie Art d’orner les tissus par des franges, des galons et des glands en soie, laine ou coton. Pastorales ScĂšnes reprĂ©sentant bergers, bergĂšres et troupeaux puis, par extension, scĂšnes de travaux des champs, mises Ă  la mode par certains peintres dĂ©corateurs comme Pillement et Boucher. PĂąte tendre VariĂ©tĂ© de cĂ©ramique, situĂ©e entre la faĂŻence et la porcelaine, utilisĂ©e dans le mobilier sous forme de plaques dĂ©corĂ©es pour rehausser certains meubles. Patine Aspect extĂ©rieur d’un meuble ou d’un accessoire donnĂ© naturellement ou artificiellement par l’usage, le polissage, l’oxydation et autres agents chimiques naturels. Preuve d’une origine ancienne et Ă©lĂ©ment valorisant, les patines sont parfois accentuĂ©es, voire créées par des antiquaires ou des brocanteurs peu scrupuleux. Peau kin, hide GB – Haut D Peintre-doreur Corporation attachĂ©e Ă  la peinture et Ă  ladorure des meubles, particuliĂšrement active sous le rĂšgne de Louis XV. Pendant S’applique Ă  chacun des meubles, objets ou tableaux conçus pour former, par paire, un ensemble symĂ©trique. Les meubles formant pendants sont le plus souvent des meubles d’appui, meubles d’entre-deux, encoignures, consoles, commodes, etc.. Pente ou penture rideau d’un lit Ă  ciel au XVIIĂšme et XVIIIĂšme siĂšcles. Penture Bandes de mĂ©tal, gĂ©nĂ©ralement en fer forgĂ©, renforçant l’assemblage des panneaux de bois. Les pentures Ă©taient surtout utilisĂ©es au Moyen Age, lorsque les assemblages Ă©taient prĂ©caires, le plus sou- vent Ă  joints vifs. Perce sand through GB – Durchschliff D Perles rang de Motif dĂ©coratif composĂ© d’une suite de petites boules sphĂ©riques ou ovoĂŻdes rappelant les perles; en usage dans les styles nĂ©oclassiques. Piastres chapelet de Motif dĂ©coratif composĂ© d’une suite de petits disques plats ressemblant Ă  des piĂšces de monnaies; en usage dans les styles nĂ©oclassiques. Pied leg GB – Fuss, Bein D Pied carrĂ© square leg GB – vierkantiger Fuss D Pied chantournĂ© camfered leg GB – geschweifter Fuss D Pied en ceinture rail leg GB – Zargenfuss D Pied galbĂ© curved leg GB – ausgebauchter Fuss D Pied tournĂ© turned leg GB – gedrehter Fuss D Pierres dures Pierres semi-prĂ©cieuses, variĂ©tĂ©s de quartz parmi lesquelles on compte l’agate, le cristal de roche, le lapis- lazuli, l’amĂ©thyste, la calcĂ©doine, etc. Elles sont appliquĂ©es en cabochon ou incrustĂ©es dans des meubles du XVII siĂšcle notamment, pour en rehausser le dĂ©cor. PiĂ©tement partie d’un meuble comprenant non seulement les quatre pieds et Ă©ventuellement l’entrejambe mais aussi la ceinture. DĂ©signe les entretoises, traverses et pieds d’un meuble. legs GB – FĂŒsse D PiĂ©tement siĂšge seat rail and leg GB – Untergestell D PiĂ©tement Ă  colonne pour table single column table underframe GB – einsĂ€uliges Tischgestell PiĂ©tement Ă  deux colonnes pour table double column underframe GB – zweisĂ€uliges Tischgestell D PiĂ©tement Ă  volutes scroll legs GB – DrehfĂŒsse D PiĂ©tement bobine spoollegs GB – SpulenfĂŒsse D PiĂ©tement de table table underframe GB – Tischgestell D PiĂ©tement torsadĂ© twisted legs GB – schraubenförmige FĂŒsse D Pilastre pilier engagĂ© ou sorte de ressaut plat, qui peut ĂȘtre lisse, cannelĂ© ou rudentĂ©. Le pilastre en gaine est plus large Ă  son sommet qu’à sa base. Pinacle Couronnement d’un contrefort en forme de cĂŽne. Pivot droit straight pivot hinge GB – gerades Zapfenband D Pivot pour abattant lid pivot hinge GB – Klappenzapfenband D Pivot pour porte door pivot hinge GB – TĂŒrzapkenband D Pivot sans arrĂȘt pivot hinge without stop GB – Zapfenband ohne Anschlag D Placage veneer – Funier,Furnierlage Placage bois de Par opposition au bois massif, mince feuille de bois ou d’autre matiĂšre destinĂ©e Ă  recouvrir une surface faite d’un matĂ©riau moins noble et plus solide. Placage dĂ©roulĂ© rotary cut veneer, peeled veneer Placage sciĂ© sawn veneer, SĂ€gefurnier Placage tranchĂ© sliced veneer, Messerfurnier Placet petit tabouret. Plateau Panneau horizontal d’un meuble tables, commodes, secrĂ©taires, buffets bas servant Ă  poser des objets Plateau, dessus de table GB top, table top – Tischplatte D Ployant petit tabouret pliant. PoignĂ©e de tiroir ou de tirage Objet fixe ou mobile gĂ©nĂ©ralement en mĂ©tal fer, cuivre ou bronze disposĂ©e pour ĂȘtre tenue la main serrĂ©e. Pointe de diamant motif dĂ©coratif en relief ayant la forme d’une pyramide entiĂšre. Pointe de gĂąteau motif dĂ©coratif formĂ© de plusieurs pyramides qui rappellent les parts dĂ©coupĂ©es d’un gĂąteau. Poire voir Panse Poirier GB peartree, pear – D Birnbaum Polissage GB polishing – D Polieren, Politur Polychrome De plusieurs couleurs, par opposition Ă  monochrome. Pomme de pin Motif ornemental en forme de cĂŽne renflĂ©, couvert d’écailles. UtilisĂ© dans les frises, rosaces et amortissements nĂ©oclassiques. Ponçage sanding GB – Schleifen D Ponçage manuel hand sanding GB – Handschleifen, Handschliff D Ponteuse Sorte de voyeuse dont la manchette est Ă©quipĂ©e d’un coffret Ă  jetons. Porcelaine dĂ©cor de Art de la cĂ©ramique, dĂ©couvert probablement en Chine, qui connut un grand succĂšs en Europe. RĂ©inventĂ© en Allemagne par Bottger en 1709, le procĂ©dĂ© a Ă©tĂ© applique en France Ă  la fin du XVIII siĂšcle. Permettant d’obtenir des dĂ©cors plus prĂ©cieux, plus Ă©laborĂ©s qu’avec la faĂŻence, la porcelaine fut utilisĂ©e sous forme de plaques carrĂ©es, rectangulaires, ovales ou rondes pour rehausser le dĂ©cor de meubles Transition, Louis XVI, puis NapolĂ©on III Porphyre Pierre dure de couleur rouge ou verte parsemĂ©e de taches claires, utilisĂ©e pour exĂ©cuter des sculptures, objets d’art et d’ameublement mais aussi pour rehausser le plateau de certains meubles. Postes Motif d’ornementation nĂ©oclassique formĂ© d’enroulement successifs, rappelant des vagues et se reliant de façon continue. Prie-dieu Voyeuse aux pieds courts per- mettent de s’agenouiller. PsychĂ© Miroir dans un cadre montĂ© sur pivot; nĂ© sous le rĂšgne de Louis XVI et trĂšs usitĂ© sous l’Empire et la Restauration. Pupitre Petit meuble prĂ©sentant un plan inclinĂ© destinĂ© Ă  recevoir un livre ou du papier. Certains pupitres sont Ă©quipĂ©s de systĂšmes Ă  crĂ©maillĂšre permettant de faire varier l’angle d’inclinaison du plateau.

LeBaker a dĂ©bordĂ© et nous sommes entourĂ©s d’eau ! A cinq mĂštres le courant transporte les troncs d’arbres Ă  toute vitesse. Il s’en est fallut de peu. La veille au soir un barrage naturel a cĂ©dĂ©, lĂąchant les eaux d’un petit lac. Le dĂ©bit du rio est passĂ© de 900m3/s a 3000m3/s!!! Ça fait de jolies photos. Et les cyclos de
Association QOVOP Un dĂ©fi Ă©cologique et sportif PrĂšs de 600 jours de mer, soit 20 mois pour faire le tour du monde. Baptiste Berthelot et MickaĂ«l Lajeunesse originaires de VendĂ©e et Manuel LizĂ© originaire des Alpes, n'ont peur de rien. CrĂ©ateurs de l'association QoVoP, Quand on Veut on Peut, ils ont dĂ©cidĂ© de faire le tour du monde Ă  la voile. À chaque escale, ils rencontreront des hommes qui tirent leur subsistance de la mer, pĂȘcheurs, ostrĂ©iculteurs, mytiliculteurs
 Ils veulent connaĂźtre l'impact des Ă©volutions climatiques et Ă©cologiques sur ces marins. VoilĂ  un un super dĂ©fi...Soutenons-les ! Une 4e rĂ©serve naturelle rĂ©gionale Ă  ChampagnĂ©-les-Marais VendĂ©e Le marais de la Vacherie Ă  ChampagnĂ©-les-Marais VendĂ©e, au cƓur du Marais Poitevin, a Ă©tĂ© classĂ© RĂ©serve naturelle rĂ©gionale. C'est la quatriĂšme rĂ©serve de ce type dans les Pays de la Loire avec CrĂ©-sur-Loir dans la Sarthe, le Polder de SĂ©bastopol sur l'Ăźle de Noirmoutier et la BriĂšre en Loire-Atlantique. La particularitĂ© du site de la Vacherie, est qu'il sera gĂ©rĂ© par la Ligue pour la protection des oiseaux LPO, une premiĂšre en France. Cette dĂ©cision a Ă©tĂ© entĂ©rinĂ©e par le conseil rĂ©gional le 15 dĂ©cembre. Ce marais compte 181 ha de prairies RNR du marais de la Vacherie compte 181 ha de prairies humides. Ces terrains appartiennent Ă  la LPO et sont exploitĂ©s par 6 Ă©leveurs locaux. Trois annĂ©es de procĂ©dure basĂ©es sur le consensus et la concertation locale ont permis d’aboutir Ă  un plan de gestion de la RĂ©serve sur 6 au cƓur du marais Poitevin la RĂ©serve Naturelle RĂ©gionale joue un rĂŽle essentiel pour la biodiversitĂ©, notamment pour les oiseaux d’eau. Ainsi en hiver, Vanneaux huppĂ©s, Pluviers dorĂ©s et canards de surface viennent s’alimenter et se reposer. Au printemps les limicoles migrateurs font halte sur les prairies humides pour se restaurer et poursuivre leur migration. Aux beaux jours, la RNR accueille un part importante des oiseaux nicheurs du marais Poitevin 10% des Chevaliers gambette, 25% des Barges Ă  queue noire, et 20 Ă  50 % des Guifettes noires ! Le TGV aux Sables d'Olonnes Dimanche, 14 dĂ©cembre 2008, Ă©tait le premier jour de fonctionnement de la nouvelle ligne Ă  grande vitesse Paris/La Roche-sur-Yon/Les Sables d'Olonnes, qui met la citĂ© balnĂ©aire Ă  trois et quart de la capitale sans ans de travaux pour un coĂ»t de 105 millions d'euros, et voilĂ  la VendĂ©e desservie par le TGV, permettant aux voyageurs de raccourcir leur trajet environ 4h auparavant pour relier les Sables Ă  Paris et d'Ă©chapper au changement Ă  Nantes. C'est la fin d'une particularitĂ© qui faisait de la VendĂ©e Ă  la fois le principal dĂ©partement touristique de la façade Atlantique et le plus attractif, mais aussi le seul Ă  ne pas ĂȘtre desservi par le train Ă  grande vitesse. » se fĂ©licite Philippe de Villiers, prĂ©sident du Conseil gĂ©nĂ©ral de la 2004, la rĂ©gion Pays de la Loire avait arrĂȘtĂ© une expĂ©rience lancĂ©e en 2000, consistant Ă  tester une liaison directe de la VendĂ©e avec un TGV tractĂ© une locomotive diesel. Un dispositif trop cher, qui avait fini par cĂ©der la place Ă  des liaisons classiques en TER depuis Nantes, en attendant la mise en place du vrai » TGV. RuĂ©e sur le VendĂ©e Globe virtuel Virtual Regatta est une course au large disputĂ©e sur le y participer, il suffit de s'inscrire, de choisir un nomĂ  son bateau et de lui confectionner un principe est de jouer avec la force des vents, les prĂ©visions marin virtuel n'oubliera de choisir le bon cap et la bonne voile. Plus de 185 000 skippers virtuels sont en course, alors qu'ils ne sont plus que 25 marins encore engagĂ©sdans le vrai VendĂ©e-Globe. Le succĂšs est tel que des groupes entiers se relaient devant leurĂ©cran aussi pour skipper un seul bateau et filer bon train, afin de grapiller quelques places au participer et gagnez 10 000 euros, rendez-vous lĂ  AprĂšs l'Ă©olien, la VendĂ©e met le cap sur le solaire Jean-Claude Merceron, prĂ©sident du SyDEV et sĂ©nateur de la VendĂ©e, vient de prĂ©senter rĂ©cemment le projet du syndicat en matiĂšre d'Ă©nergies renouvelables. AprĂšs le bouclage de son programme Ă©olien, il lance la construction de 4 sites photovoltaĂŻques sur d'anciennes dĂ©chetteries. Au 1er septembre 2008, la RĂ©gie d'ElectricitĂ© de VendĂ©e totalisait 13 Ă©oliennes en service produisant environ 000 kWh soit l'alimentation de foyers hors chauffage et l'Ă©conomie de tonnes de CO2 par Syndicat dĂ©partemental d'Ă©nergie et d'Ă©quipement de la VendĂ©e met en service ce mois-ci le parc Ă©olien créé et exploitĂ© par la REve, Ă  Mouzeuil-Saint-Martin. En dĂ©cembre prochain, le SyDEV lancera Ă©galement le parc du Langon. AprĂšs l'ouverture du dernier parc programmĂ©e Ă  L'Ile d'Olonne en 2009, la REVe aura bouclĂ© son programme totalisant 36 le SyDEV, la production globale des 36 Ă©oliennes installĂ©es devrait permettre une Ă©conomie de plus de tonnes de CO2 par an. Les nouveaux parcs couvriront 80% de la consommation de l'Ă©clairage public et des bĂątiments communaux de fermes solairesMais le prochain grand projet du SyDEV, c'est l'implantation de fermes solaires photovoltaĂŻques sur d'anciennes dĂ©chetteries ou sur des casiers remblayĂ©s de dĂ©chetterie en service. Il s'agira pour le dĂ©partement donc de produire de l'Ă©nergie propre tout en valorisant des sites dĂ©diĂ©s aux dĂ©chets sans qu'aucun terrain ne soit soustrait Ă  l'agriculture. 4 sites sont pressentis pour un total de 19 hectares de terrains et 9 hectares de panneaux solaires Givrand, AvrillĂ©, L'Ile d'Yeu et SyDEV, Syndicat DĂ©partemental d'Energie et d'Equipement de la VendĂ©e, est propriĂ©taire des rĂ©seaux vendĂ©ens de distribution Ă©lectrique basse et moyenne tension et de gaz. Les 282 communes de VendĂ©e lui ont transfĂ©rĂ© leur compĂ©tence pour qu'il assure la bonne exĂ©cution du service public de distribution de l' ailleurs, le SyDEV est chargĂ© d'organiser le dĂ©veloppement de la desserte gaziĂšre vendĂ©enne, sous forme de dĂ©lĂ©gations de service public. Il assure Ă©galement la bonne exĂ©cution du service public de distribution du gaz dans les communes desservies Les VendĂ©ens et la mer, toute une histoire ! En publiant les actes du colloque des Sables-d'Olonne de 2007 les VendĂ©ens et la mer » dans un gros volume, le centre de recherches historiques comble une lacune. La VendĂ©e a Ă©tĂ© la grande oubliĂ©e de l'histoire maritime », dĂ©plore Alain GĂ©rard, le directeur de la publication. Tout au long des 743 pages de l'ouvrage, les 35 intervenants, universitaires et gens de mer, font revivre un passĂ© mĂ©connu. L'Ăąge d'or au XVIe siĂšcle oĂč le sel de la Baie avait grande rĂ©putation. Les marins de l'Ile d'Yeu Ă©taient les rois du cabotage. Le port des Sables, premier en France pour la pĂȘche Ă  la morue, la verte, salĂ©e Ă  bord, renommĂ© pour sa construction thon et la sardineS'ensuit un dĂ©clin collectif qui n'empĂȘche pas les rĂ©ussites individuelles d'un Garcie-Ferrande ou Nau l'Olonnais et des officiers de marine vendĂ©ens. À la cĂŽte de jouer un rĂŽle particulier comme lieu majeur de la rĂ©sistance et de la guĂ©rilla » durant les guerres de VendĂ©e. Puis c'est la renaissance au XIXe siĂšcle basĂ©e cette fois sur deux poissons migrateurs le thon et la sardine, les ateliers de conserveries, la construction navale portĂ©e Ă  l' BĂ©nĂ©teauAvant le choc de l'arrivĂ©e du tourisme de masse au XXe siĂšcle que le livre a permis de relativiser. Ce n'est pas la catastrophe annoncĂ©e. Le littoral est restĂ© naturel Ă  50 % et vivant avec des retraitĂ©s actifs qui soutiennent un secteur tertiaire de haut niveau », retient Alain GĂ©rard, sans occulter la montĂ©e des prix du foncier. La mer a jouĂ© et joue un grand rĂŽle dans l'essor Ă©conomique de la VendĂ©e, comme en tĂ©moigne Annette Roux, PDG des chantiers Beneteau, leader mondial de la navigation de plaisance. Et a contribuĂ© Ă  forger l'identitĂ© vendĂ©enne. Il Ă©tait normal d'en Ă©valuer la contribution par cet ouvrage lisible par le plus grand nombre. Hier un peu marginalisĂ©e, la cĂŽte est dĂ©sormais Ă  l'honneur », conclut l'historien. Et pas seulement Ă  cause du VendĂ©e VendĂ©ens et la mer. En vente en librairies au prix de 26 € Un parc Ă©olien en VendĂ©e L'opĂ©rateur allemand WPD envisage la crĂ©ation d'un important parc Ă©olien offshore au large de la VendĂ©e, entre Noirmoutier et l'Ile d'Yeu. Le projet fait Ă©tat de 120 Ă©oliennes pour une capacitĂ© de 600 MW, reprĂ©sentant l'Ă©quivalent de 70 % de l'Ă©lectricitĂ© totale consommĂ©e dans le dĂ©partement », souligne FrĂ©dĂ©ric LanoĂ«, directeur gĂ©nĂ©ral de WPD Offshore France, filiale du groupe. L'investissement est estimĂ© Ă  1,2 milliard d' dossier est en cours de prĂ©sentation auprĂšs des Ă©lus et, surtout, des professionnels de la mer que WPD espĂšre bien convaincre car la dĂ©partement n'a pas Ă©tĂ© choisi au hasard le littoral bĂ©nĂ©ficie de vents forts et rĂ©guliers et d'un plateau continental en pente douce qui permettra Ă  la sociĂ©tĂ© d'ancrer ses Ă©oliennes Ă  plus de 12 kilomĂštres des Ăźles et quelque 25 kilomĂštres du continent. On ne distinguera que des tĂȘtes d'Ă©pingle depuis la terre », assure FrĂ©dĂ©ric LanoĂ«. Autre avantage de la VendĂ©e La plupart des pĂȘcheurs locaux utilisent les arts dormants, c'est-Ă -dire des engins de capture casiers, filets, etc se posant sur le fond. Cette pratique est particuliĂšrement compatible avec notre projet puisque chaque mĂąt sera distant l'un de l'autre d'environ 800 mĂštres. »Ce parc gĂ©nĂ©rera un revenu de 7,2 millions d'euros par an que se partageront les communes et les pĂȘcheurs. Son ouverture est programmĂ©e en 2013. Il s'agit du troisiĂšme projet français annoncĂ© par WPD aprĂšs ceux de FĂ©camp Seine-Maritime et Ver-sur-Mer Calvados. La Pointe d'Arçay, archive des tempĂȘtes Cette immense flĂšche sableuse, situĂ©e sur les cĂŽtes vendĂ©ennes, pourrait ĂȘtre, Ă  l'instar des carottes de glace pour le climat, un rĂ©vĂ©lateur de l'histoire de la sites touristiques peuvent parfois devenir des objets scientifiques Ă  part entiĂšre, Ă  l'insu des profanes qui les cĂŽtoient tous les jours. C'est ce qui se passe en ce moment avec la Pointe d'Arçay, sur la cĂŽte vendĂ©enne. SituĂ©e sur le territoire de la station balnĂ©aire de La Faute-sur-Mer VendĂ©e, au nord de La Rochelle, cette flĂšche sableuse de neuf kilomĂštres de long et de prĂšs d'un kilomĂštre de large, est Ă©tudiĂ©e de prĂšs par des chercheurs de l'Institut du littoral et de l'environnement universitĂ© de La Rochelle et du laboratoire d'ingĂ©nierie civile de Lisbonne. Les deux Ă©quipes espĂšrent dĂ©montrer que ce type de corps sĂ©dimentaire littoral» peut constituer une vĂ©ritable archive physique de l'histoire, ou climat», de la houle hauteur, pĂ©riode et direction des vagues et des non libre de droitscredit photo francis leroyApparue au XVIIe siĂšcleC'est un objet superbe», confie Jonathan Allard, qui vient de publier avec ses collĂšgues rochelais une Ă©tude sur la Pointe d'Arçay Marine Geology, aoĂ»t 2008. Mais aussi trĂšs prometteur. En effet, si, contrairement aux plages de sable qui sont rongĂ©es par l'Ă©rosion, les gigantesques dĂ©pĂŽts sableux de la pointe vendĂ©enne ont fidĂšlement enregistrĂ© le climat de la houle des siĂšcles passĂ©s, les chercheurs doivent pouvoir le reconstituer en dĂ©cryptant sa morphologie actuelle. Cette information pourra alors ĂȘtre extrapolĂ©e Ă  toute la cĂŽte atlantique flĂšches sableuses il en existe au moins une centaine dans le monde , pourraient ainsi devenir, pour l'histoire de la mer, l'Ă©quivalent des cernes d'accroissement des arbres ou des carottes de glace pour le climat rĂ©gional et documents historiques indiquent que la Pointe d'Arçay est apparue au XVIIe siĂšcle. La mer charrie d'Ă©normes quantitĂ©s de sĂ©diments. Les images aĂ©riennes et photos satellites rĂ©centes rĂ©vĂšlent que la flĂšche sableuse avance d'environ 20 mĂštres par an en moyenne. Mais sa progression a variĂ© au cours de l'histoire. C'est ainsi que de 1811 Ă  1824, elle a grandi de plus de 40 m par an. Pour l'heure, les Ă©tudes morphologiques et la modĂ©lisation montrent que plus la hauteur de houle est Ă©levĂ©e, plus la flĂšche avance. Quand la houle est modĂ©rĂ©e, des crochons» se forment perpendiculairement Ă  la flĂšche, comme on peut en voir sur la photo de ces travaux est important dans le contexte climatique actuel. D'abord parce que l'impact rĂ©el de la montĂ©e du niveau de la mer attendue au cours du siĂšcle Ă  venir ne se mesurera pas seulement en centimĂštres. Il dĂ©pendra aussi du climat de la houle et avant tout des tempĂȘtes qui sont toujours les premiĂšres Ă  ouvrir des brĂšches sur le littoral et Ă  envahir les zones cĂŽtiĂšres. Si les chercheurs peuvent reconstituer les grands cycles de la houle et des tempĂȘtes Ă  travers les derniers siĂšcles, cela permettra de construire des modĂšles et de tenter des prĂ©dictions pour le futur, notamment pour dĂ©finir les politiques d'adaptation au changement climatique dans les zones Du Belge, chez les maraĂźchins... Fort de son succĂšs, la boutique des DĂ©lices d'Anvers situĂ©e Ă  Challans en VendĂ©e, vient de lancer son propre site Internet, et propose mĂȘme de composer en ligne son ballotin assorti de dĂ©licieux chocolats directement d'artisans Belges, les chocolats de la boutique des DĂ©lices d'Anvers sont issus de matiĂšres premiĂšres de haute qualitĂ© et sont apprĂ©ciĂ©s pour leurs finesses et leurs saveurs la ville de Challans, au cƓur du Marais Breton, la boutique de Sylvie Turban est la rĂ©fĂ©rence de ces petits carrĂ©s de plaisir et il y en a pour tous les goĂ»ts onctueux, crĂ©meux, au lait, pralinĂ©, fourrĂ©s
ArrivĂ©s directement de Belgique, c'est une large gamme qui est prĂ©sentĂ©e, dont l'ensemble des couvertures de chocolat est exclusivement 100% pur beurre de cacao et ne contient ni matiĂšre grasse vĂ©gĂ©tale, ni fil des saisons, la boutique des DĂ©lices d'Anvers propose, Ă©galement, des idĂ©es cadeaux personnalisĂ©es composĂ©es de verrerie, de porcelaine, de cĂ©ramique, ou de vannerie Ă  garnir de chocolats, de confiseries ou de pour chaque fĂȘte et saisons de l'annĂ©e, elle s'adapte au thĂšme du moment et n'hĂ©site pas Ă  proposer des cƓurs pralinĂ©s Ă  la Saint Valentin, des Ɠufs et des poules garnies Ă  PĂąques, des bouteilles en chocolat pour la fĂȘte des pĂšres, des fruits de saison en PralinĂ© en Automne ainsi que PĂšre NoĂ«l, Friture, Truffes et autres Marrons GlacĂ©s Ă  boutique des DĂ©lices d'Anvers de Challans met un point d'honneur sur l'accueil et le service de ses clients, qui entre nous ne cachent pas leur satisfaction, de la qualitĂ© de ses produits raffinĂ©s et du charme qui les quoi de plus normal, aujourd'hui, qu'entretenir cette relation chaleureuse sur est Ă  l'image de la boutique des DĂ©lices d'Anvers de Challans, une invitation Ă  la dĂ©gustation tout a Ă©tĂ© pensĂ© pour que le visiteur puisse se sentir bien. On y dĂ©couvre des Assortiments d'amandes de diffĂ©rents parfums, de noisette enrobĂ©e et son fondant chocolat, comme le plateau gourmandise ou le coffret garni de chocolats pralinĂ©, ganache avec sa pĂąte d'amande et ses palets noir et lait
Il propose Ă©galement de composer soi-mĂȘme des ballotins assortis de chocolats traditionnels pralinĂ©s, fourrĂ©s crĂšme fraĂźche, crĂšme fondante, de spĂ©cialitĂ©s comme des palets, des mendiants, des orangettes ainsi que des spĂ©cialitĂ©s avec alcool, cerise Ă  queue, griotte, liqueur pure
Avec le site Internet la boutique des DĂ©lices d'Anvers de Challans prĂ©sente toute la finesse et la saveur d'un grand chocolat belges Ă  dĂ©guster pour un pur moment de plaisir ! Portail de la VendĂ©e sur Knol Portail de la VendĂ©e Blason de la VendĂ©e Le double cƓur entrelacĂ© est un symbole qui remonte Ă  la nuit des temps. On en aurait retrouvĂ© dans des sĂ©pultures gauloises et romaines. À l’origine, il n’est pas donc pas spĂ©cifiquement poitevin, toutefois, ce motif semble particuliĂšrement prisĂ© dans la rĂ©gion avant la rĂ©volution nombreuses reprĂ©sentations sur meubles et bijoux. Ce double cƓur peut ĂȘtre interprĂštĂ© comme l’expression de la fidĂ©litĂ© rĂ©ciproque. Mais, surmontĂ© de la croix et de la couronne, comment ne pas y voir une rĂ©fĂ©rence claire au soulĂšvement de 1793 et l’empreinte de Louis Marie Grignon de Montfort qui promut le culte du SacrĂ© CƓur de JĂ©sus dans un bas-Poitou alors fortement imprĂ©gnĂ©e par le calvinisme ? La devise “utrique fidelis” fidĂšle Ă  l’un et Ă  l’autre engendre diverses interprĂ©tations. Qui sont les objets de cette double fidĂ©litĂ© ? Faut-il lire “fidĂšle Ă  Dieu et au Roi” ou “fidĂšle tant aux vendĂ©ens bleus que blancs” ?Portail de la VendĂ©e sur "Knol" de Google Ferme de la NormandeliĂšre - BrĂ©tignolles sur mer - VendĂ©e De passage Ă  BrĂ©tignolles sur mer, rendez-vous Ă  la NormandeliĂšre...Non pas sur la plage, mais juste derriĂšre, Ă  la ferme, pour y dĂ©guster d'excellents fromages de chĂšvres, BIO. Il faut en profiter, car le site est placĂ© pour partie sur le tracĂ© du projet, destructeur, de port. voir sosnormandeliere et la vigie J'ajoute que le lieu fait partie des refuges LPO. Les chĂšvres issues d'un croisement de races espagnoles et alpines se sont trĂšs bien adaptĂ©es Ă  notre contrĂ©e et donnent un excellent lait. Les prĂ©s dans lesquels elles broutent sont situĂ©s Ă  environ 200 Ă  300 m de la mer Ă  vol d'oiseau. Les fromages produits sont d'une grande finesse. Alors venez Ă  la ferme pour les goĂ»ter, vous craquerez. Vous pourrez aussi rencontrer les producteurs sur le marchĂ© de BrĂ©tignolles le dimanche matin, place de l'Ă©glise. Philippe De Villiers propose qu'on lise Soljenitsyne Ă  l'Ă©cole Philippe de Villiers, prĂ©sident du Mouvement pour la France, a jugĂ©, dans un communiquĂ© qu'avec Alexandre Soljenitsyne, "le monde vient de perdre le plus grand dissident du XXĂšme siĂšcle" et proposĂ© de faire dĂ©couvrir son Ɠuvre aux Ă©coliers. L'eurodĂ©putĂ© et prĂ©sident souverainiste du conseil gĂ©nĂ©ral de VendĂ©e a souhaitĂ© que "dans toutes les Ă©coles de France, Ă  la rentrĂ©e, on lise quelques pages de Soljenitsyne".L'Ă©crivain mort Ă  Moscou symbolise Ă  ses yeux "la grandeur de la rĂ©sistance Ă  toutes les oppressions et la hauteur intellectuelle et spirituelle d'un homme d'exception". Que recĂšle le sol de Mervent ? Mervent - VendĂ©e Les supposĂ©s vestiges d'une capitale celte contre un projet de 150 pavillons neufs Ă  Mervent, une guerre de civilisations est trĂ©sor patrimonial recĂšle le sous-sol de la petite commune de Mervent, dans le sud-VendĂ©e ? Une ancienne capitale celte du VIIe siĂšcle avant JĂ©sus-Christ, comme semble le penser la Direction rĂ©gionale des affaires culturelles Drac ? En tout cas, les prĂ©somptions des archĂ©ologues sont suffisamment sĂ©rieuses pour avoir conduit les gendarmes Ă  interrompre les travaux de lotissements en cours de rĂ©alisation sur une parcelle de 12 hectares. Celle-ci est situĂ©e sur un vallon du massif forestier qui jouxte la commune. Mercredi aprĂšs-midi, les trois ouvriers de la sociĂ©tĂ© MK Homes ont Ă©tĂ© priĂ©s par deux gendarmes d'Ă©teindre les moteurs des pelleteuses. Ils effectuaient des travaux de dĂ©capage du sol, prĂ©alables Ă  la construction d'un lotissement de 150 pavillons. Ce site, nous le connaissons depuis 20 ans. Il est archĂ©ologiquement trĂšs sensible », reconnaĂźt le directeur adjoint de la Drac de Nantes, Marc Le Bouris. Aussi, lorsque le promoteur anglais Marian Klucznyk jette son dĂ©volu sur cette parcelle, une Ă©tude rĂ©glementaire est menĂ©e par l'Institut national de recherches archĂ©ologiques prĂ©ventives. Sa mission consiste Ă  rĂ©diger un rapport remis au prĂ©fet de rĂ©gion, qui dĂ©cide de poursuivre les fouilles ou de libĂ©rer le chantier des contraintes sensible Sans attendre les rĂ©sultats de cette Ă©tude, l'amĂ©nageur a entrepris des travaux », dĂ©plore Marc Le Bouris. Selon lui, les premiers Ă©lĂ©ments du diagnostic confirment le haut intĂ©rĂȘt du lieu. Cette dĂ©couverte pourrait ĂȘtre de nature Ă  réécrire l'histoire du grand Ouest de la France. »Marian Klucznyk, de son cĂŽtĂ©, invoque un problĂšme de dĂ©lais. On devait me fournir le rapport avant le 27 juin. Je n'ai rien reçu Ă  ce jour. Et quand j'ai tĂ©lĂ©phonĂ©, on ne m'a pas signalĂ© de trouvailles exceptionnelles. » Le promoteur en a donc dĂ©duit que rien n'empĂȘchait un nivellement de surface, qu'il jugeait sans impact sur l'environnement. Pour la Drac, en revanche, des dĂ©gĂąts irrĂ©parables ont Ă©tĂ© commis Certains vestiges affleurent le sol », affirme Marc Le est entre les mains du procureur de la RĂ©publique. Au vu du procĂšs-verbal dressĂ© par la gendarmerie, il dĂ©cidera de classer l'affaire ou de poursuivre la sociĂ©tĂ© MK Homes. Projet de port Ă  la NormandeliĂšre - BrĂ©tignolles sur mer - VendĂ©e Ce site risque d'ĂȘtre massacrĂ© par la venue d'un port...en effet, il pourrait dĂ©truire cette partie du littoral massif rocheux du Marais Girard La Grand-Roche, classĂ©e au titre de relais pour les oiseaux migrateurs, serait situĂ©e face Ă  l 'entrĂ©e du chenal, entraĂźnant le dĂ©part des plage Le chenal couperait la plage du Marais Girard en deux entraĂźnant la destruction du paysage et la destruction du milieu milieu dunaire La dune est une zone naturelle d 'accumulation de sable. Il y aurait destruction du milieu par ensablement Ă  l'amont de la digue et absence d 'apport de sable Ă  l' clichĂ© montre le site aujourd'hui en 2008.Le plan d'eau actuel C'est un plan d'eau salĂ© avec une gestion Ă©cologique. Il y aurait disparition du plan d ' bassin prĂ©vu en eau profonde Le bassin prĂ©vu par le projet aurait une superficie de 5,6 hectares, et son emprise serait situĂ©e sur une nappe phrĂ©atique, ainsi que sur une prairie en zone humide classĂ© en zone de coupure d 'urbanisation au prairie humide La zone sur laquelle serait implantĂ© le bassin est une prairie en zone humide, classĂ©e par les scientifiques en ZONE ZNIEF II et classĂ©e au POS en zone de coupure d 'urbanisation. Il y aurait risque d'inondations et risque de pollution du nappe phrĂ©atique La nappe phrĂ©atique serait situĂ©e sous l'emprise du bassin; c 'est une nappe d'eau douce. Il y aurait pollution de la nappe rejets de mĂ©taux lourds, d 'hydrocarbures, 
.La stabilitĂ© dunaire La structure de la dune est un Ă©quilibre trĂšs fragile entre le sable de la dune,l 'eau de mer qui s'infiltre loin dans le sous-sol de la dune,la nappe phrĂ©atique qui flotte sur la nappe d 'eau projet de port apporte des risques pour le terrain de façon globale,les habitations environnantes,la plage de la de la Vigie Aluette - Jeux de cartes - VendĂ©e Il existe en VendĂ©e un jeu de carte spĂ©cial, auquel on joue souvent dans certaines localitĂ©s. Ce jeu pittoresque est appelĂ© jeu d'aluette ou de la luette, mais entre nous on l'appelle souvent "La vache".Son Ă©tymologie reste bien incertaine, le nom pourrait dĂ©river du vieux français luet oeil, il pourrait aussi ĂȘtre une altĂ©ration du mot "allouette" cet oiseau symbolisant la vigilance.De nombreuses autres explications demeurent plausibles. On retient aujourd'hui qu'aluette signifierait sans luette, sans parole car les partenaires de ce jeu font connaĂźtre leur donne par des mimiques conventionnelles, sans dĂ©signation verbalLes cartes ont sans doute une origine Espagnole que peuvent confirmer les dĂ©tails suivants Sur de vieux jeux figurent la mention "cartes espagnoles" et de mĂȘme qu'au reversi importĂ© d'Espagne il n'y a que 48 cartes, au lieu des 52 classiques il n'y a pas de 10.Comment ce jeu serait-il parvenu en Poitou ? Selon certains, ces cartes auraient Ă©tĂ© importĂ©es au XIVe siĂšcle par des marins. On estime Ă©galement qu'elles auraient Ă©tĂ© introduites avec la conquĂȘte du Poitou 1370 - 1372 par Bertrand Du quelle qu'en soit l'origine, c'est au dĂ©but du XVIe siĂšcle que les auteurs français Ă©voquent ce jeu. Rabelais y fait allusion. par deux fois dans son oeuvreLa photo montre les cartes maitresses de ce jeu. De gauche Ă  droite de la moins forte vers la plus forte la vache, le borgne, la grand-dame et le radio en 2004 faisait un reportage en VendĂ©e consacrĂ© Ă  l'aluette. Ce reportage est audible sous le lien qui suit Aluette reportage d'Arte radio, cela vaut le dĂ©tour !!! VendĂ©e Sauvage-Kröll le GoĂ©land© En exclusivitĂ©, les premiĂšres images du film "VendĂ©e Sauvage", ou les aventures animaliĂšres et naturalistes de Kröll le goĂ©land argentĂ©, tournĂ© par Phillipe Garguil, et co-produit par le Conseil gĂ©nĂ©ral de la VendĂ©e pour promouvoir d'une maniĂšre pĂ©dagogique et ludique les paysages, la faune et la flore vendĂ©ennes avec l'autorisation du rĂ©alisateur et de la production, et de la direction de la Communication du Conseil gĂ©nĂ©ral de la VendĂ©e Copyright Philippe Garguil/Conseil gĂ©nĂ©ral de la VendĂ©e, Cg 85. Le dĂ©but du tournage a commencĂ© en 2005, et vingt mois ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires pour rĂ©aliser et monter ce film qui a disposĂ© pour la premiĂšre fois de moyens techniques novateurs et performants. DurĂ©e 52 minutes, film adaptĂ© ainsi Ă  la tĂ©lĂ©vision, le cinĂ©ma et autres festivals. Une version de 26 minutes est rĂ©servĂ©e Ă  la projection pour un plus jeune public, et l'Ecole dĂ©partementale du Patrimoine historique et naturel de la VendĂ©e Diffusion prĂ©vue fin 2007-dĂ©but 2008, dans l'ensemble des salles de cinĂ©ma de VendĂ©e, voire Ă  la tĂ©lĂ©vision et autres lieux de projections cinĂ©matographiques scolaires ou publics qui en feraient la demande au Conseil gĂ©nĂ©ral de la VendĂ©e direction de la Communication. Pour en savoir plus Dailymotion BĂ©nĂ©teau se lance dans la construction en bois Le groupe Beneteau ambitionne de devenir le constructeur français de rĂ©fĂ©rence de maisons Ă  ossature en bois, un marchĂ© encore jeune majoritairement occupĂ© par des artisans-constructeurs. D'aprĂšs diffĂ©rentes Ă©tudes citĂ©es par Beneteau, 5% des maisons individuelles seraient fabriquĂ©es en bois en France avec un potentiel estimĂ© Ă  20%, soit environ maisons. Cette nouvelle orientation stratĂ©gique autour des activitĂ©s principales du groupe dans les bateaux et les mobiles homes va faire appel au savoir-faire industriel de Beneteau dans le but de proposer des produits accessibles au plus grand nombre . Beneteau promet donc des maisons individuelles et collectives Ă  haute performance Ă©nergĂ©tique Ă  un prix plus accessible que les constructions traditionnelles Le groupe va construire en VendĂ©e une usine moderne dĂ©diĂ©e Ă  l'industrialisation de ces maisons avec une capacitĂ© de 600 logements par an. Le site devrait ĂȘtre opĂ©rationnel dĂšs septembre 2009 et Beneteau bĂ©nĂ©ficie dĂ©jĂ  d'une maĂźtrise technique qui a fait ses preuves dans la fabrication industrialisĂ©e d'unitĂ©s habitables mobiles homes. Une filiale dĂ©tenue Ă  100% par Beneteau a Ă©tĂ© crĂ©e Ă  cet effet la sociĂ©tĂ© BH. Le procĂ©dĂ© industriel utilisĂ© par Beneteau repose sur la fabrication de modules tridimensionnels Ă  ossature bois, fabriquĂ©s en usines avant d'ĂȘtre transportĂ©s par camion puis assemblĂ©s sur le site d'accueil. La VendĂ©e, plus que jamais terre de performances Les numĂ©ros 1 mondiaux prospĂšrent dans le dĂ©partement. Qui sont-ils ? Pourquoi une telle rĂ©ussite ? Des clĂ©s pour comprendre.‱ La VendĂ©e, terre de numĂ©ros 1 ?Certains parlent mĂȘme de miracle Ă©conomique vendĂ©en ». Au palmarĂšs un n° 1 mondial de la construction de plaisance BĂ©nĂ©teau-Jeanneau ; du pĂ©trin de boulangerie VMI ; de la machine Ă  vendanger New Holland Braud ; du roulement Ă  billes SKF ; des couronnes de dĂ©marreur Defontaine, etc. Un leader europĂ©en de la construction de remorques Samro. Un n° 1 national de la pizza en rayon frais Sodeb’O ; un autre du meuble junior Gautier. La liste est encore longue
 ‱ Pourquoi une telle rĂ©ussite ?Le truc des VendĂ©ens ? DĂ©tecter les marchĂ©s de niche. C’est ça le sport national, au pays de la brioche. Trouver la pĂ©pite, parfois improbable, pour sĂ©duire une clientĂšle nouvelle. A cet Ă©tat d’esprit, s’ajoute une main-d’oeuvre particuliĂšrement agrĂ©able », souligne Patricia Brochard, coprĂ©sidente de Sodeb’O. Elle est non seulement efficace, mais en plus, peu revendicative. ‱ Existe-t-il un modĂšle Ă©conomique vendĂ©en ?Des tendances se dessinent, mouvantes. L’idĂ©e, c’est de rester dans un lieu oĂč se concentrent de petites entreprises qui travaillent en rĂ©seau. Ensemble, elles s’adaptent aux Ă©volutions du marchĂ©. Ce type d’économie permet de rebondir plus facilement en cas de pĂ©pin. ‱ Pourquoi une crise de la maind’oeuvre ?La VendĂ©e a le taux de chĂŽmage le plus faible de France 5,7 %. Avec des emplois et des salaires pas toujours aguicheurs travail Ă  la chaĂźne, pas facile de susciter des vocations. Du coup, les entrepreneurs vont jusqu’à recruter hors MĂ©tropole, Ă  La RĂ©union notamment. Et mĂȘme dans les pays de l’Est. L’ANPE y va aussi de ses opĂ©rations sĂ©duction gĂ©antes, pour trouver des mains d’or de la mĂ©tallurgie, du bĂątiment ou encore du transport. Histoire d’aider les entreprises Ă  poursuivre leur dĂ©veloppement. En VendĂ©e. Source Ouest-France juin 2008‱ Le plus faible taux de chĂŽmage français 5,7 %.Un chiffre Ă  faire pĂąlir d’envie plus d’un. À l’intĂ©rieur du dĂ©partement, le Bocage vendĂ©en est le secteur qui tire le plus ce chiffre vers le bas, avec un taux de chĂŽmage de 3,6 %. C’est ce que les spĂ©cialistes nomment le plein-emploi ».‱ Les VendĂ©opĂŽles. Ils sont les vitrines de l’économie vendĂ©enne. ImaginĂ©s par le conseil gĂ©nĂ©ral pour contribuer au dĂ©veloppement du dĂ©partement, ils ressemblent Ă  des zones industrielles » offrant des services aux entreprises et implantĂ©es sur l’ensemble du territoire. Ils sont une douzaine au total et accueillent des entreprises comme ArrivĂ©, BĂ©nĂ©teau, Cougnaud, ou encore Louis-Vuitton. Au total, 160 entreprises, reprĂ©sentant 6 000 emplois. Pavillon bleu 2008 la VendĂ©e championne de France Cet Ă©colabel, créé en 1985 par l'Office français de la Fondation pour l'Ă©ducation Ă  l'environnement en Europe, entend promouvoir le dĂ©veloppement durable des cĂŽtes et des eaux intĂ©rieures lacs, Ă©tangs, cours d'eau.Il est attribuĂ© aux communes candidates sur la base de quatre critĂšres - environnement, gestion des dĂ©chets, de l'eau, Ă©ducation et sensibilisation du public total, prĂ©cisent les organisateurs, le Pavillon bleu flotte sur dix rĂ©gions littorales et cinq rĂ©gions de l'intĂ©rieur, avec en tĂȘte de classement la rĂ©gion Languedoc-Roussillon 18 communes, suivie des Pays-de-la-Loire 15 et de Provence-Alpes-CĂŽte-d'Azur 12.Par dĂ©partement, ce sont la VendĂ©e et le Var qui comptent le plus de communes labellisĂ©es 9 et 8, devant l'HĂ©rault et la Charente-Maritime 7 chacun.Et six communes fĂȘtent cette annĂ©e leur 20e anniversaire sous Pavillon bleu Narbonne Aude, La Grande Motte HĂ©rault, Portiragnes HĂ©rault, La Turballe Loire-Atlantique, Port BarcarĂšs PyrĂ©nĂ©es-Orientales et Saint-Hilaire de-Riez VendĂ©e.Comme chaque annĂ©e plusieurs thĂšmes ont Ă©tĂ© privilĂ©giĂ©s au sein du programme, concernant en particulier la sĂ©curitĂ© des baignades prĂ©vention des pollutions les communes sont invitĂ©es Ă  rĂ©aliser un diagnostic de leurs plages, prĂ©vention des risques sensibilisation des Ă©lus grĂące Ă  un guide d'audit disponible sur le site et information du label Pavillon bleu dĂ©passe les frontiĂšres depuis 1987, il s'Ă©tend Ă  toute l'Europe et couvre aujourd'hui plages de 36 pays. L'Afrique du Sud fut le premier pays non europĂ©en Ă  le recevoir, en 2001. Sur Internet Le pavillon bleu Contre la disparition du "85" - vendĂ©e Le Conseil GĂ©nĂ©ral de VendĂ©e a dĂ©cidĂ© Ă  l'unanimitĂ© de se mobiliser pour s'opposer Ă  la disparition du numĂ©ro de dĂ©partement sur les plaques d'immatriculation. Cette disparition est prĂ©vue Ă  partir du 1er janvier 2009. Je lance aujourd'hui un appel Ă  tous les VendĂ©ens pour qu'ils Ă©crivent au Premier Ministre et manifestent leur attachement au 85 qui figure sur leur plaque » a indiquĂ© Philippe de Villiers. Ce numĂ©ro est plus qu'un chiffre, c'est un Ă©tat d'esprit, un symbole que l'on retrouve aussi bien sur le bateau PRB naviguant au bout du monde, que sur les centaines de camions circulant partout en France, ambassadeurs du dynamisme Ă©conomique de notre dĂ©partement » a-t-il Conseil GĂ©nĂ©ral qui vient de dĂ©libĂ©rer Ă  l'unanimitĂ© pour adhĂ©rer au collectif national Jamais sans mon dĂ©partement », demande par ailleurs aux communes de dĂ©libĂ©rer Ă  leur tour pour demander le retrait du projet, et d'envoyer cette dĂ©libĂ©ration au Ministre de l' les parlementaires VendĂ©ens sont invitĂ©s Ă  se prononcer clairement sur cette rĂ©forme, comme viennent de le faire VĂ©ronique Besse, Dominique Souchet et Louis GuĂ©don qui s'opposent tous les trois au projet. Un repĂšre pour tous les VendĂ©ensSigne de convivialitĂ©, de reconnaissance, mais aussi de sĂ©curitĂ©, le numĂ©ro de dĂ©partement reste un repĂšre pour les VendĂ©ens, toutes gĂ©nĂ©rations confondues. Alors que l'attachement au terroir et aux spĂ©cificitĂ©s locales est de plus en plus fort, tant de la part de la population VendĂ©enne, que des entreprises de notre dĂ©partement, 500 d'entre elles portent le nom VendĂ©e» dans leur dĂ©nomination, le projet de suppression des numĂ©ros de dĂ©partement sur les plaques minĂ©ralogiques va totalement Ă  contre-courant » a expliquĂ© le PrĂ©sident du Conseil GĂ©nĂ©ral. Nous sommes dans une situation absurde ; nos dirigeants s'occupent du changement des plaques d'immatriculation, alors que les Français ont bien d'autres problĂšmes et d'autres prĂ©occupations » a t-il mesures du Conseil GĂ©nĂ©ral sont proposĂ©es alors qu'une enquĂȘte IFOP publiĂ©e par l'hebdomadaire Auto Plus vient de rĂ©vĂ©ler que 71% des Français regrettent la suppression du numĂ©ro de leur dĂ©partement sur les futures plaques d'immatriculation. » Source Site du conseil gĂ©nĂ©ral de la vendĂ©e Grogne des pĂȘcheurs vendĂ©ens Les pĂȘcheurs des Sables d'Olonne maintiennent le blocus total du port engagĂ© le 10 mai. Ils espĂšrent obtenir du gouvernement un soutien financier pour compenser la hausse du gazole qui bat des records et qu'ils paient environ 0,70 euros le litre. AprĂšs avoir fait tĂąche d'huile dans plusieurs ports vendĂ©ens, la grogne des pĂȘcheurs s'est Ă©tendue ce samedi aux ports de La Turballe et du Croisic, en Loire-Atlantique, oĂč les comitĂ©s des pĂȘches ont dĂ©cidĂ© de faire grĂšve et de ne plus sortir les bateaux jusqu'Ă  mercredi matin. En VendĂ©e, Ă  Saint-Gilles Croix-de-Vie, l'accĂšs au port a Ă©tĂ© fermĂ© ce matin par un cĂąble. Les pĂȘcheurs de Saint-Gilles et de l'Ile d'Yeu ont Ă©galement dĂ©cidĂ© de se mettre en grĂšve jusqu'Ă  mercredi. Du cĂŽtĂ© du Guilvinec, dans le FinistĂšre, les pĂȘcheurs en colĂšre attendent la rĂ©union organisĂ©e mercredi avec le ministre Michel Barnier. AprĂšs ce rendez-vous, Ils rĂ©uniront jeudi soir leur comitĂ© de crise pour dĂ©cider de la suite Ă  donner. La VendĂ©e, dĂ©partement "sans OGM" Le Conseil gĂ©nĂ©ral de VendĂ©e, prĂ©sidĂ© par Philippe de Villiers MPF, a proclamĂ© aujourd'hui "sans OGM" le dĂ©partement, estimant que la loi devant ĂȘtre adoptĂ©e par le Parlement Ă©tait "dĂ©faillante" car "elle ne nous protĂšge pas".Le prĂ©sident du Mouvement pour la France a prĂ©sentĂ© un plan "VendĂ©e sans OGM", qui va "faire de la VendĂ©e une zone-tĂ©moin sans OGM", "mettre en place un contrĂŽle scientifique" et "lancer un programme d'aide en faveur de l'agriculture biologique", dont les surfaces devraient doubler en cinq M. de Villiers, le projet de loi sur les OGM comporte des avancĂ©es mais "il est loin d'apporter toutes les garanties", notamment en "avalisant la culture OGM en plein champ".Les agricultures se convertissant au "bio" recevront par ailleurs une aide du Conseil gĂ©nĂ©ral de euros/an, qui s'ajoute Ă  celle de euros accordĂ©e notamment par l'Etat. L'objectif est de compter, dans cinq ans, hectares cultivĂ©s en "bio", contre ha actuellement en VendĂ©e, dont l'agriculture est trĂšs diversifiĂ©e bovins, volaille, lĂ©gumes et cĂ©rĂ©ales.mai 2008 Des "phĂ©nomĂšnes lumineux" observĂ©s Ă  l'Ile d'Yeu - VendĂ©e Des boules lumineuses de forte intensitĂ© qui se dĂ©placent vite et en silence dans le ciel de la VendĂ©e, c'est ce qu'ont vu samedi dernier deux personnes. Leur tĂ©moignage, qui recoupe d'autres rĂ©cits, est pris au sĂ©rieux par le CNES qui cherche maintenant Ă  expliquer ces phĂ©nomĂšnes lumineux. Il Ă©tait un peu plus de 22 heures quand Thibaut Chantegret et son pĂšre, deux pilotes privĂ©s, ont observĂ© Ă  plusieurs reprises des boules lumineuses dans le ciel alors qu'ils se promenaient sur la digue du port de plaisance de l'Ile d'Yeu. Des boules au comportement boules lumineuses de forte intensitĂ© qui se dĂ©placent vite et en silence dans le ciel de la VendĂ©e, c'est ce qu'ont vu samedi dernier deux personnes. Leur tĂ©moignage, qui recoupe d'autres rĂ©cits, est pris au sĂ©rieux par le CNES qui cherche maintenant Ă  expliquer ces phĂ©nomĂšnes lumineux. Des tĂ©moignages pris d'autant plus au sĂ©rieux par les spĂ©cialistes que d'autres observations du mĂȘme type ont Ă©tĂ© faites Ă  Lorient et Ă  Brest depuis la mi-avril. Reste maintenant Ă  apporter une explication. C'est le rĂŽle du Geipan, le Groupe d'Etudes et d'Informations sur les PhĂ©nomĂšnes AĂ©rospatiaux Non identifiĂ©s. L'enquĂȘte qui vient d'ĂȘtre lancĂ©e peut prendre des mois... dans 25 % des cas, ces phĂ©nomĂšnes Ă©tranges ne sont pas expliquĂ©s. La VendĂ©e cĂ©lĂšbre Richelieu En 1608, Richelieu devenait Ă©vĂȘque de Luçon. 400 plus tard, la VendĂ©e a dĂ©cidĂ© de cĂ©lĂ©brer ce personnage historique qui a inspirĂ© les historiens et les cinĂ©astes. DĂ©but des animations vendredi. L'Ă©vĂȘchĂ© le plus crottĂ© de France. » Cette expression de Richelieu est restĂ©e cĂ©lĂšbre. Comme une image, une anecdote qualifiant pour des siĂšcles son passage Ă  Luçon. TronquĂ©e, sortie de son contexte, mais toujours ce que ne laisse pas supposer cette petite phrase, c'est l'attachement d'Armand Jean du Plessis Ă  sa province ». Richelieu Ă©tait en effet issue d'une famille de noblesse poitevine et, mĂȘme aprĂšs ses 14 ans passĂ©s Ă  Luçon, il continua Ă  consacrer du temps Ă  sa province d'origine et Ă  son ancien diocĂšse. MĂȘme quand il devint homme d'État, homme de guerre, prince de l'Église ou encore fondateur de l'AcadĂ©mie et impopulaire400 ans aprĂšs, Richelieu possĂšde bien des images parfois considĂ©rĂ© comme le premier des Premiers ministres que le monde a connus, rĂ©putĂ© pour son habiletĂ© politique, critiquĂ© pour sa fermetĂ© intransigeante, trĂšs impopulaire Ă  sa mort, il inspira aussi de nombreux romanciers, dramaturges ou cinĂ©astes. C'est ce personnage, fort complexe, que le conseil gĂ©nĂ©ral a dĂ©cidĂ© de mettre Ă  l'honneur en 2008, aprĂšs De Lattre et Clemenceau. Richelieu est un des personnages de notre histoire qui continue Ă  fasciner, 400 ans aprĂšs son arrivĂ©e Ă  Luçon », explique Dominique Souchet, conseiller gĂ©nĂ©ral. Selon lui, c'est mĂȘme une vĂ©ritable ?? Richelieumania'' qui s'est emparĂ©e de la VendĂ©e ». Et son passage Ă  Luçon n'aurait pas Ă©tĂ© simplement une Ă©tape sans suite, car cette pĂ©riode a jouĂ© un rĂŽle considĂ©rable sur l'ensemble de sa carriĂšre ». Les animations dĂ©buteront vendredi Ă  travers une exposition Ă  l'Historial de la VendĂ©e, aux Lucs-sur-Boulogne, et un colloque Ă  Luçon qui affiche dĂ©jĂ  complet. Marais salĂ© de Saint Hilaire de riez - VendĂ©e SituĂ©es entre ST HILAIRE, ST-GILLES, LE FENOUILLER et DE RIEZ, ces zones humides baignĂ©es par l'eau de mer sont essentielles Ă  un Ă©quilibre Ă©cologique et biologique du milieu. Sauvegarde des plantes halophiles l'obione par exemple, plante nourriciĂšre du frai des poissons - les roussiĂšres et les vasiĂšres, vĂ©ritables nurseries pour coquillages et larves de crustacĂ©s. Autant d'espĂšces qui rejoignent la mer par la Vie et viennent peupler nos cĂŽtes. Pour la protection de ce site outre l'arrĂȘt de toute urbanisation deux mesures sont Ă  prendre d'urgence 1- un strict respect des heures de rejet d'eau douce ou polluĂ©e barrages des VallĂ©es, du Jaunay ou de la station d'Ă©puration Fermeture des Ă©cluses avant le dĂ©but de la marĂ©e montante pour Ă©viter que cette eau douce chargĂ©e de nitrate ne soit refoulĂ©e dans la Vie,dans les Ă©tiers et les bassins Si cette eau n'est pas Ă©vacuĂ©e par le courant, des dĂ©chets nocifs se dĂ©posent sur les rives . . 2- ĂȘtre attentif Ă  la prolifĂ©ration inquiĂ©tante de plantes nuisibles moutarde sauvage et sĂ©neçon arbustif qui Ă©liminent la vĂ©gĂ©tation propre au marais salĂ© .Il serait urgent de faire intervenir chaque propriĂ©taire pour un fauchage annuel visant Ă  Ă©liminer ces deux plantes .PremiĂšrement, couper les pieds de moutarde avant l'apparition des graines cette opĂ©ration aurait deux avantages limiter leur prolifĂ©ration, et un enrichissement du sol azote par le pourrissement de leurs racines .DeuxiĂšmement, arrachage du sĂ©neçon, sinon la dispersion des graines aboutirait Ă  une multiplication inquiĂ©tante de cette plante qui Ă©touffe toute autre vĂ©gĂ©tation. soude, salicorne ,etc...Action Ă  envisager, l'information aux municipalitĂ©s concernĂ©es et aux syndicats des marais pour une incitation au fauchage des bossis » et Ă  ne plus importer de matĂ©riaux inappropriĂ©s Ă  ce milieu marais salants remis en activitĂ© sont un exemple de l'entretien et la restitution de l'aspect initial du marais. L'activitĂ© principale actuelle est la pisciculture et les pratiquants doivent comprendre que la modification de l'environnement peut nuire Ă  leur activitĂ© .Source CNPSUne association que je soutiens... Puy du Fou, les 30 ans - VendĂ©e Le parc de loisirs fĂȘte cette annĂ©e son troisiĂšme anniversaire. Pour cĂ©lĂ©brer l’évĂ©nement en grande pompe, il proposera aux visiteurs trois grandes nouveautĂ©s. Deux nouveaux spectacles ont Ă©tĂ© imaginĂ©s ainsi qu’un nouveau final pour la CinĂ©scĂ©nie, le spectacle nocturne du du Puy du Fou plongera les visiteurs dans un pĂ©riple "fantastique" Ă  travers les Ăąges. Un conte musical, la LĂ©gende de Martin, a Ă©tĂ© mis en scĂšne pour ravir les plus jeunes. Le public assistera Ă  un spectacle de marrionnettes. Enfin, la CinĂ©scĂ©nie, le cĂ©lĂšbre spectacle du Puy du Fou prĂ©sentera un nouveau final consistant en un ballet de jets d’ jets d’eau assureront ce nouveau final contre 21 l’an dernier. bĂ©nĂ©voles dont comĂ©diens s’affaireront pour crĂ©er le spectateurs assisteront chaque soir au Parc du Puy du Fou est ouvert d’avril Ă  septembre. InaugurĂ© en 1978, il accueillait alors visiteurs par an contre 1,2 million l’an frĂ©quentation lui permet de s’inscrire comme le quatriĂšme parc de loisirs le plus visitĂ© de France aprĂšs Disneyland Resort Paris, le Parc AstĂ©rix et le VendĂ©e-Globe - Un Canadien se paie son VendĂ©e Globe en dons Derek Hatfield a trouvĂ© la parade pour ĂȘtre au dĂ©part le 9 novembre sans sponsor. GrĂące aux dons, il a dĂ©jĂ  rĂ©coltĂ© un million d'euros. En Ă©change, ses donateurs verront leur nom faire le tour du monde. J'ai collectĂ© pour l'instant un million d'euros. Il m'en manque 310 000. J'en ai besoin pour changer les voiles, payer l'assurance et la logistique. » À sept mois du dĂ©part, Derek Hatfield n'a aucun doute. Il sera bien au dĂ©part du prochain VendĂ©e Globe, le 9 novembre, aux Sables-d' le skipper canadien de 55 ans n'a pas de grosse Ă©curie derriĂšre lui. Pas de sponsor international. Ni de fortune personnelle. Mais 5 000 copains » prĂȘts Ă  l'aider. Des donateurs, en fait, qui lui ont versĂ© de 60 € Ă  plus des 15 000 €.Alors cet ancien de la gendarmerie royale du Canada a de quoi ĂȘtre ravi, forcĂ©ment, dans son bureau de Toronto. Je ne trouvais pas de sponsor mais plein de gens voulaient m'aider. C'est comme ça que j'ai dĂ©cidĂ© de reprendre l'idĂ©e de Vincent de Broc, baptisĂ©e Votre nom autour du monde. » 12 ans plus tard, ce concept va donc reprendre le large. Les 5 000 donateurs, et ceux qui suivront, auront leur nom inscrit sur le monocoque flambant neuf du Canadien. Une maniĂšre originale de faire le tour du monde Ă  moindre risque... Je suis tellement fier »VoilĂ  un gros problĂšme de rĂ©glĂ©. Celui du budget. Un second l'a Ă©tĂ© le mois dernier. Celui de l'inscription officielle. D'ailleurs, pour y parvenir et engranger les milles nĂ©cessaires Ă  sa qualification, le skipper Canadien a montrĂ© toute sa volontĂ©, sa dĂ©termination mĂȘme, en terminant une Transat BtoB dans des conditions difficiles. Avec notamment un pilote automatique dĂ©fectueux, des ennuis rĂ©currents d'informatique l'empĂȘchant d'avoir accĂšs aux fichiers de mĂ©tĂ©o, une prĂ©paration physique insuffisante due aux heures passĂ©es Ă  la construction du bateau, etc. Il l'a terminĂ©e amaigri mais heureux. Je suis le 15e inscrit pour le VendĂ©e Globe. Je suis tellement fier. Il y aura un tel niveau au dĂ©part. Je me sens privilĂ©giĂ© de pouvoir faire partie de ce groupe de skippers si forts. » Allez, un dernier objectif avant de rejoindre la France en septembre prochain ? Oui, il en a un Derek va essayer d'apprendre le français » promet son attachĂ©e de Les dons peuvent se faire sur le site internet du skipper, traduit en français, Ă  l'adresse Source Ouest-France VendĂ©e-Globe 2008 - Des nouveautĂ©s en mer... comme Ă  terre Les rĂšgles du jeu changent. Au niveau du rĂšglement, le VendĂ©e Globe ne connaĂźt pas de changement fondamental. Il demeure une course autour du monde en solitaire, sans escale ni assistance. Mais dans le dĂ©tail, cela va changer ce sont dĂ©sormais les organisateurs qui mettront Ă  disposition des skippers les principaux fichiers mĂ©tĂ©o. Des fichiers bruts, bien sĂ»r, que chacun devra ensuite analyser pour choisir la bonne route. Cela donnera Ă  tous les skippers la mĂȘme chance, quel que soit leur budget. Les icebergs Ă  la loupe. GrĂące aux radars des satellites, les concurrents recevront par mail les positions des glaces dĂ©rivantes, dans un souci de sĂ©curitĂ©. Toujours Ă  cause des icebergs, et du rĂ©chauffement climatique qui provoque la fonte des glaces, les portes par lesquelles devaient passer les concurrents en 2004-2005 pourraient ĂȘtre dĂ©placĂ©es pour limiter les risques de collision. Les copains dĂ©tectĂ©s. Autre nouveautĂ© chaque bateau sera Ă©quipĂ© d'une balise supplĂ©mentaire pour permettre aux skippers solitaires de savoir si d'autres bateaux se trouvent Ă  proximitĂ©. Dans certaines zones de course, c'est effectivement une des grandes angoisses des concurrents. Un village new-look. Hormis le spectacle accru lire ci-dessus, quelques nouveautĂ©s vont apparaĂźtre Ă  terre. Aux Sables-d'Olonne, un village pĂ©dagogique de 600 m2 sera dĂ©diĂ© aux scolaires pour les sensibiliser Ă  la course et au milieu maritime. Dans le reste du village, les visiteurs pourront aussi observer quelques modifications finie la grande foire commerciale, tous les exposants devront dĂ©sormais avoir un lien avec la VendĂ©e ou la mer. Un dĂ©part plus spectaculaire. Pour permettre Ă  un maximum de personnes d'observer les bateaux avant le dĂ©part, depuis la terre, et ce le jour J, les monocoques dĂ©fileront le long de la baie des Sables-d'Olonne jusqu'Ă  la bouĂ©e de Bourgenay. À noter que plus de 100 bateaux accompagnateurs ont dĂ©jĂ  prĂ©vu d'assister au dĂ©part contre 85 en 2004, ce qui devrait reprĂ©senter entre 15 000 et 20 000 personnes sur l'eau. Paris et ses people ». Le PC course sera dĂ©sormais installĂ© sur l'esplanade, qui se situe entre la tour Montparnasse et les Galeries Lafayette. Soit 700 m2 facilement accessibles et surtout trĂšs visibles. En plus du PC course habituel, cet espace sera une vitrine de la VendĂ©e pendant les quelques mois de la course. De plus, lors des vacations quotidiennes en public, des sportifs ou des artistes seront invitĂ©s Ă  venir dialoguer avec les skippers en mer. Les dates Ă  retenir. Le 1er juillet, on connaĂźtra la liste dĂ©finitive des concurrents inscrits. Le 18 octobre, le village ouvrira ses portes au public, Ă  Port-Olona, aux Sables-d'Olonne, en prĂ©sence des skippers et des bateaux participants. Et le 9 novembre, le dĂ©part de la course sera donnĂ© au large des Sables-d'Olonne. Vignobles Jean Mourat PĂšre & Fils - Mareuil sur laye - VendĂ©e SituĂ©s au sud de la VallĂ©e de la Loire, plus prĂ©cisĂ©ment Ă  Mareuil sur Lay en VendĂ©e, les vignobles de Jean Mourat PĂšre & Fils constituent une entitĂ© de 67 hectares plantĂ©s Ă  flanc de coteaux et dominant la VallĂ©e du Lay Souffle du SudLa premiĂšre sensation qui saisit le visiteur lorsqu'il arrive dans l'appellation d'origine Fiefs VendĂ©ens-Mareuil », c'est sa singularitĂ© parmi les paysages traditionnels de la Loire. Ici, pas de toiture en ardoise ni de caves creusĂ©es dans le tuffeau. La VendĂ©e est dĂ©jĂ  tournĂ©e vers le sud... Les paysages Mareuillais sont chaleureux et reflĂštent ainsi la situation gĂ©ographique et la climatologie privilĂ©giĂ©e d'une rĂ©gion surnommĂ©e Ă©galement CĂŽte de LumiĂšre ».Les cĂ©lĂšbres plages de sable fin ne sont qu'Ă  quelques minutes...Pas Ă©tonnant alors que l'histoire viticole de cette rĂ©gion soit trĂšs ancienne !Bien sĂ»r, les lĂ©gions romaines ont introduit la vigne en VendĂ©e, mais ce sont les abbayes trĂšs prĂ©sentes dans cette rĂ©gion durant le Moyen-Age qui ont façonnĂ© le vignoble avec toutes ses particularitĂ©s. L'encĂ©pagement de la rĂ©gion est en effet exceptionnel. Il est issu de la rencontre des variĂ©tĂ©s de la Loire et du Sud-Ouest. Ainsi, depuis toujours, le Pinot Noir le Chenin et le Cabernet Franc cĂŽtoient la NĂ©grette et le Cabernet Sauvignon... Tout comme la VendĂ©e, le vignoble de Mareuil regarde le sud. ImplantĂ© sur les premiers contreforts du vieux Massif Armoricain, il surplombe les VallĂ©es du Lay et de l'Yon. Sa proximitĂ© de l'ocĂ©an assure une ventilation VendĂ©e notre fief ...L'Appellation d'Origine Fiefs VendĂ©ens Mareuil est ancienne et originale, et chez les Mourat la passion pour cette rĂ©gion se transmet depuis 1880... Depuis 1970, Jean Mourat a jetĂ© les bases visionnaires d'un domaine viticole Ă  la configuration moderne mais toujours respectueuse de l'hĂ©ritage culturel vendĂ©en. Depuis 1999, JĂ©rĂ©mie travaille Ă  ses cĂŽtĂ©s afin de pĂ©renniser cette passionnante aventure du Grand Vignoble », expression chĂšre Ă  l'historien Jean les Mourat, on aime la terre, le sol, et la recherche des terroirs majeurs est naturellement devenue la philosophie de la famille. Il est vrai que les sols de Mareuil sont riches et variĂ©s. Mareuil est situĂ© sur une cassure gĂ©ologique, au croisement de trois Ă©cosystĂšmes la Plaine de Luçon, le Marais Poitevin et le Bocage y retrouve deux grands types de roches les rhyolites et les schistes. Les sols sur rhyolites, roche volcanique magmatique du grec roche qui coule », sont sĂ»rement majoritaires dans la rĂ©gion. Ils permettent d'Ă©laborer des vins aĂ©riens, trĂšs aromatiques avec une plaisante connotation sols sur schistes, pourpres ou clairs, sont plutĂŽt dĂ©diĂ©s aux vins de garde. Ils reprĂ©sentent l'Ăąme de nos grands vins. Cette recherche des grands terroirs de l'appellation est Ă©galement couplĂ©e d'un travail quotidien mĂ©ticuleux sur le vignoble taille courte, travail du sol, effeuillage et Ă©claircissage si besoin. Le chai de vinification est rĂ©cent et moderne, les caves d'Ă©levage sont climatisĂ©es, Ă  l'exception de la cave voĂ»tĂ©e du ChĂąteau Marie du Fou oĂč les Ă©pais murs de la forteresse assurent une tempĂ©rature production de vin de terroir ne serait ĂȘtre complĂšte sans un Ă©levage en fĂ»ts de terroir, provenant de la Haute ForĂȘt de Mervent en VendĂ©e et fabriquĂ©s exclusivement pour le domaine...Nos VinsLe ChĂąteau Marie du Fou est la propriĂ©tĂ© familiale. Ses fondations remonteraient sans doute au 12Ăšme siĂšcle, ce qui en fait l'un des plus anciens lieux fortifiĂ©s de Loire MĂ©ridionale. Cette puissante Seigneurie qui a traversĂ© toutes les pĂ©ripĂ©ties de l'Histoire de France, de la Guerre de Cent Ans jusqu'Ă  la rĂ©volution française, veille dĂ©sormais paisiblement sur son prĂ©cieux vignoble de 67 hectares. ChĂąteau Marie du Fou Rouge est un assemblage de Pinot Noir, de Cabernet Franc et Cabernet Sauvignon Ă©levĂ©s partiellement en fĂ»ts de chĂȘne de 400 litres. La trame aromatique est typique de la Loire avec un nez trĂšs fruitĂ© aux notes caractĂ©ristiques de fruits rouges et d' bouche, quant Ă  elle, restitue tout le caractĂšre mĂ©ridional de la VendĂ©e avec une amplitude et un volume surprenant. La finale reste fraĂźche et les tanins fins. ChĂąteau Marie du Fou RosĂ© est une presse directe de Pinot Noir, de Gamay Noir et de Cabernet Sauvignon. Sa couleur framboise, presque bleutĂ©e », est sa signature. La gamme aromatique est trĂšs complexe, Ă  l'image d'une corbeille de fruits. La bouche, structurĂ©e et Ă©lĂ©gante se prolonge sur une finale fraĂźche de coulis de fraise. ChĂąteau Marie du Fou Blanc associe le Chenin et le Chardonnay. AprĂšs un pressurage pneumatique doux, les jus fermentent lentement en fĂ»ts de chĂȘne de 400 litres avec des batonnages rĂ©guliers. Le Chenin prend ici une expression toute particuliĂšre et il s'impose par sa finesse aromatique et sa tenue en bouche. Le Chardonnay complĂšte l'assemblage par sa souplesse et son opulence. ChĂąteau Marie du Fou Blanc est considĂ©rĂ© comme la perle rare du vignoble... Marie du Fou2 place Circulaire85320 MAREUIL SUR LAYVENDÉE - FRANCE TrouvezOeil dans Canada | Kijiji: petites annonces Ă  QuĂ©bec. Achetez une auto, trouvez un emploi, une maison ou un appartement, des meubles, appareils Ă©lectromĂ©nagers et plus!
Septembre a rĂ©colter Liste des fibres vĂ©gĂ©tales utilisables. Beaucoup de fibres sont utilisables cependant pour certaines leur qualitĂ© font qu'une fois sĂšche elle n'ont que peu de rĂ©sistance, mais peuvent etre utilisĂ© en dĂ©coration faux amis Faux amis Lierre, Houblon, Vigne vierge, Saule pleureur. Amis Miscanthus vous en avez un champ a droite le long de la voie accĂšs Ă  la dĂ©chetterie, mais je ne vous ais rien dis HĂ©mĂ©rocalles ou Belle d'un jour hampes florales, et feuilles Iris feuilles demander a un voisin qui taille... Typhas ou Massettes, prĂ©lever les feuilles des pieds qui n'on pas de "cigare" Lavande, les hampes florales une fois trempĂ©es sont tressables. Les feuilles de montbretia, ou crocosmia Les gousses de catalpa trempĂ©es elles redeviennet souples et tressables Menu Jeudi 2 Octobre MĂȘme lieux Echanges et mise en main Noeud Japonais CrĂ©ation Fond sur croisĂ©e ou Assemblage panier a cotes Recap atelier jeudi 25 09 Ballancourt Itteville La ferte allais Hier on a un peu dĂ©viĂ© du programme, une image pour vous faire envie. Je vous laisse imaginer la quantitĂ© de matiĂšre premiĂšre. Revenons aux ateliers, rĂ©sumĂ© des points importants - Oeil du maitre, oeil, cocarde, clĂ©s devant 2 derriĂšre 1. Si vous souhaitez voir de belles rĂ©alisations dans le mĂȘme genre Ojo de dios, bĂąton brochette et chutes de laine. Pensez Ă  prĂ©parer vos dĂ©corations de NoĂ«l... tout en vous exerçant. voir le site yaka klikker ou celui lĂ  et enfin une video de 3 min Enfin une crĂ©ation moderne autour de ce motif - Fendre un brin, pensez au cƓur de Laure Manaudou et je tire du cotĂ© le plus fort Il existe d'autres maniĂšres, on verra plus tard. Nous contacter Nous sommes en Essonne, Ile de France. Vous pouvez nous contacter simplement en laissant un commentaire sur un article du blog. Nous recevons automatiquement un courriel des commentaires. Menu Jeudi 25 Septembre Toujours dans le mĂȘme local que jeudi dernier, on progresse au menu Amuse doigts Oeil du maĂźtre / Oeil de Dieu Plat principal Fond sur croisĂ©e MatĂ©riel Secteurs, gants, et ficelle si vous n'en avez pas il y en aura de disponible, n'en achetez pas Fond catalan idĂ©es IdĂ©es glanĂ©es sur le web Pour complĂ©ter l'atelier. Vous pouvez penser aussi a porte savon pour la salle de bain. Lieu Jeudi 18 Sep Malheureusement la ville de Ballancourt ne pouvais nous abriter que le Jeudi aprĂšs midi, mais pas le soir . Comme il y a pas mal de matĂ©riel / matĂ©riaux a transporter, j'ai dĂ©clinĂ© cette demi-solution. L'atelier se tiendra donc dans la salle rouge de la Maison des association d'Itteville aprĂšs midi 16h-18h et soir 19h-21h. Le bĂątiment est une nouvelle construction, un peu au milieu des champs. Si vous venez de Ballancourt comme pour aller Ă  l'intermarchĂ©, mais vous tournez au niveau des pompes de pĂ©trole a droite chemin d'aubin. C'est la porte a cotĂ© du point d'information jeunesse. MatĂ©riel si possible sĂ©cateur pour examiner et gants de jardin souples pour manipuler les branches. Le reste on verra par la suite. RentrĂ©e atelier Jeudi 18 septembre PremiĂšre JournĂ©e, premiers contacts Important Ă  retenir Contrairement Ă  des pratiques courantes, je commence Ă  l'heure, on laisse 5 min pour les impondĂ©rables et discuter des nouvelles du temps, pas plus. Mais si vous ne venez pas cela n'a aucune importance vous rattraperez une autre fois. Les rĂ©alisations Tresse de genet et escargot de dĂ©coration Pour se mettre en main une petite dĂ©coration de jardin et aborder un matĂ©riau facile a travailler. Plateau, fond catalan Un simple cercle mais vous verrez que simple est un euphĂ©misme et quelques brins croisĂ©s, voilĂ  PrĂ©paration d'une anse pour panier a arceaux Le mĂȘme cercle fixĂ© sur une forme en bois afin qu'il sĂšche pour les ateliers suivants. C'est ce que je tiens dans les mains sur la photo de prĂ©sence au forum MatĂ©riel Un article de ce blog va traiter du matĂ©riel. De façon collective nous disposons de ce qu'il faut pour travailler. Cependant il serais bon que vous soyez autonome, pour pouvoir travailler chez vous avec votre matĂ©riel. SĂ©cateur amenez le votre, Poinçon un tournevis fera l'affaire dans un premier temps Couteau opinel N°6 ou 7 ou 8 que l'on doit trouver dans toutes les familles... Ciseaux de cuisine ou pince coupante Ă©lectricien Ficelle. Retour de forum 2014 Retour de forum, fatiguĂ© mais content de vous avoir rencontrĂ© et des contacts pris. Il y a une erreur dans les papiers distribuĂ©s le dĂ©but est bien Jeudi 18 et non pas 19. Pour ceux 11 qui vont poursuivre, nous allons tresser des liens ensemble. Je vous glisse quelques images d'anciens ateliers que j'avais animĂ© sur Itteville, et Egly. Pour que vous vous rendiez compte de comment cela se passe. Vous constaterez que je souhaite prĂ©server la vie privĂ© des participants et ceux qui sont reconnaissables m'ont donnĂ© leur accord. J'avais sur la table au forum un document trĂšs bien fait je n'en suis pas l'auteur mais il retrace un atelier fait sur Paris dans le cadre d'ateliers d'Ă©cologie pratique site lĂ  et dĂ©cris bien quelques Ă©tapes de fabrication de la vannerie sur arceaux. Vous pouvez le trouver Ă  l'adresse suivante ActivitĂ© vannerie Paris 2013 clic droit et tĂ©lĂ©charger sous pour le rĂ©cupĂ©rer... Il me reste a vĂ©rifier votre liste et les moyens de vous contacter et demander Ă  la municipalitĂ© si nous pouvons bien avoir une salle pour que nous puissions nous rĂ©unir sur place. Travail pour demain... Progression Vannerie Un exemple de progression pour de la vannerie traditionnelle. Cela ne reprĂ©sente pas forcement ce que nous allons faire dans les ateliers en cours d'annĂ©e. Le canevas sera remplis en fonction de ma disponibilitĂ©. Fond sur croisĂ©e Ronde Dessous de plat Fond 3x3 de 20cm, remplissage en super dĂ©but par les cimes, bordure Ă  arceaux simple Petit cache pot Fond 3x3 de 20cm, remplissage en super Montants piquĂ©s, droite torche Ă  trois brins, clĂŽture Ă  brins suivis sur 10 cm, torche, Bordure avec des brins piquĂ©s Ă  3 derriĂšre 1 Petit panier Ă  anse Fond 3x3 de 25 cm, partage en super, clĂŽture en crocane puis un tour de super Piquage des montants, clĂŽture droite, torche Ă  deux groupes de 4 brins, clĂŽture en crocane sur 13 cm Bordure Ă  4 derriĂšre deux Panier Ă  bĂ»ches Fond 4x4 de 30cm, ClĂŽture en super, dĂ©but par le pied Paroi Ă©vasĂ©e, clĂŽture en crocane Ă  deux brins, puis torche Bordure Ă  6 derriĂšre deux Pied bordure Ă  4 derriĂšre deux Anse Ă  deux brins cordĂ©s Panier rond avec couvercle Ovale Panier campagnard Couffin de poupĂ©e Panier Ă  provision Panier Ă  deux couvercles Fond demi rond Panier de pĂȘcheur Fond Rectangulaire Panier basPlateauCorbeille Ă  courrierRamasse couvertsBoite couvercle Ă  anseMalle ClĂŽture Ă  Jours Corbeille Ă  papiersPanier Ă  bouteilles rondCorbeille ovalePanier ovaleCorbeille carrĂ©ePanier Ă  provision Vannerie sur arceaux TistahlResse JournĂ©e du patrimoine samedi 20 septembre 2014 samedi 20 septembre PrĂ©sent Ă  la journĂ©e du patrimoine Ă  la ferme de la grange aux moines de 11h a 18h pour une dĂ©monstration de vannerie Cotisations 2014 AdhĂ©sion a l'association 15€ Pour la famille, une fois dans l'annĂ©e, afin de couvrir les frais fixes, petit matĂ©riel collectif, assurances, locaux etc... Participation aux ateliers Afin de faciliter l’accĂšs Ă  tous, les ateliers sont organisĂ©s en deux pĂ©riodes de 5 mois de septembre Ă  janvier et de fĂ©vrier Ă  juin. Les cours ont lieu une fois par semaine pour une durĂ©e de 2h. Les tarifs du cours, encadrement 70€ pour une pĂ©riode. Pendant ces pĂ©riodes des sorties nature de rĂ©colte de matĂ©riaux sur une ou une demi journĂ©e seront organisĂ©es sans supplĂ©ment de coĂ»t. Consommables et matĂ©riaux Les sorties nature permettent de rĂ©colter des matiĂšres premiĂšres gratuites, qui sont utilisables. Les matiĂšres premiĂšres sont Ă  la charge de l’adhĂ©rent. Elles sont achetĂ©es collectivement osier blanc ou l'adhĂ©rent vient avec ses matiĂšres premiĂšres. Par respect de la planĂšte le rotin dont le lieu de production est l’IndonĂ©sie ne sera pas utilisĂ©, nous prĂ©fĂ©rons les matĂ©riaux locaux osier, clĂ©matite, noisetier, genet, ronce etc... Un panier reprĂ©sente un peu moins de 1kg de matiĂšre premiĂšre, L'osier blanc coĂ»te environ 10€ au kg en 2014, l'osier brut 5€ le kg mais est plus long Ă  prĂ©parer. Stages ‱ Lieu Itteville ‱ Dates 2014 - 2015 ‱ DurĂ©e Tous les jeudis ‱ Nombre maximum de participants 8 ‱ Public tout public, Age minimum pour participer 18 ans ‱ Le programme Sur ce blog ‱ Tarif ‱ Horaires 9h / 18h30 ‱ MatĂ©riel nĂ©cessaire une tenue adaptĂ©e. Vos outils de vannerie si vous en avez... ‱ Restauration DĂ©jeuners, Ă  dominante vĂ©gĂ©tarienne, sont prĂ©parĂ©s sur place. ‱ HĂ©bergement Ă  votre charge. Entretenir un panier Rangement Un panier n'aime pas l'humiditĂ©. Si il traĂźne par terre son avenir est limitĂ©. Pour conserver un panier le meilleur est de le suspendre Ă  un clou au plafond. RĂ©cup nettoyage de fond Si vous venez de rĂ©cupĂ©rer un panier, faites attention Ă  ne pas le porter par l'anse avant d'avoir vĂ©rifiĂ© sa soliditĂ©. Ceci fait vous pouvez lui donner un nettoyage de choc avec un coup de karcher rapide. Cela a pour effet de nettoyer la "crasse" accumulĂ©e dans les tressages. Apres le laisser sĂ©cher. Vrillettes, chirons et autres petites bĂȘtes De façon Ă©colo pour s'en sĂ©parer est de placer le vieux panier 3 Ă  4 jours au congĂ©lateur. AprĂšs stocker dedans de la tanaisie et ou de la lavande qui Ă©loigne les xylophages. Sinon il existe des produits de traitement pour le bois Ă  passer au pinceau ou au pulvĂ©risateur Entretien annuel Avec le temps les matĂ©riaux vĂ©gĂ©taux sĂšchent et deviennent cassants. Brossez Ă  l'eau tiĂšde additionnĂ©e d'un peu de savon de Marseille ou de liquide vaisselle avec une brosse douce, et avec une brosse Ă  dents pour les endroits difficiles. Puis rincez et laissez sĂ©cher. Statuts Association Lez Arts Curieux » Article 1 DĂ©nomination La dĂ©nomination de l'association est Lez Arts Curieux ». Article 2 Objet L’association a pour but de favoriser le dĂ©veloppement, et l'insertion des personnes Ă  travers la promotion d'activitĂ©s artistiques, traditionnelles et culturelles, par le biais d’ateliers, de sorties nature, d’échanges d’idĂ©es, d'expositions, de techniques liĂ©s aux activitĂ©s crĂ©atives dans le respect de la personne, de la nature et de l'environnement, savoir-faire et faire-savoir, afin d'aider l'insertion dans l'Ă©conomie locale. Article 3 DurĂ©e IllimitĂ©e Article 4 SiĂšge social Le siĂšge social est fixĂ© en tout lieu dĂ©fini par le bureau, cependant de façon prĂ©fĂ©rentielle au domicile du prĂ©sident. Article 5 Composition, responsabilitĂ© L’association se compose de membres actifs, passifs, bienfaiteurs et fondateurs. Tout membre doit ĂȘtre ĂągĂ© d’au moins 10 ans. Toutefois, l’association se rĂ©serve le droit de proposer des ateliers spĂ©cial enfants », gĂ©rĂ© par un rĂšglement spĂ©cifique. Aucun membre n’est personnellement responsable des engagements contractĂ©s par l’association. Article 6 Admission - Radiation Pour faire partie de l’association, il faut ĂȘtre admis par le bureau, qui statue sur les demandes prĂ©sentĂ©es. La qualitĂ© de membre se perd par non-paiement de la cotisation annuelle, dĂ©mission, dĂ©cĂšs ou radiation. Une radiation est prononcĂ©e par le bureau pour non-respect du rĂšglement intĂ©rieur et ne donne pas droit au remboursement des cotisations. Articles 7 Ressources Les ressources de l’association se composent des cotisations de subventions qui lui sont accordĂ©es par les collectivitĂ©s publiques et tout autre Ă©tablissement public de recettes provenant de la vente de produits, de services ou de prestations fournies par l'association de dons manuels de revente de fournitures en dĂ©pannage aux adhĂ©rents des recettes provenant d’expositions, ventes des crĂ©ations des adhĂ©rents des recettes de loteries dont les lots seront des rĂ©alisations des adhĂ©rents, des participations gratuites aux ateliers ou tout autre lot en relation avec les ateliers de l’association de toutes autres ressources qui ne soient pas contraires Ă  la lĂ©gislation en vigueur. Article 8 - RĂšglement intĂ©rieur Un rĂšglement intĂ©rieur fixe les points de fonctionnement non prĂ©vus dans les statuts. Il est Ă©tabli par le bureau. L’adhĂ©sion Ă  l’association vaut acceptation du rĂšglement intĂ©rieur et des statuts. Chaque membre s’engage Ă  le respecter. Article 9 - Dissolution En cas de dissolution prononcĂ©e un ou plusieurs liquidateurs sont nommĂ©s par celle-ci, et l'actif, s'il y a lieu, est dĂ©volu conformĂ©ment Ă  l'article 9 de la loi du 1er juillet 1901 et au dĂ©cret du 16 aoĂ»t 1901. Article 10 - FormalitĂ©s Le prĂ©sident est chargĂ© de remplir les formalitĂ©s de dĂ©claration et de publicitĂ© requises par les lois et rĂšglements en vigueur pour que la prĂ©sente association puisse ĂȘtre dotĂ©e de la personnalitĂ© juridique. Tous pouvoirs sont donnĂ©s au porteur des prĂ©sentes Ă  l'effet d'effectuer ces formalitĂ©s. Fait en autant d'originaux que de parties intĂ©ressĂ©es, plus un original pour l'association et deux destinĂ©s au dĂ©pĂŽt lĂ©gal. Lez Arts Curieux, Île de France, le blog Le blog de contact de l'association Lez Arts Curieux, Île de France L’association Lez Arts Curieux » a pour but de favoriser le dĂ©veloppement, et l'insertion des personnes Ă  travers la promotion d'activitĂ©s artistiques, traditionnelles et culturelles, par le biais d’ateliers, sorties nature, d’échanges d’idĂ©es, de techniques liĂ©s aux activitĂ©s crĂ©atives dans le respect de la personne, la nature et de l'environnement. Savoir-faire et faire-savoir afin d'aider l'insertion dans l'Ă©conomie locale. SituĂ© en Essonne, IDF, plusieurs types d’activitĂ©s sont ou seront proposĂ©es en fonction des animateurs et des locaux disponibles. Selon les demandes et les disponibilitĂ©s, les activitĂ©s peuvent ĂȘtre dĂ©veloppĂ©es dans d'autres endroits Atelier Tressages Vannerie Atelier Poterie Atelier Forge Soudure Atelier Image...

onva manquer de saucisses et de chips. Dieu ne veut pas qu’on ramĂšne des choses d’en bas. Il a crĂ©e le paradis, donc c’est parfait Point ! Et on en a pour l’éternitĂ© » Alors que vous inspirent ces paroles ? La bouffe au paradis . Ben comment vous dire , sĂ©rieusement sans vous faire sourire, que d’aprĂšs Polnoref nous irons tous au paradis . Mais moi je n'ai pas envie ! Et

Tableau signĂ© Gangloff 1879 PubliĂ© le 15 AoĂ»t 2022 par Ph L Tableau signĂ© Gangloff 1879 Visible dans l'Ă©glise de Valcanville, ce tableau laisse voir difficilement une signature en bas Ă  gauche Gangloff 1879 non 1870 comme Ă©crit prĂ©cĂ©demment. Qui connait ce peintre ? Je ne suis pas encore parvenu Ă  l'identifier ou trouver d'autres oeuvres. J'attends vos suggestions. Signature assomption Valcanville A cĂŽtĂ© de la signature figurent d'autres inscrriptions que je ne rĂ©ussis pas Ă  lire Portrait Chevreul, musĂ©e de La Roche sur Yon et la signature "Tableau et son cadre L'Assomption, don en 1879 du Comte Le MAROIS. Peinture sur toile tableau et bois dorĂ© cadre. XIXĂšme siĂšcle, cadre exĂ©cutĂ© par Groult, Valcanville, et dorĂ© par Branthomme, Barfleur. SignĂ© Gangloff 1879 en bas Ă  gauche. RestaurĂ© en juillet 2018." Objets 'art Voir les commentaires Un Ă©pi de faitage PubliĂ© le 12 AoĂ»t 2022 par Ph L Un Ă©pi de faitage Si les Ă©pis de faĂźtage constituent une dĂ©coration commune des toits, celui ci demeure un exemplaire rare, j'en connais un second semblable, dans les rĂ©serves de la mairie de Barfleur. Sauf si on me dĂ©montre le contraire, j'affirmerais qu'il est du XVIIIĂšme siĂšcle. Voir les commentaires Fermanville, expositions et confĂ©rence PubliĂ© le 25 Juin 2022 par Ph L Fermanville, expositions et confĂ©rence En unisssant leurs volontĂ©s Ă  GENEA50 les Fermanvillais sont parvenus Ă  proposer deux expositions et une confĂ©rence. Des objets de vannerie Des outils anciens suite Ă  un don Ă  l'association. Une confĂ©rence sur les lieux dits et paysages. Dans sa confĂ©rence Pierre-Yves JOLIVET a fait Ă©tat des connaissances d'aujourd'hui Ă  propos de la toponymie des diffĂ©rents lieux qui forment Fermanville FARMAN VILLA Ă  l'origine. Certains ont Ă©tĂ© resituĂ©s dans leur origine comme "La MondrĂ©e". Parmi ses Ă©lĂ©ments forts, Pierre-Yves Jolivet a expliquĂ© comment Ă  partir de l'Ă©tude des cadastres et du dĂ©coupage des parcelles on peut "dater" les diffĂ©rentes voies anciennes. Les Ă©tudes et recherches en cours apporteront peut ĂȘtre de nouvelles informations sur des origines comme pour le Cap Levy KAPEL WICK Voir les commentaires Le biscuit de mer PubliĂ© le 19 Mai 2022 par Ph L Le biscuit de mer Dans la sĂ©rie des publications consacrĂ©es au pain , au pain Ă  soupe, aprĂšs la visite du musĂ©e de Saint-Malo, je prĂ©sentais le 21 septembre 2014 le biscuit de mer. Cette fois aprĂšs la visite du musĂ©e maritime de Honfleur, je suis en mesure de prĂ©senter le biscuit de mer dans sa version locale. A de nombreuses reprises j'avais essayĂ©, en vain, de contacter une boulangerie de Honfleur signalĂ©e comme fabriquant du pain de mer. je n'avais pas obtenu plus d'information auprĂšs de l' Dans le musĂ©e, j'ai donc vu le marque biscuit, utilisĂ© avant d'enfourner. Et l'aimable hĂŽtesse d'accueil du musĂ©e Ă  retrouvĂ© dans ses collections un biscuit fabriquĂ© en 2021. Pour les JournĂ©es EuropĂ©ennes du Patrimoine un boulanger avait entrepris de recrĂ©er ce biscuit. Il avait obtenu un grand succĂšs. Le marque ou pic biscuit Voir les commentaires L'agneau, le mouton, le bĂȘlier 3/X PubliĂ© le 17 Avril 2022 par Ph L L'agneau, le mouton, le bĂȘlier 3/X Cette publication comme toutes celles titrĂ©es "bestiare' n'ont pas pour l'instant une forme dĂ©finitive Dans les trois religions monothĂ©istes, l'agneau, le mouton sont associĂ©s au sacrifice. Le mouton de Panurge PĂąques et le mouton . Le mouton et le sacrifice. Dans les trois religions monothĂ©istes juive, chrĂ©tienne, musulmane une source commune. Pour les chrĂ©tiens, la fĂȘte de PĂąques cĂ©lĂšbre la rĂ©surrection de JĂ©sus et l’agneau pascal ou Agnus Deii, l'Agneau de Dieu symbolise le Christ. JĂ©sus est identifiĂ© Ă  l'agneau sacrificiel de la tradition juive car il est une victime innocente sacrifiĂ©e pour racheter les pĂ©chĂ©s des hommes. Dans l'Evangile selon Jean, Jean le Baptiste voit JĂ©sus venant Ă  lui et dit "Voici l'Agneau de Dieu qui enlĂšve le pĂ©chĂ© du monde Jn 1,29. L'Apocalypse utilise 28 fois le mot "agneau" pour dĂ©signer le Christ. Dans la religion chrĂ©tienne, l'agneau symbolise aussi les vertus d'innocence, de douceur et de bontĂ© et la soumission Ă  la volontĂ© de Dieu, en rĂ©fĂ©rence au sacrifice d'Abraham qui Ă©tait prĂȘt Ă  sacrifier son propre fils si Dieu l'exigeait Dans la religion juive, la fĂȘte de PĂąques ou Pessa'h passage commĂ©more pendant 8 jours la libĂ©ration du peuple d'IsraĂ«l et le traversĂ©e de la mer Rouge. Pour commĂ©morer l'exode et cĂ©lĂ©brer la PĂąque, les juifs ont coutume de sacrifier un agneau. Cette tradition tire son origine d'un Ă©pisode de l'Ancien testament. Avant la traversĂ©e de la mer Rouge, Dieu a ordonnĂ© Ă  MoĂŻse de sacrifier un agneau par famille et de rĂ©pandre le sang de l'agneau sur les portes des maisons avec une branche d'hysope afin que l'Ange de la Mort Ă©pargne les premiers nĂ©s des HĂ©breux. La mort des premiers nĂ©s Ă©tait l’une des dix plaies et ne devait frapper que les Égyptiens. Pour les chrĂ©tiens, la fĂȘte de PĂąques cĂ©lĂšbre la rĂ©surrection de JĂ©sus et l’agneau pascal ou Agnus Dei, l'Agneau de Dieu symbolise le Christ. JĂ©sus est identifiĂ© Ă  l'agneau sacrificiel de la tradition juive car il est une victime innocente sacrifiĂ©e pour racheter les pĂ©chĂ©s des hommes. Dans l'Evangile selon Jean, Jean le Baptiste voit JĂ©sus venant Ă  lui et dit Voici l'Agneau de Dieu, qui enlĂšve le pĂ©chĂ© du monde Jn 1,29. L'Apocalypse utilise 28 fois le mot "agneau" pour dĂ©signer le Christ. Dans la religion chrĂ©tienne, l'agneau symbolise aussi les vertus d'innocence, de douceur et de bontĂ© et la soumission Ă  la volontĂ© de Dieu, en rĂ©fĂ©rence au sacrifice d'Abraham qui Ă©tait prĂȘt Ă  sacrifier son propre fils si Dieu l'exigeait Abraham apparaĂźt dans la Bible mais aussi dans le Coran sous le nom d’Ibrahim. Dieu scella une alliance avec Abraham et lui promet une nombreuse descendance alors qu’il est ĂągĂ© de 99 ans et que sa femme Sarah est stĂ©rile. Effectivement, un an aprĂšs, naĂźt Isaac. AĂŻd El Fitr Mais Dieu mit Abraham Ă  l’épreuve en lui demandant de lui sacrifier son fils Isaac. Abraham prit avec lui deux serviteurs ainsi que du bois pour l’holocauste un sacrifice religieux. Arrivant au lieu indiquĂ© par Dieu, Abraham Ă©leva un autel qu’il couvrit de bois avant d’y lier Isaac. Il prenait son couteau pour Ă©gorger son fils, lorsque la voix d’un Ange arrĂȘta son geste, car Dieu Ă©tait satisfait de son obĂ©issance. Il lui indiqua aussi le bĂ©lier retenu pas ses cornes dans le buisson et qu’il devait offrir en holocauste Ă  la place de son fils. Pour les musulmans c’est IsmaĂ«l l’ancĂȘtre des arabes qu’il avait eu avec sa servante Ă©gyptienne Agar qu’il devait sacrifier. La fĂȘte de l’AĂŻd el Kebir commĂ©more cet Ă©vĂ©nement 20 juillet en 2021. Cette fĂȘte commĂ©more la soumission d'Ibrahim Abraham dans la tradition juive Ă  Dieu, symbolisĂ©e par l'Ă©pisode oĂč il acceptait d'Ă©gorger son fils IsmaĂ«l[1] sur l'ordre de Dieu Ű§Ù„Ù„Ù‘Ù‡, celui-ci envoyant au dernier moment un mouton par l'entremise de l'archange Gabriel pour remplacer l'enfant comme offrande sacrificielle. En souvenir de cette soumission totale d'Ibrahim Ă  Dieu, les familles musulmanes sacrifient un mouton ou un bĂ©lier, mais parfois d'autres animaux comme des vaches ou des chĂšvres, en l'Ă©gorgeant, couchĂ© sur le flanc gauche et la tĂȘte tournĂ©e vers La Mecque, aprĂšs la priĂšre et le sermon de l'aĂŻd. Les attributs vestimentaires de Saint Jean Baptiste Entre 1261 et 1266, Jacques de Voragine rĂ©dige La LĂ©gende dorĂ©e qui raconte la vie de personnages chrĂ©tiens. Cet ouvrage connaĂźt un Ă©norme succĂšs et d’autres biographies s’ajoutent dans les Ă©ditions subsĂ©quentes. Des chroniques et des annales sur la vie des saints et des ecclĂ©siastiques sont Ă©galement Ă©crites. Les artistes s’inspirent de cette littĂ©rature et y puisent des thĂšmes basĂ©s sur l’histoire des personnes auxquelles ils attachent des attributs. Les attributs forment un langage visuel codifiĂ© qui identifie des personnages ou qui illustre des Ă©pisodes de sa vie comme sa conversion ou sa mort. [...] Les attributs de saint Jean-Baptiste sont inspirĂ©s par les Ă©vangiles. Dans les Ă©vangiles de Marc et de Mathieu on peut lire Ă  propos du saint Or Jean Ă©tait vĂȘtu de poil de chameau et d’une ceinture de cuir autour des reins [
] » et dans l’évangile de Jean, une parole de JeanBaptiste Voici l'Agneau de Dieu, qui ĂŽte le pĂ©chĂ© du monde ». C’est pourquoi saint JeanBaptiste est reprĂ©sentĂ© avec un vĂȘtement de poil ou accompagnĂ© d’un agneau. Parfois, au lieu de l’agneau, il tient une houlette et un rouleau avec les mots Ecce Agnus Dei qui signifient Voici l’agneau de Dieu » en rappel des paroles prononcĂ©es. Les artistes europĂ©ens du Moyen-Âge, qui ont fourni les premiĂšres Ɠuvres religieuses de Saint JeanBaptiste, n’avaient pour la plupart, jamais vu de peau de chameau et ils se sont tournĂ©s vers une peau de mouton pour reprĂ©senter le saint. Jean-Baptiste et JĂ©sus sont cousins et nĂ©s Ă  quelques mois d’intervalle. Les artistes se sont pris d’affection pour cet autre enfant de la Bible et il est souvent reprĂ©sentĂ© avec la sainte Famille ou en compagnie de la Vierge avec l’enfant JĂ©sus. C’est sans doute l’un des raisons de la popularitĂ© de Jean-Baptiste figurĂ© par de jeunes garçons. Diane Joly D'aprĂšs Le premier art chrĂ©tien », Histoire de l’art, no 16, 1996, p. 301-303 L'agneau de l'Apocalypse Sur les portes des tabernacles, les autels, l'agneau est souvent reprĂ©sentĂ© couchĂ© sur le livre aux sept sceaux, le livre de l'Apocalypse selon saint Jean Ă©vangĂ©liste. L'agneau des bestiaires renvoie Ă  JĂ©sus, au Christ; "l'Agneau de Dieu qui ĂŽte le pĂ©chĂ© du monde" Michel Pastoureau indique, les auteurs sont plus discrets sur l'agneau de l'Apocalypse citĂ© vingt huit fois, un agneau juge et vengeur, qui se met en colĂšre, lutte contre les forces du Mal et de la Mort.". A noter ici que l'agneau ne repose pas sur un livre. Voir les commentaires Bestiaire le lapin, le liĂšvre 5/X PubliĂ© le 16 Avril 2022 par Ph L Bestiaire le lapin, le liĂšvre 5/X L'oeuf comme le lapin, sont reconnus comme d'anciens symboles de renaissance, de fertilitĂ©, qui sont associĂ©s Ă  l'arrivĂ©e du printemps. PĂąques marque la fin du carĂȘme, nombreuses spĂ©cialitĂ©s anciennes les Ă©chaudĂ©s prĂ©parĂ©es en pĂ©riode pascale contiennent beaucoup d'oeufs. Voir les publications correspondantes La tradition du "liĂšvre de PĂąques" trouverait son origine en Allemagne. Une femme pauvre peignit des oeufs Ă  l'intention de ses enfants. Le lendemain ces enfants aperçurent un liĂšvre prĂšs des oeufs, en les recherchant, d'oĂč la conclusion le liĂšvre a pondu des oeufs. Le liĂšvre devient souvent un lapin Dans la tradition cathollque ce sont les cloches revenant de Rome qui larguent des oeufs dans le jardin.. On ne prononce jamais le nom de l'animal aux grandes oreilles sur un bateau. Voir les commentaires A propos de Camembert 4/X PubliĂ© le 16 FĂ©vrier 2022 par Ph L A propos de camembert J'ai pu dĂ©guster avec plaisir le camembert de la ferme "Le Bienheureux" Ă  Sartilly Village Manche. Il s'agit d'un camembert possĂ©dant l' et pouvant afficher le titre de camembert fermier transformation du lait de la ferme. Ouest France du 16 fĂ©vrier rappelle les rĂšgles qui rĂ©gissent l'Ă©tiquetage "Camembert de Normandie" qui de fait supprime "Camembert fabriquĂ© en Normandie" Dans le tableau ci-dessous je rappelle les propriĂ©tĂ©s de fromages que j'ai eu l'occasion de citer ic et de dĂ©guster pour la plupart selon mes lieux d'approvisionnement J'espĂšre bien au printemps faire la route des camemberts fermiers. Bio DĂ©gustĂ© Champsecret Orne Fermier Bio Oui Ferme de l'InstiĂšre Camembert Orne Fermier Bio Oui GAEC Naturellemnt normande Landelles de Coupigny Calvados Fermier Bio oui Le Clos de Beaumoncel Camembert Orne Fermier Bio en 2022 Ferme Durand Camembert Orne Fermier oui Ferme Le Bienheureux GAEC Cahorel Sartilly Village Manche Fermier oui BerniĂšres d'Ailly Calvados oui Fromagerie de la vallĂ©e de Sienne GavrayManche oui Ferme de la MondiĂšre Orbec Calvados Fermier Lessay Manche oui Bio oui oui Les fermes bio FabriquĂ© Ă  Isigny Calvados Micro-filtrĂ© Bio oui Isigny Calvados Micro-filtrĂ© Bio oui Tessy Bocage Manche Jersyaises Bio oui Vaches Jersyaises fabriquĂ© dans le Pays de Dinan CĂŽtes d'Armor Hors pĂ©rimĂštre Fermier Bio oui Je ne peux pas parler camembert fermier sans rappeler celui que Samuel et Christine nous ont prĂ©parĂ© pendant quelques annĂ©es dans leur ferme du Theil Manche. Si l'expĂ©rience s'Ă©tait prolongĂ©e le cahier des charges pour obtenir l' Ă©tait respectĂ©. Des publications prĂ©cĂ©dentes, suivre le lien ci-dessous Voir les commentaires Saint Vaast la Hougue Les tours Vauban PubliĂ© le 22 Janvier 2022 par Ph L Saint Vaast la Hougue Les tours Vauban Les sites Vauban sont dans l'actualitĂ© et en particulier les tours de Saint Vaast la Hougue. le point sur toutes mes publications dans ce blog., suivre les liens ci-dessous Voir les commentaires Parc Ă©olien au large des cĂŽtes du Cotentin "Centre Manche" PubliĂ© le 9 Janvier 2022 par Ph L = Associer le public Ă  la dĂ©cision sur l'investissement = Lui dĂ©livrer une information complĂšte et objectif = lui donner les moyens de s'exprimer = Restituer fidĂšlement les rĂ©sultats de la concertation Objet de la rĂ©union implantation d'un parc d'Ă©oliennes en Manche - Damien Levallois, chef de projet, - Alexandre MARIOT RTE - Arnaud FORGAN DREAL Les garants Dominique PACORY - Laurent PAVARD - Jean TRARIEUX Mission veiller au respect des objectifs et principes de la concertation publique. Suite Ă  un dĂ©bat public, une dĂ©cision ministĂ©rielle a actĂ© l'implantaion d'un parc d'Ă©oliennes en mer de la Manche. La dĂ©cision n'a pas suivi les recommandations du dĂ©bat public en particulier sur la distance par rapport Ă  la cĂŽte. Cela entraĂźne dĂ©jĂ  un doute sur la suite de la concertation pour l'implantation d'un second parc. Ces deux ensembles entreraient en fonction en 1931. Travaux entre 2026 et 2031, aprĂšs appel offre concurrentiel entre 2022 et 2026 Ce sont 75 Ă  125 machines d'une hauteur de 250 Ă  290 mĂštres. Les interventions concernaient les aspects environnementaux et patrimoniaux. Tours Vauban et classement au patrimoine mondial de l'UNESCO L'UNESCO sera destinataire du dossier, selon les porteurs du projet, la distance d'implantation ne devrait pas ĂȘtre une contrainte, mais pas de plan B en cas de rejet et le retrait du classement. VisibilitĂ© depuis la cĂŽte, les photomontages exposĂ©s laissent Ă  penser que l'impact sera faible voir nul selon la mĂ©tĂ©o. Une personne prĂ©sente dĂ©ment cette affirmation en indiquant qu'habitant Ă  30 kilomĂštres elle voit la tour Eiffel moins haute qu'une Ă©olienne. Photomontage, cherchez les Ă©oliennes La faiblesse Ă  mon sens dĂ©pend du manque de prĂ©cision des informations car le rĂ©sultat final dĂ©pendra des donnĂ©es, capacitĂ© physiques du moment de l'installation. Aussi la disposition sera dĂ©finie par l'industriel. Par ailleurs des solutions possibles ont Ă©tĂ© indiquĂ©es quand Ă  l'Ă©clairage par exemple s'il Ă©tait dĂ©cidĂ© de procĂ©der. VoilĂ  quelques remarques aprĂšs une rĂ©union molle qui mĂ©riterait d'ĂȘtre reprise. J'invite Ă  consulter les document mis en ligne. Autre Ă©lĂ©ment qui m'a interpellĂ©, l'absence de pĂȘcheurs pourtant directement concernĂ©s par ces projets. Faut-il croire que l'opposition se manifestera autrement que par l'interpellation dans des rĂ©unions. La question du transport de l'Ă©nergie a Ă©tĂ© dĂ©battue. Il est prĂ©vu de transporter en mer via un cĂąble souterrain du courant continu pour ensuite l'injecter dans le rĂ©seau sosu forme de courant alternatif. Pour ce deuxiĂšme parc le raccordement vise le Calvados comme zone prĂ©fĂ©rentielle. Autre point abordĂ© qui n'a pas encore de solution le recyclage des pales. Voir les commentaires Barfleur, Village des antiquaires PubliĂ© le 19 AoĂ»t 2021 par Ph L Barfleur, Village des antiquaires Le village des antiquaires et Ă  la brocante s'est ouvert ce matin jeudi 19 aoĂ»t 2021 Ă  Barfleur. DĂšs l'ouverture il a connu une belle affluence Ce sont 46 exposants professionnels qui proposent meubles, tableaux, bijoux, livres, bibelots, vaisselle. Ouvert jeudi, 10h Ă  19h vendredi, 10h Ă  19h samedi, 10h Ă  19h et dimanche 10h Ă  18h Pour accĂ©der au village le pass sanitaire Ă©tait demandĂ©, avec la remise d'un bracelet il n'Ă©tait plus utile pour aller s'asseoir en terrasse d'un cafĂ© ou restaurant. Passage fluide, mais la file d'attente atteste d'une bonne frĂ©quentation. Voir les commentaires
Suitun trĂšs long silence coincĂ© dans les bras de l’homme, un long temps mort envahi graduellement par un bruit Ă©trange et beau. Un concert de petits flap-flap. Les gauches battements d’ailes de quelques chauve-souris qui batifolent alentour de deux hommes debout dans la nuit paisible, qui, de loin, auraient pu sembler apprĂ©cier un moment tendre et particulier.
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