Enpleine promo de Tu ne Tueras Point, Mel Gibson a donnĂ© quelques informations sur Resurrection, la suite de La Passion du Christ quâil prĂ©pare. ActualitĂ© - Film 02/11/2016
Tout commença en dĂ©cembre 1966, qui marqua le dĂ©but d'une sĂ©rie extraordinaire d'Ă©vĂ©nements dans ma vie. J'Ă©tais en troisiĂšme annĂ©e Ă l'universitĂ© de Californie Ă Berkeley. Un jour Ă trois heures vingt du matin, dans une station-service ouverte toute la nuit, je rencontrai pour la premiĂšre fois Socrate. Il ne me dit pas son vrai nom, mais aprĂšs avoir passĂ© un moment avec lui cette nuit-lĂ , je l'appelai d'instinct comme l'ancien sage grec ; le nom lui plut et lui resta. Cette rencontre fortuite, ainsi que les aventures qui ont suivi, allaient changer ma vie.» L'homme que l'auteur appelle Socrate a rĂ©ellement existĂ©. ĂgĂ© de presque cent ans, Socrate rĂ©vĂšle une formidable jeunesse d'esprit et un humour dĂ©capant. Ă son contact, Dan, un sportif de haut niveau en mal de vivre, voit ses croyances complĂštement bouleversĂ©es. GuidĂ© par le vieux sorcier excentrique, Dan triomphe peu Ă peu de ses peurs et de ses illusions pour vivre comme un amoureux et un guerrier... pacifique.
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Not only this film refers to a huge religious icon in life, but it tells a story that is magnificient and beautiful. Although, there are some people, like my father, who keep on saying that they are not ready to see this movie. I think that this movie brings everything to the table if you believe in Jesus. I hope that I writing this helps out anyone who has been aching to see Passion or anyone who already has seen view it in a better way. Addeddate 2008-01-14 193419 Identifier Teluguuploads-ThePassionOfChrist563-2 Resource movies Run time 020634 comment Reviews There are no reviews yet. Be the first one to write a review. RegarderLa Passion du Christ Film complet EN LIGNE. Regarder La Passion du Christ Film complet HD 1080p. La Passion du Christ complet TĂ©lĂ©chargement in français. Regarder La Passion du Christ complet TĂ©lĂ©chargement hd. Regarder La Passion du Christ complet dual audio TĂ©lĂ©chargement. ï»żLe film relate les douze derniĂšres heures de la vie de JĂ©sus-Christ, considĂ©rĂ©es comme les plus intenses de sa vie dans lesquelles JĂ©sus-Christ institue l'Eucharistie. Il montre JĂ©sus priant au mont des Oliviers, et rĂ©sister Ă la tentation de Satan. On voit ensuite JĂ©sus capturĂ© par les autoritĂ©s juives, et flagellĂ© du fait de sa dĂ©nonciation par Judas auprĂšs des Grands PrĂȘtres. Suite Ă cela on voit son jugement devant le prĂ©fet romain Ponce Pilate, ainsi que son passage devant HĂ©rode, et sa condamnation Ă mort. Le film Ă©tant coupĂ© de flash back sur les moments principaux de la vie publique du Christ, comme le sermon des BĂ©atitudes. Le film s'achĂšve par la montĂ©e au Calvaire de JĂ©sus et par sa crucifixion, avec Marie et Marie Madeleine comme tĂ©moins. Puis finit par la rĂ©surrection du Christ. Bien avant la sortie de son film aux Etats-Unis, Mel Gibson avait organisĂ© pour les sommitĂ©s journalistiques et religieuses des projections privĂ©es. S'il comptait s'assurer ainsi la bienveillance des gens en place, il a mal calculĂ© son coup, ou peut-ĂȘtre a-t-il fait preuve, au contraire, d'un machiavĂ©lisme supĂ©rieur. Les commentaires ont tout de suite suivi et, loin de louer le film ou mĂȘme de rassurer le public, ce ne furent partout que vitupĂ©rations affolĂ©es et cris d'alarme angoissĂ©s au sujet des violences antisĂ©mites qui risquaient de se produire Ă la sortie des cinĂ©mas. MĂȘme le New Yorker, si fier de l'humour serein dont, en principe, il ne se dĂ©part jamais, a complĂštement perdu son sang-froid et trĂšs sĂ©rieusement accusĂ© le film d'ĂȘtre plus semblable Ă la propagande nazie que toute autre production cinĂ©matographique depuis la Seconde Guerre ne justifie ces accusations. Pour Mel Gibson, la mort du Christ est l'oeuvre de tous les hommes, Ă commencer par Gibson lui-mĂȘme. Lorsque son film s'Ă©carte un peu des sources Ă©vangĂ©liques, ce qui arrive rarement, ce n'est pas pour noircir les Juifs mais pour souligner la pitiĂ© que JĂ©sus inspire Ă certains d'entre eux, Ă un Simon de CyrĂšne par exemple, dont le rĂŽle est augmentĂ©, ou Ă une VĂ©ronique, la femme qui, selon une tradition ancienne, a offert Ă JĂ©sus, pendant la montĂ©e au Golgotha, un linge sur lequel se sont imprimĂ©s les traits de son visage. Plus les choses se calment, plus il devient clair, rĂ©trospectivement, que ce film a dĂ©clenchĂ© dans les mĂ©dias les plus influents du monde une vĂ©ritable crise de nerfs qui a plus ou moins contaminĂ© par la suite l'univers entier. Plus les choses se calment, plus il devient clair, rĂ©trospectivement, que ce film a dĂ©clenchĂ© dans les mĂ©dias les plus influents du monde une vĂ©ritable crise de nerfs qui a plus ou moins contaminĂ© par la suite l'univers entier. Le public n'avait rien Ă voir Ă l'affaire puisqu'il n'avait pas vu le film. Il se demandait avec curiositĂ©, forcĂ©ment, ce qu'il pouvait bien y avoir dans cette Passion pour semer la panique dans un milieu pas facile en principe Ă effaroucher. La suite Ă©tait facile Ă prĂ©voir au lieu des deux mille six cents Ă©crans initialement prĂ©vus, ils furent plus de quatre mille Ă projeterThe Passion of the Christ Ă partir du mercredi des Cendres, jour choisi, de toute Ă©vidence, pour son symbolisme pĂ©nitentiel. DĂšs la sortie du film, la thĂšse de l'antisĂ©mitisme a perdu du terrain mais les adversaires du film se sont regroupĂ©s autour d'un second grief, la violence excessive qui, Ă les en croire, caractĂ©riserait ce film. DĂšs la sortie du film, la thĂšse de l'antisĂ©mitisme a perdu du terrain mais les adversaires du film se sont regroupĂ©s autour d'un second grief, la violence excessive qui, Ă les en croire, caractĂ©riserait ce film. Cette violence est grande, indubitablement, mais elle n'excĂšde pas, il me semble, celle de bien d'autres films que les adversaires de Mel Gibson ne songent pas Ă dĂ©noncer. Cette Passion a bouleversĂ©, trĂšs provisoirement sans doute, l'Ă©chiquier des rĂ©actions mĂ©diatiques au sujet de la violence dans les spectacles. Tous ceux qui, d'habitude, s'accommodent trĂšs bien de celle-ci ou voient mĂȘme dans ses progrĂšs constants autant de victoires de la libertĂ© sur la tyrannie, voilĂ qu'ils la dĂ©noncent dans le film de Gibson avec une vĂ©hĂ©mence extraordinaire. Tous ceux qui, au contraire, se font d'habitude un devoir de dĂ©noncer la violence, sans obtenir jamais le moindre rĂ©sultat, non seulement tolĂšrent ce mĂȘme film mais frĂ©quemment ils le vĂ©nĂšrent. Jamais on n'avait filmĂ© avec un tel rĂ©alisme Pour justifier leur attitude, les opposants empruntent Ă leurs adversaires habituels tous les arguments qui leur paraissent excessifs et mĂȘme ridicules dans la bouche de ces derniers. Ils redoutent que cette Passion ne dĂ©sensibilise» les jeunes, ne fasse d'eux de vĂ©ritables droguĂ©s de la violence, incapables d'apprĂ©cier les vrais raffinements de notre culture. On traite Mel Gibson de pornographe» de la violence, alors qu'en rĂ©alitĂ© il est un des trĂšs rares metteurs en scĂšne Ă ne pas systĂ©matiquement mĂȘler de l'Ă©rotisme Ă la violence. Certains critiques poussent l'imitation de leurs adversaires si loin qu'ils mĂȘlent le religieux Ă leurs diatribes. Ils reprochent Ă ce film son impiĂ©té», ils vont jusqu'Ă l'accuser, tenez-vous bien, d'ĂȘtre blasphĂ©matoire». Cette Passion a provoquĂ©, en somme, entre des adversaires qui se renvoient depuis toujours les mĂȘmes arguments, un Ă©tonnant chassĂ©-croisĂ©. Cette double palinodie se dĂ©roule avec un naturel si parfait que l'ensemble a toute l'apparence d'un ballet classique, d'autant plus Ă©lĂ©gant qu'il n'a pas la moindre conscience de lui-mĂȘme. Quelle est la force invisible mais souveraine qui manipule tous ces critiques sans qu'ils s'en aperçoivent? A mon avis, c'est la Passion elle-mĂȘme. Si vous m'objectez qu'on a filmĂ© celle-ci bien des fois dans le passĂ© sans jamais provoquer ni l'indignation formidable ni l'admiration, aussi formidable sans doute mais plus secrĂšte, qui dĂ©ferlent aujourd'hui sur nous, je vous rĂ©pondrai que jamais encore on n'avait filmĂ© la Passion avec le rĂ©alisme implacable de Gibson. C'est la saccharine hollywoodienne d'abord qui a dominĂ© le cinĂ©ma religieux, avec des JĂ©sus aux cheveux si blonds et aux yeux si bleus qu'il n'Ă©tait pas question de les livrer aux outrages de la soldatesque romaine. Ces derniĂšres annĂ©es, il y a eu des Passions plus rĂ©alistes, mais moins efficaces encore, car agrĂ©mentĂ©es de fausses audaces postmodernistes, sexuelles de prĂ©fĂ©rence, sur lesquelles les metteurs en scĂšne comptaient pour pimenter un peu les Evangiles jugĂ©s par eux insuffisamment scandaleux. Ils ne voyaient pas qu'en sacrifiant Ă l'acadĂ©misme de la rĂ©volte» ils affadissaient la Passion, ils la banalisaient. Pour restituer Ă la crucifixion sa puissance de scandale, il suffit de la filmer telle quelle, sans rien y ajouter, sans rien en retrancher. Mel Gibson a-t-il rĂ©alisĂ© ce programme jusqu'au bout? Pas complĂštement sans doute, mais il en a fait suffisamment pour Ă©pouvanter tous les conformismes. Le principal argument contre ce que je viens de dire consiste Ă accuser le film d'infidĂ©litĂ© Ă l'esprit des Evangiles. Il est vrai que les Evangiles se contentent d'Ă©numĂ©rer toutes les violences que subit le Christ, sans jamais les dĂ©crire de façon dĂ©taillĂ©e, sans jamais faire voir la Passion comme si on y Ă©tait». Tirer de la nuditĂ© et de la rapiditĂ© du texte Ă©vangĂ©lique un argument contre le rĂ©alisme de Mel Gibson, c'est escamoter l'histoire. C'est ne pas voir que, au premier siĂšcle de notre Ăšre, la description rĂ©aliste au sens moderne ne pouvait pas ĂȘtre pratiquĂ©e, car elle n'Ă©tait pas encore inventĂ©e. C'est parfaitement exact, mais tirer de la nuditĂ© et de la rapiditĂ© du texte Ă©vangĂ©lique un argument contre le rĂ©alisme de Mel Gibson, c'est escamoter l'histoire. C'est ne pas voir que, au premier siĂšcle de notre Ăšre, la description rĂ©aliste au sens moderne ne pouvait pas ĂȘtre pratiquĂ©e, car elle n'Ă©tait pas encore inventĂ©e. L'impulsion premiĂšre dans le dĂ©veloppement du rĂ©alisme occidental vient trĂšs probablement de la Passion. Les Ăvangiles n'ont pas dĂ©libĂ©rĂ©ment rejetĂ© une possibilitĂ© qui n'existait pas Ă leur Ă©poque. Il est clair que, loin de fuir le rĂ©alisme, ils le recherchent, mais les ressources font dĂ©faut. Les rĂ©cits de la Passion contiennent plus de dĂ©tails concrets que toutes les Ćuvres savantes de l'Ă©poque. Ils reprĂ©sentent un premier pas en avant vers le toujours plus de rĂ©alisme qui dĂ©finit le dynamisme essentiel de notre culture dans ses Ă©poques de grande vitalitĂ©. Le premier moteur du rĂ©alisme, c'est le dĂ©sir de nourrir la mĂ©ditation religieuse qui est essentiellement une mĂ©ditation sur la Passion du Christ. En enseignant le mĂ©pris du rĂ©alisme et du rĂ©el lui-mĂȘme, l'esthĂ©tique moderne a complĂštement faussĂ© l'interprĂ©tation de l'art occidental. En enseignant le mĂ©pris du rĂ©alisme et du rĂ©el lui-mĂȘme, l'esthĂ©tique moderne a complĂštement faussĂ© l'interprĂ©tation de l'art occidental. Elle a inventĂ©, entre l'esthĂ©tique d'un cĂŽtĂ©, le technique et le scientifique de l'autre, une sĂ©paration qui n'a commencĂ© Ă exister qu'avec le modernisme, lequel n'est peut-ĂȘtre qu'une appellation flatteuse de notre dĂ©cadence. La volontĂ© de faire vrai, de peindre les choses comme si on y Ă©tait a toujours triomphĂ© auparavant et, pendant des siĂšcles, elle a produit des chefs-d'oeuvre dont Gibson dit qu'il s'est inspirĂ©. Il mentionne lui-mĂȘme, me dit-on, le Caravage. Il faut songer aussi Ă certains Christ romans, aux crucifixions espagnoles, Ă un JĂ©rĂŽme Bosch, Ă tous les Christ aux outrages... Loin de mĂ©priser la science et la technique, la grande peinture de la Renaissance et des siĂšcles modernes met toutes les inventions nouvelles au service de sa volontĂ© de rĂ©alisme. Loin de rejeter la perspective, le trompe-l'oeil, on accueille tout cela avec passion. Qu'on songe au Christ mort de Mantegna... Pour comprendre ce qu'a voulu faire Mel Gibson, il me semble qu'il faut se libĂ©rer de tous les snobismes modernistes et postmodernistes et envisager le cinĂ©ma comme un prolongement et un dĂ©passement du grand rĂ©alisme littĂ©raire et pictural. Si les techniques contemporaines passent souvent pour incapables de transmettre l'Ă©motion religieuse, c'est parce que jamais encore de grands artistes ne les ont transfigurĂ©es. Leur invention a coĂŻncidĂ© avec le premier effondrement de la spiritualitĂ© chrĂ©tienne depuis le dĂ©but du christianisme. Si les artistes de la Renaissance avaient disposĂ© du cinĂ©ma, croit-on vraiment qu'ils l'auraient dĂ©daignĂ©? C'est avec la tradition rĂ©aliste que Mel Gibson s'efforce de renouer. L'aventure tentĂ©e par lui consiste Ă utiliser Ă fond les ressources incomparables de la technique la plus rĂ©aliste qui fĂ»t jamais, le cinĂ©ma. Les risques sont Ă la mesure de l'ambition qui caractĂ©rise cette entreprise, inhabituelle aujourd'hui, mais frĂ©quente dans le passĂ©. Si l'on entend rĂ©ellement filmer la Passion et la crucifixion, il est bien Ă©vident qu'on ne peut pas se contenter de mentionner en quelques phrases les supplices subis par le Christ. Il faut les reprĂ©senter. Dans la tragĂ©die grecque, il Ă©tait interdit de reprĂ©senter la mort du hĂ©ros directement, on Ă©coutait un messager qui racontait ce qui venait de se passer. Au cinĂ©ma, il n'est plus possible d'Ă©luder l'essentiel. Court-circuiter la flagellation ou la mise en croix, par exemple, ce serait reculer devant l'Ă©preuve dĂ©cisive. Il faut reprĂ©senter ces choses Ă©pouvantables comme si on y Ă©tait». Faut-il s'indigner si le rĂ©sultat ne ressemble guĂšre Ă un tableau prĂ©raphaĂ©lite? Au-delĂ d'un certain nombre de coups, la flagellation romaine, c'Ă©tait la mort certaine, un mode d'exĂ©cution comme les autres, en somme, au mĂȘme titre que la crucifixion. Mel Gibson rappelle cela dans son film. La violence de sa flagellation est d'autant plus insoutenable qu'elle est admirablement filmĂ©e, ainsi que tout le reste de l'oeuvre d'ailleurs. Mel Gibson se situe dans une certaine tradition mystique face Ă la Passion Quelle goutte de sang as-tu versĂ©e pour moi?», etc. Il se fait un devoir de se reprĂ©senter les souffrances du Christ aussi prĂ©cisĂ©ment que possible, pas du tout pour cultiver l'esprit de vengeance contre les Juifs ou les Romains, mais pour mĂ©diter sur notre propre culpabilitĂ©. Cette attitude n'est pas la seule possible, bien sĂ»r, face Ă la Passion. Et il y aura certainement un mauvais autant qu'un bon usage de son film, mais on ne peut pas condamner l'entreprise apriori, on ne peut pas l'accuser les yeux fermĂ©s de faire de la Passion autre chose qu'elle n'est. Jamais personne, dans l'histoire du christianisme, n'avait encore essayĂ© de reprĂ©senter la Passion telle que rĂ©ellement elle a dĂ» se dĂ©rouler. Dans la salle oĂč j'ai vu ce film, sa projection Ă©tait prĂ©cĂ©dĂ©e de trois ou quatre coming attractions remplies d'une violence littĂ©ralement imbĂ©cile, ricanante, pĂ©trie d'insinuations sado-masochistes, dĂ©pourvue de tout intĂ©rĂȘt non seulement religieux mais aussi narratif, esthĂ©tique ou simplement humain. Comment ceux qui consomment quotidiennement ces abominations, qui les commentent, qui en parlent Ă leurs amis, peuvent-ils s'indigner du film de Mel Gibson? VoilĂ qui dĂ©passe mon entendement. Comment pourrait-on exagĂ©rer les souffrances d'un homme qui doit subir, l'un aprĂšs l'autre, les deux supplices les plus terribles inventĂ©s par la cruautĂ© romaine ? Il faut donc commencer par absoudre le film du reproche absurde d'aller trop loin», d'exagĂ©rer Ă plaisir les souffrances du Christ». Comment pourrait-on exagĂ©rer les souffrances d'un homme qui doit subir, l'un aprĂšs l'autre, les deux supplices les plus terribles inventĂ©s par la cruautĂ© romaine? Une fois reconnue la lĂ©gitimitĂ© globale de l'entreprise, il est permis de regretter que Mel Gibson soit allĂ© plus loin dans la violence que le texte Ă©vangĂ©lique ne l'exige. Il fait commencer les brutalitĂ©s contre JĂ©sus tout de suite aprĂšs son arrestation, ce que les Evangiles ne suggĂšrent pas. Ne serait-ce que pour priver ses critiques d'un argument spĂ©cieux, le metteur en scĂšne aurait mieux fait, je pense, de s'en tenir Ă l'indispensable. L'effet global serait tout aussi puissant et le film ne prĂȘterait pas le flanc au reproche assez hypocrite de flatter le goĂ»t contemporain pour la violence. D'oĂč vient ce formidable pouvoir Ă©vocateur qu'a sur la plupart des hommes toute reprĂ©sentation de la Passion fidĂšle au texte Ă©vangĂ©lique? Il y a tout un versant anthropologique de la description Ă©vangĂ©lique, je pense, qui n'est ni spĂ©cifiquement juif, ni spĂ©cifiquement romain, ni mĂȘme spĂ©cifiquement chrĂ©tien et c'est la dimension collective de l'Ă©vĂ©nement, c'est ce qui fait de lui, essentiellement, un phĂ©nomĂšne de foule. La foule qui fait un triomphe Ă JĂ©sus ce dimanche-lĂ est celle-lĂ mĂȘme qui hurlera Ă la mort cinq jours plus tard. Mel Gibson a raison, je pense, de souligner le revirement de cette foule, l'inconstance cruelle des foules, leur Ă©trange versatilitĂ©. Une des choses que le Pilate de Mel Gibson dit Ă la foule ne figure pas dans les Evangiles mais me paraĂźt fidĂšle Ă leur esprit Il y a cinq jours, vous dĂ©siriez faire de cet homme votre roi et maintenant vous voulez le tuer.» C'est une allusion Ă l'accueil triomphal fait Ă JĂ©sus le dimanche prĂ©cĂ©dent, le dimanche dit des Rameaux dans le calendrier liturgique. La foule qui fait un triomphe Ă JĂ©sus ce dimanche-lĂ est celle-lĂ mĂȘme qui hurlera Ă la mort cinq jours plus tard. Mel Gibson a raison, je pense, de souligner le revirement de cette foule, l'inconstance cruelle des foules, leur Ă©trange versatilitĂ©. Toutes les foules du monde passent aisĂ©ment d'un extrĂȘme Ă l'autre, de l'adulation passionnĂ©e Ă la dĂ©testation, Ă la destruction frĂ©nĂ©tique d'un seul et mĂȘme individu. Il y a d'ailleurs un grand texte de la Bible qui ressemble beaucoup plus Ă la Passion Ă©vangĂ©lique qu'on ne le perçoit d'habitude, et c'est le Livre de Job. AprĂšs avoir Ă©tĂ© le chef de son peuple pendant de nombreuses annĂ©es, Job est brutalement rejetĂ© par ce mĂȘme peuple qui le menace de mort par l'intermĂ©diaire de trois porte-parole toujours dĂ©signĂ©s, assez cocassement, comme les amis de Job». Le propre d'une foule agitĂ©e, affolĂ©e, c'est de ne pas se calmer avant d'avoir assouvi son appĂ©tit de violence sur une victime dont l'identitĂ© le plus souvent ne lui importe guĂšre. C'est ce que sait fort bien Pilate qui, en sa qualitĂ© d'administrateur, a de l'expĂ©rience en la matiĂšre. Le procurateur propose Ă la foule, pour commencer, de faire crucifier Barrabas Ă la place de JĂ©sus. Devant l'Ă©chec de cette premiĂšre manoeuvre trĂšs classique, Ă laquelle il recourt visiblement trop tard, Pilate fait flageller JĂ©sus dans l'espoir de satisfaire aux moindres frais, si l'on peut dire, l'appĂ©tit de violence qui caractĂ©rise essentiellement ce type de foule. Si Pilate procĂšde ainsi, ce n'est pas parce qu'il est plus humain que les Juifs, ce n'est pas forcĂ©ment non plus Ă cause de son Ă©pouse. L'explication la plus vraisemblable, c'est que, pour ĂȘtre bien notĂ© Ă Rome qui se flatte de faire rĂ©gner partout la pax romana, un fonctionnaire romain prĂ©fĂ©rera toujours une exĂ©cution lĂ©gale Ă une exĂ©cution imposĂ©e par la multitude. D'un point de vue anthropologique, la Passion n'a rien de spĂ©cifiquement juif. C'est un phĂ©nomĂšne de foule qui obĂ©it aux mĂȘmes lois que tous les phĂ©nomĂšnes de foule. Une observation attentive en repĂšre l'Ă©quivalent un peu partout dans les nombreux mythes fondateurs qui racontent la naissance des religions archaĂŻques et antiques. Presque toutes les religions, je pense, s'enracinent dans des violences collectives analogues. Presque toutes les religions, je pense, s'enracinent dans des violences collectives analogues Ă celles que dĂ©crivent ou suggĂšrent non seulement les Evangiles et le Livre de Job mais aussi les chants du Serviteur souffrant dans le deuxiĂšme IsaĂŻe, ainsi que de nombreux psaumes. Les chrĂ©tiens et les juifs pieux, bien Ă tort, ont toujours refusĂ© de rĂ©flĂ©chir Ă ces ressemblances entre leurs livres sacrĂ©s et les mythes. Une comparaison attentive rĂ©vĂšle que, au-delĂ de ces ressemblances et grĂące Ă elles on peut repĂ©rer entre le mythique d'un cĂŽtĂ© et, de l'autre, le judaĂŻque et le chrĂ©tien une diffĂ©rence Ă la fois tĂ©nue et gigantesque qui rend le judĂ©o-chrĂ©tien incomparable sous le rapport de la vĂ©ritĂ© la plus objective. A la diffĂ©rence des mythes qui adoptent systĂ©matiquement le point de vue de la foule contre la victime, parce qu'ils sont conçus et racontĂ©s par les lyncheurs, et ils tiennent toujours, par consĂ©quent, la victime pour coupable l'incroyable combinaison de parricide et d'inceste dont Ćdipe est accusĂ©, par exemple, nos Ăcritures Ă nous tous, les grands textes bibliques et chrĂ©tiens innocentent les victimes des mouvements de foules, et c'est bien ce que font les Ăvangiles dans le cas de JĂ©sus. C'est ce que montre Mel Gibson. Tandis que mythes rĂ©pĂštent sans fin l'illusion meurtriĂšre des foules persĂ©cutrices, toujours analogues Ă celles de la Passion, parce que cette illusion apaise la communautĂ© et lui fournit l'idole autour de laquelle elle se rassemble, les plus grands textes bibliques, et finalement les Ăvangiles, rĂ©vĂšlent le caractĂšre essentiellement trompeur et criminel des phĂ©nomĂšnes de foule sur lesquels reposent les mythologies du monde entier. Il y a deux grandes attitudes Ă mon avis dans l'histoire humaine, il y a celle de la mythologie qui s'efforce de dissimuler la violence, car, en derniĂšre analyse, c'est sur la violence injuste que les communautĂ©s humaines reposent. Et c'est ce que nous faisons tous si nous nous abandonnons Ă notre instinct. Nous essayons de recouvrir du manteau de NoĂ© la nuditĂ© de la violence humaine. Et nous marchons Ă reculons s'il le faut, pour ne pas nous exposer, en regardant de trop prĂšs la violence, Ă sa puissance contagieuse. Cette attitude est trop universelle pour ĂȘtre condamnĂ©e. C'est l'attitude d'ailleurs des plus grands philosophes grecs et en particulier de Platon, qui condamne HomĂšre et tous les poĂštes parce qu'ils se permettent de dĂ©crire dans leurs oeuvres les violences attribuĂ©es par les mythes aux dieux de la citĂ©. Le grand philosophe voit dans cette audacieuse rĂ©vĂ©lation une source de dĂ©sordre, un pĂ©ril majeur pour toute la sociĂ©tĂ©. Cette attitude est certainement l'attitude religieuse la plus rĂ©pandue, la plus normale, la plus naturelle Ă l'homme et, de nos jours, elle est plus universelle que jamais, car les croyants modernisĂ©s, aussi bien les chrĂ©tiens que les juifs, l'ont au moins partiellement adoptĂ©e. L'autre attitude est beaucoup plus rare et elle est mĂȘme unique au monde. Elle est rĂ©servĂ©e tout entiĂšre aux grands moments de l'inspiration biblique et chrĂ©tienne. Elle consiste non pas Ă pudiquement dissimuler mais, au contraire, Ă rĂ©vĂ©ler la violence dans toute son injustice et son mensonge, partout oĂč il est possible de la repĂ©rer. C'est l'attitude du Livre de Job et c'est l'attitude des Evangiles. C'est la plus audacieuse des deux et, Ă mon avis, c'est la plus grande. C'est l'attitude qui nous a permis de dĂ©couvrir l'innocence de la plupart des victimes que mĂȘme les hommes les plus religieux, au cours de leur histoire, n'ont jamais cessĂ© de massacrer et de persĂ©cuter. C'est lĂ qu'est l'inspiration commune au judaĂŻsme et au christianisme, et c'est la clef, il faut l'espĂ©rer, de leur rĂ©conciliation future. C'est la tendance hĂ©roĂŻque Ă mettre la vĂ©ritĂ© au-dessus mĂȘme de l'ordre social. C'est Ă cette aventure-lĂ , il me semble, que le film de Mel Gibson s'efforce d'ĂȘtre fidĂšle. RenĂ© Girard source En2004, La Passion du Christ est le 5Ăš plus gros succĂšs au box-office mondial. Mais la polĂ©mique qui a fait de La Passion du Christ l'un des films les plus controversĂ©s de Leto-II PostĂ© le 31 mars 2004 Ă 184805 je lai vu ya une semaine en Angleterre c un film inutile car il nÂŽapporte rien a personne, chrĂ©tien ou non. les 2/3 du film sont une boucherie trĂšs sadique, c Hollywood. il etait interdit au moins de 18 en Angleterre mais au moins de 12 en france franchement un gosse de 12 13 ans ne peut pas voir sa, c trop horrible, javai envie de gerber tellement ya une accumulation de violence un film pour les passionĂ©s de la violence, mais ames sensibles sÂŽabstenir, c trop gore, inutilement gore. vinz_sonic PostĂ© le 31 mars 2004 Ă 190007 C a peut pres se que jâai ressenti aussi se film devrai ĂȘtre interdit au â de 16 ans minimum, ce film est totalement inutile car il nÂŽapporte rien a personne moi qui nâest aucune croyance voilas se que jâai retenu de se film jĂ©sus etait un fou qui a crĂ©e une secte et qui se prenait pour le fils de dieu voilas pour quoi il fut crucifier vinz_sonic PostĂ© le 31 mars 2004 Ă 193347 oui au faite jÂŽai pas trouvĂ© le film antisĂ©mique dom370 PostĂ© le 31 mars 2004 Ă 195357 hĂ© bĂ©! Je ne me doutais pas que cÂŽĂ©tait Ă ce point-lĂ ! Il avait dĂ©jĂ fait fort, au niveau de la violence avec le gĂ©nial BraveHeart, mais apparemment, ici cÂŽest pire... Le peuple a besoin de sang, les jeux du cirque lui manquent? THANATHOS PostĂ© le 31 mars 2004 Ă 195442 le christianisme est une R-E-L-I-G-I-O-N pas une secte ! !! et JĂ©sus nÂŽĂ©tait pas un fou ! ! merde quoi ! !! cÂŽest pas parceque vous Ăštes athĂ©es quÂŽil faut dire des Ă©normitĂ©s ! ! JĂ©sus sÂŽest fait crucifier parce que ces empaffĂ©s de Pharisiens de merde lÂŽont balancĂ© aux Romains et que personne a levĂ© le petit doigt pour lÂŽaider rien dÂŽautre!!!!!!! vinz_sonic PostĂ© le 31 mars 2004 Ă 200229 dsl thanathos moi je croie pas en dieu danc tout religion nÂŽa pour moi aucun cense dom370 PostĂ© le 31 mars 2004 Ă 200253 Tiens, ben il est peut-ĂȘtre lĂ , le message la religion rend violent et agressif... vinz_sonic PostĂ© le 31 mars 2004 Ă 200848 moi le film je lÂŽai vu une fois,je ne veux pas le revoir, ni lÂŽavoir dans ma DVD-thĂšque et meme pas dans ma divx-thĂšque unrealminator PostĂ© le 31 mars 2004 Ă 200901 Moi je pense quÂŽil nÂŽy ait pas dÂŽavis objectifs sur ce film... Par exemple moi je crois que toutes les religions sont des sectes, et puis voilĂ cÂŽest tout, je ne vais pas aller le crier haut et fort dans la rue pour autant. Et il suffit dÂŽĂȘtre croyant ou pas, et chacun aura sa propre opinion du film, aucune ne sera fausse, et puis voilĂ ^^ Cefilm est trĂšs beau et tient en haleine pendant 2 heures. Ne tenez pas compte des polĂ©miques qu'il y a autour de ce film et autour de Mel Gibson et faites vous votre propre avis en allant le voir. ceci dit je ne classerais pas ce films dans la collection "film d'horreur", c'est beucoup moins gore que "La passion du Christ".Lire la suite THE PASSION OF THE CHRIST Les Ă©crits bibliques ont depuis les dĂ©buts du cinĂ©ma inspirĂ© les producteurs et rĂ©alisateurs. Hormis ses DIX COMMANDEMENTS rĂ©alisĂ©s en fait Ă deux reprises, Cecil B. DeMille est lui-mĂȘme l'instigateur d'une vie de JĂ©sus dans le courant des annĂ©es 20 avec THE KING OF KINGS. Et comme le mĂ©dium cinĂ©matographique laisse une grande place Ă l'adaptation et aux interprĂ©tations, le personnage de JĂ©sus embrasse les Ă©crans Ă de nombreuses reprises sous la forme d'une figure trĂšs hollywoodienne LA PLUS GRANDE HISTOIRE JAMAIS CONTEE ou LE ROI DES ROIS, d'une image d'Epinal respectueuse JESUS DE NAZARETH de Franco Zeffirelli, de versions tĂ©lĂ©visĂ©es JESUS, MARY, MOTHER OF JESUSâŠ, d'un militant rĂ©volutionnaire L'EVANGILE SELON ST MATTHIEU en passant par des versions bien plus barrĂ©es comme JESUS CHRIST VAMPIRE HUNTER. Des excroissances Ă l'histoire des spin-off ? sont mĂȘme produites avec, entre autres, LA TUNIQUE ou bien encore BARABBAS. Et c'est encore sans compter sur les apparitions plus ou moins marquĂ©es Ă l'Ă©cran du personnage dans des mĂ©trages plus ou moins sĂ©rieux pour le plaisir, on citera l'excellent LA VIE DE BRIAN⊠Autant dire que LA PASSION DU CHRIST se devait d'adopter une approche nouvelle tout en Ă©vitant soigneusement un champ minĂ© par l'intĂ©grisme religieux dont Martin Scorsese a pu faire les frais il y a une quinzaine d'annĂ©es avec sa DERNIERE TENTATION DU CHRIST. De toutes façons, dans l'esprit de Mel Gibson, trĂšs croyant, il faut respecter Ă la lettre les Ă©critures et reprĂ©senter l'histoire de façon trĂšs rĂ©aliste. Le choix est d'ailleurs fait de tourner le film dans les langues d'origine et mortes depuis, telles que l'aramĂ©en et le latin. Une idĂ©e intĂ©ressante mais qui place directement le projet sous un jour peu commercial, puisque la majoritĂ© du public amĂ©ricain, mais aussi des autres pays qui pratiquent le doublage, est plutĂŽt rĂ©fractaire aux versions sous-titrĂ©es. Qu'importe, il est mĂȘme annoncĂ© pendant un temps que de toute façon, le film ne serait pas sous-titrĂ©, limitant Ă zĂ©ro la comprĂ©hension des dialogues ! Gros problĂšme, LA PASSION DU CHRIST ne s'adresse finalement qu'Ă des spectateurs coutumiers de l'histoire du Christ. Ou pour ĂȘtre exact, la portĂ©e de l'histoire risque de leur Ă©chapper de la façon dont elle a Ă©tĂ© traitĂ©e. Car si le passage le plus emblĂ©matique du Nouveau Testament est bel et bien la crucifixion de JĂ©sus, il est loin de rĂ©sumer Ă lui seul la vie entiĂšre du personnage, en grande partie dĂ©volue Ă apporter la "bonne parole". Cette bonne parole apparaĂźt de maniĂšre fugace dans LA PASSION DU CHRIST par l'entremise de quelques flash-backs qui se rĂ©sument souvent Ă une tirade ou une action. Mais encore une fois, extirpĂ©s de leur contexte, que peut bien en saisir le spectateur qui n'a pas eu une Ă©ducation catholique dans les rĂšgles ? C'est limite si l'on peut comprendre que JĂ©sus sauve Marie-Madeleine de la lapidation et vous ne saurez mĂȘme pas pourquoi⊠En cultivant cette confusion, les deux heures du mĂ©trage ne rĂ©ussissent Ă expliciter clairement et graphiquement que la longue mise Ă mort du personnage. Si LA PASSION DU CHRIST ou Mel Gibson voulait faire passer un message, celui-ci s'en retrouve biaisĂ©, diluĂ© et oubliĂ© devant d'autres considĂ©rations⊠Et il est question ici de voir le film avec un sous-titrage pour y comprendre les dialogues ! Dans son souci de rĂ©alisme, Mel Gibson s'attĂšle donc Ă reproduire de la maniĂšre la plus crue et la plus violente le calvaire de JĂ©sus. Le film n'a pas atteint trente minutes que dĂ©jĂ Jim Caviezel s'est fait refaire le portrait. Au bout d'une heure d'humiliations et de coups, on peut mĂȘme assister Ă la fameuse flagellation, une trĂšs longue sĂ©quence qui dĂ©passe l'entendement en matiĂšre d'horreur graphique pure. On a connu des films largement plus inoffensifs graphiquement que cette PASSION DU CHRIST, et qui ont pourtant Ă©copĂ© de restrictions bien plus lourdes seulement "R" aux Etats-Unis ? une simple interdiction aux moins de 12 ans en France ?. Nous ne sommes pas du genre Ă ĂȘtre choquĂ©s par ce type d'images, mais il faut peut-ĂȘtre aussi reconnaĂźtre qu'il existe deux poids et deux mesures, puisque des films qui apporteraient bien moins leur lot de cauchemars aux enfants sont parfois affligĂ©s d'interdictions plus Ă©crasantes ! L'envie de retranscrire une certaine rĂ©alitĂ© est souvent louable mais dans le cas prĂ©sent, il aurait Ă©tĂ© bien plus pertinent de ne pas nous infliger la seule vĂ©racitĂ© de la mort de JĂ©sus et de nous faire profiter, aussi, du reste, autrement que sous la forme d'un zapping. MĂȘme la rĂ©surrection de JĂ©sus dĂ©solĂ© pour la rĂ©vĂ©lation finale reste en suspend alors qu'il devrait ensuite retrouver sept Ă onze de ses apĂŽtres en fonction des Ă©vangiles consultĂ©s pour justement leur dire de continuer Ă porter la bonne parole. La violence des images de LA PASSION DU CHRIST ne serait-elle pas finalement une maniĂšre de choquer son auditoire ? La fameuse flagellation n'apparaĂźt d'ailleurs pas dans les quatre Ă©vangiles officiellement reconnus. Mais il faut croire que les images violentes fonctionnent certainement bien mieux en 2004 que les icĂŽnes pastels agrĂ©mentĂ©es de dorures. Car si l'on peut Ă©ventuellement croire Ă l'honnĂȘtetĂ© de Mel Gibson dans sa dĂ©marche, assez maladroite pour le coup, il faudrait aussi ne pas oublier que LA PASSION DU CHRIST est une machine commerciale Ă l'image d'un STAR WARS. On omettra d'Ă©voquer la façon dont le film a cassĂ© la baraque au Box Office amĂ©ricain pour s'intĂ©resser au marketing qui a suivi. Pieusement, vous pouvez depuis la sortie du film faire des achats aussi effarants qu'un porte-clefs en forme de clou achetez-en trois pour faire bonne mesure en passant par des pendentifs, anneaux, CD-Audio, tasses et autres objets que nous nous garderons de qualifier de babioles puisqu'ils sont prĂ©sentĂ©s comme des "messages d'espoir". A voir cela, on peut se demander si ce ne sont pas directement les descendants des marchands du temple qui exploitent en ce moment la licence. Le plus surprenant Ă©tant encore les prĂ©-commandes, au moment de la sortie du DVD aux Etats-Unis, de packs de 50 destinĂ©s aux Ă©glises "50-Unit Church Pack" pour, on l'imagine, ĂȘtre revendus Ă l'unitĂ© Ă leurs ouailles aprĂšs le sermon ! On pourra aussi faire la fine bouche sur des bizarreries qui n'apparaissent pas dans les Ă©vangiles le corbeau ? les dĂ©mons ?. Le film reste donc une vision de Mel Gibson et de son scĂ©nariste qui ne colle pas exactement Ă la lettre aux Ă©crits d'origine tel que c'Ă©tait annoncĂ©. D'un autre cĂŽtĂ©, les quatre Ă©vangiles sont parfois en lĂ©gĂšre contradiction entre eux sans compter que leurs rĂ©dactions ne datent pas de l'Ă©poque oĂč l'histoire s'est dĂ©roulĂ©e. Quoi qu'il en soit, LA PASSION DU CHRIST est avant tout un film sur lequel Mel Gibson a su s'entourer d'une troupe d'excellents techniciens. Les dĂ©cors ou les costumes font illusions mais on restera dĂ©jĂ plus circonspect sur des effets de styles ralentis, accĂ©lĂ©ration⊠qui tranchent avec le classicisme habituellement de rigueur pour ce type de rĂ©cit. Le DVD de LA PASSION DU CHRIST arrive en France comme dans tous les autres pays dans une version trĂšs Ă©purĂ©e. Le film est retranscrit dans son format cinĂ©ma avec un transfert 16/9 sans faille et assez remarquable. D'un autre cĂŽtĂ©, il faut prĂ©ciser que le DVD ne contient que le film et rien d'autre. Deux pistes sonores accompagnent l'image avec des versions originales en Dolby Digital et DTS qui sont elles aussi de trĂšs haute tenue. La reproduction du film est donc optimale ! Des sous-titrages français et anglais sont prĂ©sents mais pour ceux qui voudraient tenter l'expĂ©rience, il est possible de regarder le film sans aucune aide de ce type, tel qu'il aurait Ă©tĂ© prĂ©vu Ă l'origine. En ce qui concerne l'interactivitĂ©, on vous arrĂȘte tout de suite ! Il n'y a rien de rien⊠Comme d'habitude chez TF1, on vous liste le choix du son, les sous-titres et le chapitrage. Mais tout cela devrait en rĂ©alitĂ© faire partie intĂ©grante de tout DVD qui se respecte. Pas de Making Of, pas de bande-annonce⊠Il faut croire que le film doit se suffire Ă lui-mĂȘme. Pourtant, les Making Of existent, les bandes-annonces existent et un photographe de plateau a dĂ» faire son boulot durant le tournag,e ce qui aurait pu amener une galerie de photos. Mel Gibson aurait pu apparaĂźtre pour "vendre" son film et s'expliquer sur ses choix, que ce soit en interview ou en commentaire audio. Partout dans le monde, LA PASSION DU CHRIST est donc sorti dans le plus complet dĂ©nuement. Etant donnĂ© le marketing dĂ©jĂ mis en place, nous ne serions pas surpris de voir sortir du tombeau une version plus flamboyante en termes de supplĂ©ments Ă l'avenir. Pour les plus impatients, un DVD Ă©tait sorti aux Etats-Unis au moment de la sortie en salles avec justement Mel Gibson s'exprimant sur son film. Ayant dĂ©jĂ parlĂ© longuement en nos pages de JESUS DE NAZARETH ou de L'EVANGILE SELON ST MATTHIEU, on ne pourra pas nous taxer de vouloir faire du mauvais esprit anti-religieux. Mais si l'emballage, la rĂ©alisation technique, de LA PASSION DU CHRIST en fait un film visuellement rĂ©ussi, il faut bien reconnaĂźtre que Mel Gibson passe quelque peu Ă cĂŽtĂ© de son sujet en se concentrant sur ce qui est le plus impressionnant mais pas le plus important ! 4 news 635 critiques Film & VidĂ©o 2 critiques Livres On aime Les costumes et les dĂ©cors Une belle retranscription audio/vidĂ©o On n'aime pas Un long chemin de croix au message Ă©touffĂ© par les coups de fouet Mon compte Se connecter S'inscrire Notes des lecteurs Votez pour ce film Vous n'ĂȘtes pas connectĂ© ! L'Ă©dition vidĂ©o Editeur Support DVD Double couche Audio Hebrew/Latin DTS Hebrew/Latin Dolby Digital Sous-titrage Anglais Français Menus Autres Ă©ditions vidĂ©o WithJim Caviezel, Maia Morgenstern, Christo Jivkov, Francesco De Vito. A sequel to The Passion of the Christ (2004) focuses on the events that occurred 3 days between the
Bielefeld 26 mars 204 (Apic) Le film controversĂ© de Mel Gibson, qui attire toujours les foules aux Etats-Unis, fait Ă©galement des vagues en Allemagne. Dans un communiquĂ© commun, des responsables religieux protestants, catholiques et juifs ont mis en garde contre ce quâils qualifient dâ»inexorable spirale de cruauté». Contrairement aux organisations juives amĂ©ricaines qui font
La Passion Du Christ French Le Vrai par -tb33_________________âŠ''La plupart des hommes vont au purgatoire,beaucoup vont en enfer;un petit nombre va directement au Ciel.''⊠MedjugorjeMerci Michael !J`ai vu ce film deux fois au film doit rĂ©veiller les coeurs de toute l` Manuela Moi aussi,Ă sa premiĂšre sortie je l'ai vu sur grand Ă©cran au cinĂ©ma. Je l'ai revu aussi sur DVD et par cette vidĂ©o plus revoir ce film Ă ce temps-ci de l'annĂ©e,j'aime me rappeler Ă quel point JĂ©sus nous a plupart des hommes vont au purgatoire,beaucoup vont en enfer;un petit nombre va directement au Ciel.''⊠Medjugorjetres bon film mais un peu exagĂ©rĂ© sur le sang et la violence mais bon c est du mel gibson !!!
LaPassion du Christ est un film de Mel Gibson. Synopsis : AprĂšs avoir partagĂ© un dernier repas avec les apĂŽtres, JĂ©sus passe la nuit sur le Mont des Oliviers, aux đ 19 aoĂ»t : Mise Ă jour du Journal de bord de SensCritique. Explorer. films. Ă l'affiche. BientĂŽt. Films 2022. Tops. TV.
News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD Spectateurs 3,1 10445 notes dont 731 critiques noter de voirRĂ©diger ma critique Synopsis Interdit aux moins de 12 ans Les douze derniĂšres heures de la vie du Christ. Rendu au Mont des Oliviers, JĂ©sus prie aprĂšs avoir partagĂ© un dernier repas avec ses apĂŽtres. Il rĂ©siste maintenant aux tentations de Satan. Trahi par Judas, JĂ©sus est arrĂȘtĂ© et emmenĂ© Ă JĂ©rusalem, oĂč les chefs des Pharisiens l'accusent de blasphĂšme et lui font un procĂšs qui a pour issue sa condamnation Ă mort... Regarder ce film LaCinetek Location dĂšs 2,99 ⏠Orange Location dĂšs 2,99 ⏠HD Voir toutes les offres VODService proposĂ© par La Passion du Christ Blu-ray Voir toutes les offres DVD BLU-RAY Bande-annonce 158 040 Interviews, making-of et extraits DerniĂšres news 51 news sur ce film Acteurs et actrices Casting complet et Ă©quipe technique Critiques Presse Le Figaro CinĂ© Live Studio Magazine Chronic' L'Express L'HumanitĂ© Le Figaro Le Monde Le Point Les Inrockuptibles PremiĂšre TĂ©lĂ©CinĂ©Obs TĂ©lĂ©rama Chaque magazine ou journal ayant son propre systĂšme de notation, toutes les notes attribuĂ©es sont remises au barĂȘme de AlloCinĂ©, de 1 Ă 5 Ă©toiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 16 articles de presse Critiques Spectateurs La Passion du Christ Jâai vraiment bien aimĂ© ce film car câest un film puissant avec des moments assez forts et chargĂ©s en Ă©motion. Le film est brute et assez bouleversant car il propose des moments de tortures dâune rare violence perso, jâaurai mis du dĂ©conseiller aux moins de 16 ans. Et il faut dire quâil y a pratiquement que ça ; donc ça ne plaira pas Ă tout le monde. Mais bon, câest logique car on nous raconte les ... Lire plus Ăa faisait longtemps que je voulais voir La Passion du Christ ! Son impressionnant rĂ©sultat au box-office mondial 611 899 420 $ est assez surprenant pour un film historique sans scĂšnes d'action, avec un budget pas hyper Ă©levĂ© et uniquement deux acteur connus et encore au casting ; le long-mĂ©trage a reçut plusieurs rĂ©compenses et a Ă©tĂ© nominĂ© pour trois Oscars meilleurs maquillages et coiffures, meilleure photographie et meilleure ... Lire plus Quand la rĂ©alitĂ© de l'humanitĂ© est montrĂ©e tel un miroir certains vont se trouver forts laids et ne pourront accepter ce film. Ils auront raison mais ne devront pas confondre la notation du film et le dĂ©goĂ»t engendrĂ©. Pourtant que de souffrance endurĂ©e encore et encore par pur sadisme. Ce film est un chef d'Ćuvre. Un film vous dĂ©plaĂźt. Comment le dĂ©monter efficacement? Tout d'abord accusez-le de violence extrĂȘme, injustifiĂ©e et complaisante. Ensuite, reprochez-lui d'Ă©normes erreurs historiques. Et enfin, sortez l'argument de choc antisĂ©mitisme. LE mot qui fera pĂąlir le monde. J'aime autant prĂ©ciser que rien de tout cela ne s'applique ici pour ce qui est de la duretĂ© des images, elle est Ă semblable aux faits racontĂ©s, sans exagĂ©ration ... Lire plus 731 Critiques Spectateurs Photos 18 Photos Secrets de tournage JĂ©sus Ă l'Ă©cran Dans La Passion du Christ, c'est Jim Caviezel qui incarne JĂ©sus. Auparavant, Willem Dafoe La DerniĂšre tentation du Christ, 1988, Robert Le Vigan Golgotha, 1935, GĂ©rard Lanvin La Belle histoire, 1992, Enrique Irazoqui L'Evangile selon Saint Matthieu, 1965, Max von Sydow La Plus grande histoire jamais contĂ©e, 196 ou Robert Powell JĂ©sus de Nazareth, 1977 avaient notamment prĂȘtĂ©s leurs traits au Christ. En aramĂ©en et latin La Passion du Christ a entiĂšrement Ă©tĂ© tournĂ© en aramĂ©en et latin, Mel Gibson souhaitant retracer les paroles du Christ et de ses contemporains telles qu'elles auraient Ă©tĂ© prononcĂ©es. Pour retranscrire Ă l'oreille ces langues mortes, le cinĂ©aste a fait appel au PĂšre William Fulco, expert en aramĂ©en et en culture sĂ©mite, pour traduire entiĂšrement son scĂ©nario en aramĂ©en et en "latin parlĂ©". PrĂ©sent durant toute la durĂ©e du tournage, ce Lire plus Un projet de longue date Le projet La Passion du Christ remonte Ă plus de douze ans, alors que Mel Gibson, en pleine crise spirituelle, s'interrogeait sur sa foi et le sens de sa vie. 26 Secrets de tournage Infos techniques NationalitĂ© Distributeur Saje Distribution RĂ©compenses 3 nominations AnnĂ©e de production 2004 Date de sortie DVD 21/10/2004 Date de sortie Blu-ray 08/09/2010 Date de sortie VOD 30/06/2021 Type de film Long-mĂ©trage Secrets de tournage 26 anecdotes Box Office France 1 673 324 entrĂ©es Budget 30 000 000 $ Langues AramĂ©en, Latin Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa 110032 Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires
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